George SAND

Généalogie de George SAND

Ecrivains

FrançaisNé(e) Amantine Aurore Lucile DUPIN

Ecrivain

Né(e) le 1 juillet 1804 à Paris , France

Décédé(e) le 8 juin 1876 à Nohant-Vic, Indre , France

Origine du nom

Le nom Sand existe en Alsace-Lorraine (nom de personne d'origine germanique, Sando, de sand = vrai, juste). Mais c'est pour l'écrivain un pseudonyme (abréviation du nom de son concubin, Jules Sandeau). Le patronyme à étudier est en fait Dupin : originaire d'une localité appelée le Pin (toponyme indiquant la présence d'un arbre remarquable). Il est présent dans de nombreuses régions, mais c'est dans les Landes et la Haute-Loire qu'on le rencontre le plus. A noter également Dudevant (George Sand était baronne Dudevant) : celui qui habite à l'entrée du village ou de la ville. C'est un nom rare originaire du Sud-Ouest.

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

Sand, George (1804-1876), romancière française d'inspiration romantique, connue pour ses romans champêtres qui célèbrent la douceur de vivre dans la campagne berrichonne et pour sa vie passionnée.

Une femme à libérer
De son vrai nom Aurore Dupin, elle perdit son père à l'âge de quatre ans et se retrouva à la croisée d'une double éducation, aristocratique et paysanne. Son précepteur lui enseigna le latin et les sciences, tandis que dans la campagne de Nohant, elle s'initia à la vie champêtre. Elle rencontra à Paris, en 1821, Casimir Dudevant, qu'elle épousa en septembre 1822 et dont elle eut d'abord
...   Sand, George (1804-1876), romancière française d'inspiration romantique, connue pour ses romans champêtres qui célèbrent la douceur de vivre dans la campagne berrichonne et pour sa vie passionnée.

Une femme à libérer
De son vrai nom Aurore Dupin, elle perdit son père à l'âge de quatre ans et se retrouva à la croisée d'une double éducation, aristocratique et paysanne. Son précepteur lui enseigna le latin et les sciences, tandis que dans la campagne de Nohant, elle s'initia à la vie champêtre. Elle rencontra à Paris, en 1821, Casimir Dudevant, qu'elle épousa en septembre 1822 et dont elle eut d'abord un fils!, en 1828, malgré leur mésentente, elle mit au monde une fille. Devenue la maîtresse de Jules Sandeau en 1830, elle décida brusquement de changer de vie. Avec l'accord de son mari, elle quitta Nohant et revint habiter Paris. Elle y fit la connaissance de Latouche, Balzac, Monnier, Janin et écrivit un roman en collaboration avec Sandeau, Rose et Blanche, qui fut signé J. Sand. En mai 1832, elle publia son premier roman, Indiana, sous le pseudonyme de George Sand, suivi la même année de Valentine. Reconnue d'emblée par les plus sévères critiques (Sainte-Beuve, Gustave Planche), elle fut appelée à collaborer à la Revue des Deux Mondes, qui s'engagea à lui verser une rente annuelle de quatre mille francs contre trente-deux pages de copie hebdomadaire.

La légendaire liaison
En 1833, George Sand publia Lélia, roman féministe qui fut à l'origine d'une vive controverse. Sa dénonciation du mariage fit écrire au chroniqueur Capo de Feuillide dans l'Europe littéraire qu'il fallait user d'«!un charbon ardent!» pour se purifier les lèvres après la lecture de cette œuvre. En 1833, après la rupture avec Jules Sandeau (Balzac raconta leur histoire dans la Muse du département), commença sa légendaire liaison avec Alfred de Musset. Parti pour l'Italie, à Venise, le couple traversa une crise majeure. Sand tomba amoureuse de Pagello, le médecin de Musset. Lorsque le manque d'argent se fit sentir, elle écrivit pour la Revue des Deux Mondes les Lettres d'un voyageur. Sa relation houleuse avec Musset ne prit définitivement fin qu'en mai 1835. Le Secrétaire intime (1834) inaugura la série des romans vénitiens (Léone Léoni, 1834!, Jacques, 1834) où, à l'image de leur auteur, les héros vivent des aventures passionnées. Dès cette époque, Sand fut considérée par la critique conservatrice et catholique comme un auteur pernicieux.

Les idées sociales de Sand
En avril 1835, Sand rencontra l'avocat républicain Michel de Bourges, qui l'intéressa aux idées socialistes. Leur liaison, orageuse elle aussi, dura jusqu'en 1837. Sous l'influence de son amant, elle fréquenta les principaux conspirateurs de l'époque (tels Lamennais et Pierre Leroux). Dès juin 1838 commença sa liaison avec Chopin. En 1841, elle fonda avec Leroux et Viardot la Revue indépendante, qui publia plusieurs de ses récits. Elle y fit paraître notamment Consuelo suivi de la Comtesse de Rudolstadt (1842-1844). Ces deux romans obtinrent un immense succès. À partir d'un schéma de nouvelle, Sand finit par écrire un roman-fleuve dans lequel elle introduisit les idées qui, depuis cinq ou six ans, alimentaient son mysticisme : le thème de la réincarnation de l'âme humaine dans l'humanité future, le rôle de révélateur joué par les grandes hérésies, celui joué par les sectes dans la préparation de la Révolution française, enfin la réhabilitation de Satan, considéré comme l'instigateur de la vie charnelle.

Les œuvres champêtres
En 1844, le Constitutionnel publia Jeanne, roman dont le personnage homonyme figure la paysanne inspirée, un de ces êtres à l'âme pure et primitive dont Sand aurait voulu repeupler le monde. Ce roman ouvrit la série des œuvres champêtres, écrites entre 1845 et 1847 : le Meunier d'Angibault (1845), le Péché de Monsieur Antoine (1845), la Mare au diable (1846), François le Champi (1847-1848). Dans ce dernier récit, Sand imagina de faire parler un chanvreur de village, ce qui lui permit de puiser plus largement dans le patois berrichon et de donner à son récit l'atmosphère des veillées villageoises. Le milieu champêtre est présenté comme une société idéale ayant échappé à la perversion des valeurs!, en brossant le tableau d'un monde menacé, Sand voulut en montrer la noblesse et même la grandeur, face à des auteurs qui, comme Balzac, peignait les paysans comme des êtres grossiers, dépourvus de sensibilité. Lors de la Révolution de 1848, elle prit position aux côtés de Ledru-Rollin. Son engagement donna lieu à une suite d'écrits passionnés. Le 3 mars, dans la Lettre à la classe moyenne, elle invitait ses compatriotes à s'unir et à s'aimer «!pour trouver la vérité socialiste!». Le 12 mars, dans la Lettre aux riches, elle expliquait que «!la France était appelée à être communiste avant un siècle!». Animée par le même esprit, elle rédigea neuf des seize numéros du Bulletin de la République et fonda son propre journal, la Cause du peuple, qui ne dépassa pas les trois numéros. L'écrasement par Cavaignac des émeutes populaires lui arracha ce cri : «!J'ai honte aujourd'hui d'être française… Je ne crois plus à l'existence d'une République qui commence par assassiner ses prolétaires.!» Elle quitta Paris dans la peur d'être arrêtée et révéla dans la Petite Fadette l'étendue de sa déception politique. Aux ambitions stériles et meurtrières de la ville, de la politique, de la révolution elle-même, George Sand opposa la poésie de la campagne. Critiques et public accueillirent avec sympathie cette littérature «!désengagée!».

Le repli sur Nohant
Des embarras d'argent la contraignirent à écrire pour le théâtre. Tandis qu'une vingtaine de ses pièces étaient montées à l'Odéon et au Gymnase, le théâtre de Nohant, créé par Chopin et pourvu d'une scène dès 1851, fonctionnait comme un champ d'expérience où «!les Sand!», leurs amis et jusqu'aux plus doués de leurs domestiques tentaient de se dédoubler. Parallèlement, elle entreprit de rédiger sa propre biographie, qui parut sous le titre Histoire de ma vie (1854-1855). Ce chef-d'œuvre, qui consacre définitivement la figure de la femme de lettres, lui valut beaucoup d'attaques. Mais les Goncourt y virent «!d'admirables tableaux, des renseignements sans prix sur la formation d'une imagination d'écrivain, des portraits de caractères saisissants!». La mort de Musset (1857) lui inspira un plaidoyer intitulé Elle et lui (1859), qui provoqua un nouveau scandale. Ses œuvres autobiographiques et sa correspondance restent aujourd'hui particulièrement appréciées des spécialistes. Dans ses derniers romans, elle pardonna à la bourgeoisie, voire à l'aristocratie, évoquées sous des traits adoucis, mais prit pour cible l'Église, contre qui elle dirigea l'essentiel des ses coups (les Beaux Messieurs de Bois-Doré, 1856-1858!, Jean de la Roche, 1860!, Mademoiselle de la Quintinie, 1863). Le 15 décembre 1863, le Saint-Office mit à l'index l'ensemble de son œuvre. George Sand ne prit aucun parti lors de la Commune et mourut en pleine activité, à un moment où elle était devenue une figure rassurante de la République.

Source : Microsoft Encarta 2000.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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