Boris VIAN

Généalogie de Boris VIAN

Ecrivains, Chanteurs et musiciens contemporains

FrançaisNé(e) Boris VIAN

Écrivain, chansonnier, musicien de jazz

Né(e) le 10 mars 1920 à Ville-d'Avray, France , France

Décédé(e) le 23 juin 1959 à Paris, France

Origine du nom

En France, le nom est surtout porté dans le Sud-Est. Il est souvent originaire d'Italie (Vénétie). C'est une forme courte du prénom Vivian, Vivien (latin Vivianus).

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

Admis en 1939 à l'Ecole Centrale de Paris, il devient ingénieur en 1942.

Atteint d'une maladie de cœur dès l’âge de quinze ans, qu'il transpose sous la forme poétique d'un nénuphar dans son roman l'Écume des jours, il semble avoir souhaité vivre le plus intensément possible, multipliant les activités et les expériences.

Ce passionné de jazz devient naturellement l'une des figures les plus connues des nuits de Saint-Germain-des-Prés. Trompettiste de talent, il fait d’abord partie, en 1942, d’une formation dirigée par le clarinettiste Claude Abadie (dans le style dixieland), puis joue avec Claude Luther (1944). À la
...   Admis en 1939 à l'Ecole Centrale de Paris, il devient ingénieur en 1942.

Atteint d'une maladie de cœur dès l’âge de quinze ans, qu'il transpose sous la forme poétique d'un nénuphar dans son roman l'Écume des jours, il semble avoir souhaité vivre le plus intensément possible, multipliant les activités et les expériences.

Ce passionné de jazz devient naturellement l'une des figures les plus connues des nuits de Saint-Germain-des-Prés. Trompettiste de talent, il fait d’abord partie, en 1942, d’une formation dirigée par le clarinettiste Claude Abadie (dans le style dixieland), puis joue avec Claude Luther (1944). À la tête de son propre orchestre, il anime une boîte devenue célèbre, Le Tabou. Il écrit également pour les revues Jazz Hot, Combat, Art, Jazz News, Spectacle et entre chez Philips comme directeur artistique. Ses Écrits sur le jazz, publiés en 1981 et 1982, regroupent l'ensemble des textes épars qu'il a consacrés à sa musique favorite.

Vian est un parolier et un interprète insolent : sa chanson « le Déserteur » (1954, musique de Vian et Harold Berg), longtemps interdite sur les ondes nationales, fait scandale pendant les guerres d'Indochine et d'Algérie. Il compose près de cinq cents chansons qu’il interprète lui-même ou qui fleurissent au répertoire d’artistes comme Serge Reggiani, Juliette Gréco, Yves Montand, Henri Salvador et Mouloudji.

S'il fréquente les existentialistes dans les cafés — il tient une « Chronique du menteur », qui lui est réservée dans la revue de Jean-Paul Sartre, les Temps modernes —, il reste avant tout un grand admirateur d'Alfred Jarry, père de la pataphysique. Son goût prononcé pour les jeux de langage (mots-valises, néologismes, détournements de sens, expressions prises au pied de la lettre, contrepèteries, etc.) rappelle également Raymond Queneau et Henri Michaux.

Sous le pseudonyme américain de Vernon Sullivan, Boris Vian écrit son premier livre, violent et provocateur, "J'irai cracher sur vos tombes" (1946), qu'il propose au public comme le récit d'un auteur américain dont lui-même ne serait que le traducteur. L'œuvre, qui traite du racisme, de la violence et de la sexualité, provoque un énorme scandale en France : la presse se déchaîne et l'«affaire» est portée jusque devant les tribunaux , le livre est interdit pour incitation à la débauche. Toujours sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, Vian récidive avec des romans comme "Elles se rendent pas compte" (1948) ou "Et on tuera tous les affreux" (1948), placés tous les deux également sous le signe de la sexualité et du scandale.

Sous son nom véritable, il publie des romans d'un ton moins violent, mais tout aussi désespéré : "Vercoquin et le Plancton" (1946), "l'Automne à Pékin" (1947), "l'Herbe rouge" (1950) et "l'Arrache-Cœur" (1953).

L’œuvre la plus connue de Boris Vian, et peut-être son chef-d'œuvre, demeure "l'Écume des jours" (1947), une histoire d'amour déchirante, aujourd'hui encore lue avec une grande ferveur par nombre d’adolescents.

Amoureux des idées, jongleur de mots, Boris Vian s’essaie à tous les genres littéraires. Il publie des nouvelles telles que "les Fourmis" (1949) ou "le Loup-Garou" (1964), des recueils de poèmes comme "Cent sonnets" (1941-1944), "Cantilènes en gelée" (1950) ou "Je voudrais pas crever" (1962), et des pièces de théâtre qui expriment le caractère désespéré de l'existence humaine : "l'Équarrissage pour tous" (1948), "les Bâtisseurs d'empire" (1959). Il écrit également des comédies musicales, des comédies-ballets, et même des livrets d'opéra comme "le Chevalier de neige" (musique de Georges Delerue, 1957) et "Fiesta" (Darius Milhaud, 1958).

Ses talents littéraires le portent également vers le grand écran , il est l’auteur d’une vingtaine de scénarios écrits entre 1941 et 1958 (aucun n’a été porté à l’écran), et de quelques nouvelles cinématographiques (1946).

Malade depuis son enfance, Vian est terrassé par une crise cardiaque à l'âge de trente-neuf ans. Son œuvre romanesque ne connaît un large succès qu’après son décès. Sa mort prématurée, son univers de rêves déçus, ont contribué à l’élaboration d’un véritable mythe.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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