Généalogie de Guillaume SEZNEC
Présumés criminels, erreurs judiciaires
Né(e) Joseph Marie Guillaume SEZNEC
Présumé criminel
Né(e) le 1 mai 1878 à Plomodiern, Finistère , France
Décédé(e) le 13 février 1954 à Paris , France
Origine du nom
Ancien nom de baptême breton porté surtout dans le Finistère. C'est un diminutif de Sezni, anthroponyme d'origine irlandaise popularisé par un saint venu en Armorique au VIe siècle, fondateur avec ses compagnons d'un monastère à Guisseny. Le nom irlandais pourrait venir du latin Sidonius, qui a aussi donné Sidoine.
Son arbre généalogique
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Son procès, au cours duquel près de 120 témoins furent entendus, dura huit jours, et prit fin le 4 novembre 1924. Seznec fut alors reconnu coupable, mais la préméditation étant écartée, fut condamné aux travaux forcés à perpétuité (l'avocat général avait demandé la peine de mort). Il fut ensuite conduit au Camp de la Transportation de Saint-Laurent-du-Maroni en 1927, puis transféré au bagne des Îles du Salut en Guyane Française en 1928.
Bénéficiant d'une remise de peine en mai 1947, il rentra en métropole l'année suivante. En 1953, à Paris, il fut renversé par une camionnette qui prit la fuite. Retrouvé, son chauffeur prétendit qu'il n'avait rien vu. Seznec mourut le 13 février 1954 des suites de ses blessures.
Durant tout son procès et pendant les années qu'il lui restait à vivre, Seznec ne cessa de clamer son innocence. Grâce au combat de ses descendants, notamment son petit-fils Denis Le Her-Seznec, la justice a constamment été sollicitée pour rouvrir le dossier afin de le blanchir des accusations portées contre lui et d'obtenir sa réhabilitation. Jusqu'à ce jour, toutes les tentatives (14 au total) ont échoué.
La commission de révision des condamnations pénales a toutefois accepté, le 11 avril 2005, de rouvrir le dossier de la condamnation pour meurtre de Guillaume Seznec. Cette décision pouvait ouvrir la voie à une éventuelle annulation de la condamnation prononcée en 1924 à son encontre. La Chambre criminelle de la Cour de cassation, statuant comme cour de révision, a examiné ce dossier le 5 octobre 2006.
Lors de cette audience, l'Avocat général Jean-Yves Launay a requis le bénéfice du doute au profit de Guillaume Seznec, évoquant plus particulièrement la possibilité d'une machination policière : l'inspecteur stagiaire Pierre Bonny, (futur adjoint vingt ans plus tard de Henri Lafont, le chef de la Gestapo française) dont le supérieur hiérarchique, le commissaire Vidal, fut chargé de l'enquête. De son côté le conseiller rapporteur Jean-Louis Castagnède a soutenu l'opinion inverse, arguant d'une part que cette manipulation lui semblait improbable, et, d'autre part, que les expertises sollicitées par la cour de cassation avaient établi que Guillaume Seznec était bien l'auteur de la fausse promesse de vente de la propriété de Plourivo de Quéméneur.
Le 14 décembre 2006, l'annulation de la condamnation de Seznec a été refusée par la Cour de révision qui a estimé qu'il n'y avait aucun élément nouveau permettant de mettre en doute la culpabilité de Guillaume Seznec. Cette affaire semble close, une nouvelle demande de révision étant improbable. La famille Seznec a toutefois manifesté l'intention de saisir la Cour européenne des Droits de l'Homme.
De nombreux ouvrages ont été publiés depuis des dizaines d'années sur cette affaire et Yves Boisset en tira un film L'Affaire Seznec en 1992, avec Christophe Malavoy dans le rôle principal.
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Origines géographiques
La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.