Emile SOUVESTRE

Généalogie de Emile SOUVESTRE

Ecrivains

FrançaisNé(e) Charles Emile SOUVESTRE

Ecrivain, avocat, journaliste

Né(e) le 15 avril 1806 à Morlaix , France

Décédé(e) le 5 juillet 1854 à Montmorency , France

Origine du nom

Porté dans les Landes, le nom peut aussi s'écrire Soubestre, Souveste (on trouve également la forme Souvestre, mais surtout dans l'Ille-et-Vilaine). Dans la plupart des cas, c'est un nom de personne (prénom), équivalent de Sylvestre. À envisager éventuellement un toponyme (= région forestière).

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

Charles Émile Souvestre, né à Morlaix le 15 avril 1806 et mort à Montmorency le 5 juillet 1854, est un avocat, écrivain, folkloriste, journaliste, et auteur dramatique français. Une partie de son abondante œuvre, qui traite de toutes sortes de sujets, est consacrée à l'ethnographie de la Bretagne, sous forme de récits documentaires ou de fiction. Il a contribué à créer une image littéraire et politique de cette région sous la Monarchie de Juillet.



Il était le fils d'un notable morlaisien, Jean-Baptiste Souvestre (1757-1823), né à Guingamp, ingénieur de profession, et de Marie-Françoise Boudier, née à Landivisiau. Il était le dernier de leurs trois enfants, deux demi-soeurs étant nées d'un premier mariage de son père. Son frère aîné, Jean-Baptiste, capitaine au long cours, périt en mer. Il fut élevé dans la maison construite en 1792 par son père sur le quai de Tréguier (quai des Lances à l'époque).

...   Charles Émile Souvestre, né à Morlaix le 15 avril 1806 et mort à Montmorency le 5 juillet 1854, est un avocat, écrivain, folkloriste, journaliste, et auteur dramatique français. Une partie de son abondante œuvre, qui traite de toutes sortes de sujets, est consacrée à l'ethnographie de la Bretagne, sous forme de récits documentaires ou de fiction. Il a contribué à créer une image littéraire et politique de cette région sous la Monarchie de Juillet.



Il était le fils d'un notable morlaisien, Jean-Baptiste Souvestre (1757-1823), né à Guingamp, ingénieur de profession, et de Marie-Françoise Boudier, née à Landivisiau. Il était le dernier de leurs trois enfants, deux demi-soeurs étant nées d'un premier mariage de son père. Son frère aîné, Jean-Baptiste, capitaine au long cours, périt en mer. Il fut élevé dans la maison construite en 1792 par son père sur le quai de Tréguier (quai des Lances à l'époque).



Il a occupé de nombreuses fonctions dans le journalisme et l'enseignement où il a développé des méthodes originales. Mais la passion d'écrire a dominé sa vie.



Après être passé par le collège de Pontivy (Morbihan), il fait des études de Droit à Rennes, puis il vit à Nantes, qu'il quitte ensuite pour Paris. Malade, il doit revenir en Bretagne et obtient un poste d'enseignant à Nantes. Il s'y marie, une première fois, le 20 avril 1830 avec une lointaine cousine, Cécile Ballot-Beaupé, âgée de 22 ans, qui décède après avoir mis au monde un bébé qui ne survit que quelques semaines.

Quelques mois après, le 23 mai 1832, il se remarie avec la sœur d'un collègue, Angélique Anne Papot, âgée de 26 ans, qui le soutiendra en collaborant à la rédaction d'articles pour de nombreuses revues et qui écrira elle-même plusieurs romans sous le nom de Nanine Souvestre-Papot. Elle s'engagera dans le mouvement féministe naissant.

Le couple aura 3 enfants : Fanny Noëmie, née à Brest le 9 février 1834, Marie Claire, née à Brest le 28 avril 1835 (éducatrice et pédagogue), et Ada Anah, née à Mulhouse le 27 juin 1836, épouse d'Alfred Beau, peintre sur faïence de renom, puis directeur de faïencerie à Quimper.

Il meurt à Montmorency, près de Paris en 1854. Sa tombe au cimetière du Père-Lachaise est surmontée d'un buste sculpté par son ami, Philippe Grass.



Émile Souvestre reste connu pour ses œuvres liées à la Bretagne et à la Chouannerie, toujours éditées aujourd'hui (Les Derniers Bretons, Le Foyer breton). Il a écrit aussi de nombreux romans (La Goutte d'eau, Le Monde tel qu'il sera), des nouvelles publiées en recueil (Les Clairières), des essais, dont la publication n'est plus assurée.



Émile Souvestre a travaillé avec plusieurs éditeurs. Les éditions Michel Lévy frères, libraires éditeurs à Paris, ont recueilli l'essentiel de ses titres dans une série Œuvres complètes d'Émile Souvestre parues dans la collection Michel Lévy, du milieu à la fin du XIXe siècle.



Le livre Scènes de la Chouannerie, paru chez Michel Lévy en 1856, est intéressant à consulter. Journaliste, il fit une enquête auprès des survivants et sans trop prendre parti entre deux thèses qui resteront toujours diamétralement opposées. Le roman permet de mieux comprendre ce mouvement de la Chouannerie qui prit naissance dans ce Bas-Maine, à la frontière de ce qu'on appelait alors la province de Bretagne.



Émile Souvestre a consacré à la description du bocage du Bas-Maine des pages empreintes de la couleur et de la senteur locales (La Chouannerie dans le Maine, Les Faux-Saulniers, Jambe d'Argent et Monsieur Jacques, récits publiés d'abord dans La Revue des Deux Mondes en 1847 et reproduits avec d'autres du même genre dans les Scènes de la Chouannerie, Paris, 1852). Ces pages et celles des Mémoires d'un Sans-culotte Bas-Breton, qui les avaient précédées, sont parmi les meilleures, les plus pittoresques et les mieux senties qu'ait écrites un esprit du XIXe siècle.



Dans ses lectures au Conservatoire de Musique, faubourg Poissonnière, très peu de temps après les journées de juin 1848, Émile Souvestre eut une idée généreuse et hardie. « Le Conservatoire n'est pas loin du Clos Saint-Lazare. Il y avait donc parmi les auditeurs bien des figures qui pouvaient être celles des combattants de la veille. C'est sur ce public, dont les huit neuvièmes se composaient d'ouvriers, que le lecteur eut à exercer son action insensible, morale, affectueuse, et il y réussit complètement. Pour une des premières lectures, il choisit quelques extraits des Mémoires de Madame de la Rochejaquelein, croyant qu'il était bon, pour dégoûter des guerres civiles, de montrer dans un exemple, à distance, les calamités affreuses où elles conduisent. L'émotion, à cette lecture, fut grande, et telle qu'il l'avait souhaitée.»



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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