Jacques VERGÈS

Généalogie de Jacques VERGÈS

Personnalités politiques américaines

FrançaisNé(e) Jacques VERGÈS

Avocat

Né(e) le 5 mars 1925 à Ubon Ratchathani, Thailand , Thaïlande

Décédé(e) le 15 août 2013 à Paris , France

Origine du nom

Nom formé sur un toponyme. Le latin viridiarium désigne un lieu abondant en arbres et en plantes, un jardin, puis plus tard un verger. On remarque, comme pour Valls, la présence du S final dans la majorité des cas.

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

Fils d'une institutrice vietnamienne et du docteur Raymond Vergès, consul de France dans sa ville natale, il est le frère de l'homme politique Paul Vergès, dont il serait le jumeau.



À compter de la mort de leur mère survenue alors qu'il a trois ans, il vit à la Réunion, où une partie de ses ancêtres sont établis depuis la fin du XVIIe siècle et effectue parfois depuis cette île quelques brefs séjours à Madagascar. La famille s'installe d'abord à Saint-Denis, puis à Hell-Bourg et enfin à Saint-André.

...   Fils d'une institutrice vietnamienne et du docteur Raymond Vergès, consul de France dans sa ville natale, il est le frère de l'homme politique Paul Vergès, dont il serait le jumeau.



À compter de la mort de leur mère survenue alors qu'il a trois ans, il vit à la Réunion, où une partie de ses ancêtres sont établis depuis la fin du XVIIe siècle et effectue parfois depuis cette île quelques brefs séjours à Madagascar. La famille s'installe d'abord à Saint-Denis, puis à Hell-Bourg et enfin à Saint-André.



Il est sensibilisé très tôt à la politique : à l'âge de douze ans, il participe avec son frère à un grand défilé du Front populaire qui le marquera, au Port. Sa jeunesse est en outre l'occasion de fréquenter de futurs dirigeants. Enfant, il a pour camarade de classe la future femme de l'homme politique Pierre Lagourgue. Plus tard, il est scolarisé au lycée Leconte-de-Lisle dans la même classe que Raymond Barre, à qui il dispute la place de premier.



Il obtient son bac à seize ans et sa première année de droit l'année suivante. Il quitte la Réunion à 17 ans et demi pour s'engager dans la Résistance au côté des Forces françaises libres (FFL). Il n'y reviendra en voyage qu'en 1961 puis 1984.



Arrivé à Paris, Jacques Vergès adhère en 1945 au Parti communiste. En 1950, il est élu membre du bureau du Congrès de l'Union internationale des étudiants à Prague contre l'avis de ce dernier. En 1952, il devient secrétaire du mouvement, toujours contre l'avis de son parti. Il reste sur place jusqu'en 1954. Il y obtient sa deuxième année de droit.



De retour en France, il obtient sa troisième année en 1955. La même année, il s'inscrit au Barreau de Paris après avoir passé le CAPA. L'année suivante, il se présente au Concours de la Conférence du barreau de Paris, appelé aussi Concours de la Conférence du stage Conférence Berryer où il rencontre Edgar Faure et Gaston Monnerville, entre autres.



Le jeune avocat anticolonialiste demande alors au PCF et au PSU de s'occuper d'affaires en Algérie. Il milite alors pour le FLN et défend leurs combattants, dont l'emblématique Djamila Bouhired, qui avait été capturée par les paras français, torturée puis jugée et condamnée à mort pour attentats à la bombe en Algérie. En 1965, sa cliente deviendra pour quelques années son épouse et ils auront 2 enfants. Il quitte le PCF en 1957.



À l'indépendance de l'Algérie en 1962, Jacques Vergès s'installe à Alger et devient le chef de cabinet du ministre des affaires étrangères. Il fonde alors une revue tiers-mondiste financée par le FLN, Révolution africaine. Jacques Vergès rencontre Mao Zedong en mars 1963 et se rallie très rapidement aux thèses maoïstes. Il est alors destitué de ses fonctions et doit rentrer à Paris. Au mois de septembre, il crée une nouvelle revue, Révolution, qui est alors le premier journal maoïste publié en France. En 1965, la destitution du président Ben Bella permet à Jacques Vergès de rentrer en Algérie. Il met fin alors à la revue Révolution. Il sera avocat jusqu'en 1970 à Alger.



De 1970 à 1978, Jacques Vergès disparaît. Il a toujours entretenu le mystère sur cette période. Aux journalistes qui lui demandaient s'il était au Liban, à Moscou ou s'il travaillait pour les Khmers rouges chez Pol Pot, au Cambodge, il a répondu qu'il était « très à l'est de la France » et « avec des amis qui sont encore vivants, dont certains ont des responsabilités importantes ». « Les événements, ajoute-t-il, que nous avons vécus ensemble sont connus. C'est notre rôle qui ne l'est pas; non pas réellement le mien, qui fut modeste, mais le leur. Il ne m'appartient pas d'en parler ».[2] Bernard Violet, un de ses biographes controversés, avance une affaire de gros sous au Katanga. Le juge Thierry Jean-Pierre, qui a écrit un livre sur les frères Vergès, argue d'une fuite en avant : « À l'époque, il est mal. Michel Debré veut sa peau, et le Mossad veut le tuer, car il défend des Palestiniens. Il part du jour au lendemain, en Asie, agent des services secrets chinois. Ils l'utilisent au Cambodge et au Viêt Nam ». Dans le documentaire L'Avocat de la terreur, de Barbet Schroeder, il reconnaît avoir été ponctuellement présent à Paris de manière clandestine pendant cette période.



Le premier dossier que Jacques Vergès a géré en tant qu'avocat concerne la Sonacotra. Il s'engage dans une défense de rupture (l'accusé se fait accusateur et prend l'opinion à témoin), plutôt que la défense de connivence qui était classiquement plaidée.



Il apparaît souvent mis en scène dans son bureau en bois de fer, véritable bric-à-brac décoré de nombreux objets africains et notamment de lithographies de Louis Antoine Roussin.



Pour tourner en dérision l'accusation, il prend l'habitude d'introduire ses plaidoiries par le fameux « et c'est pour ça qu'on me dérange ? » emprunté selon certains au fameux avocat marseillais Me Juanito.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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