Jules Claude ZIEGLER

Généalogie de Jules Claude ZIEGLER

Peintres

FrançaisNé(e) Claude ZIEGLER

Artiste peintre, céramiste et photographe de l'Ecole Française

Né(e) le 16 mars 1804 à Langres, France , France

Décédé(e) le 22 décembre 1856 à Paris, France

Son arbre généalogique

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Jules Claude Ziegler est né le 16 mars 1804 à Langres – où une place porte son nom. Il étudie le droit contre son gré et reçoit le titre de docteur en droit. En fait, il est davantage porté sur la peinture malgré les réticences de son père Jean-Jacques Ziegler. Il devient l'élève de Jean Auguste Dominique Ingres et de François Joseph Heim. Il est l'un des premiers à s'intéresser aux peintures espagnoles, qu'il découvre dans la Galerie de Louis-Philippe au Louvre, dans la collection du Maréchal Soult, et chez Alexandre Aguado ; il copie alors le Saint François de Zurbarán et l' Assomption de Murillo. Il expose plusieurs toiles au Salon, en particulier Saint Georges terrassant le dragon au Musée des Beaux-Arts de Nancy.

Tombeau de Jules-Claude Ziegler, Soyers



...   Jules Claude Ziegler est né le 16 mars 1804 à Langres – où une place porte son nom. Il étudie le droit contre son gré et reçoit le titre de docteur en droit. En fait, il est davantage porté sur la peinture malgré les réticences de son père Jean-Jacques Ziegler. Il devient l'élève de Jean Auguste Dominique Ingres et de François Joseph Heim. Il est l'un des premiers à s'intéresser aux peintures espagnoles, qu'il découvre dans la Galerie de Louis-Philippe au Louvre, dans la collection du Maréchal Soult, et chez Alexandre Aguado ; il copie alors le Saint François de Zurbarán et l' Assomption de Murillo. Il expose plusieurs toiles au Salon, en particulier Saint Georges terrassant le dragon au Musée des Beaux-Arts de Nancy.

Tombeau de Jules-Claude Ziegler, Soyers



Son œuvre maîtresse n'est autre que la coupole de l'église de la Madeleine à Paris, une réalisation exceptionnelle, de trois mille pieds carrés, enlevée à Paul Delaroche qui devait l'exécuter ; Adolphe Thiers, alors ministre de l'Intérieur, confiant à Ziegler cette énorme tâche, qui nécessite deux années de travail intense, jusqu'à son achèvement en 1838. Le sujet représente le Christ entouré des apôtres et accordant le pardon à Marie-Madeleine, agenouillée au milieu des principaux personnages de l'Église d'Orient et d'Occident ; on y découvre la fondation et le développement de l'Église catholique (le programme iconographique est très riche : on y voit aussi Mahomet, le Juif errant, Luther, de nombreux empereurs romains, Charlemagne, Napoléon ...) . Ce chef-d'œuvre lui vaut la croix de la Légion d'honneur, mais l'a fatigué et lui a causé une maladie des yeux.



Au début des années 1840, il séjourne régulièrement dans la propriété familiale de Haute-Marne, où il s'adonne à la céramique et, parmi les premiers, à la photographie. Il dirige ensuite une manufacture de vases en grès à Voisinlieu, près de Beauvais dans l'Oise. Il revient à la peinture au Salon de 1844 et trois ans plus tard peint la célèbre Judith (musée de Lyon). Devenu conservateur du musée de Dijon et directeur de l'école des Beaux-Arts de la ville, Ziegler décède brutalement le 22 décembre 1856 à Paris. Il est inhumé dans le petit village de ses ancêtres maternels, à Soyers en Haute-Marne.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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