GREGOIRE XI

Généalogie de GREGOIRE XI

Papes

FrançaisNé(e) Pierre ROGER DE BEAUFORT

Pape en Avignon puis Rome (1370-1378)

Né(e) en 1329 à Château De Maumont, France , France

Décédé(e) le 27 mars 1378 à Rome, Italy

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Pierre Roger, fils de Marie de Chambon et de Guillaume Roger comte de Beaufort, frère du pape Clément VI, naît en 1329, parmi neuf frères et soeurs.



l parcourt rapidement la hiérarchie ecclésiastique : à dix neuf ans, son oncle Clément VI le nomme cardinal le 28 mai 1348. Le jeune homme se rend à Pérouse pour suivre les cours de droit de Piétro Baldo degli Ubaldi. Il devient docteur en droit canonique et théologien, fort habile d’après ses pairs. « Là, il gagna l’estime de tous par son humilité et sa grande pureté de cœur » (CE).

...   Pierre Roger, fils de Marie de Chambon et de Guillaume Roger comte de Beaufort, frère du pape Clément VI, naît en 1329, parmi neuf frères et soeurs.



l parcourt rapidement la hiérarchie ecclésiastique : à dix neuf ans, son oncle Clément VI le nomme cardinal le 28 mai 1348. Le jeune homme se rend à Pérouse pour suivre les cours de droit de Piétro Baldo degli Ubaldi. Il devient docteur en droit canonique et théologien, fort habile d’après ses pairs. « Là, il gagna l’estime de tous par son humilité et sa grande pureté de cœur » (CE).





Cet homme habile et de gandes qualités morales, est de faible constitution physique. À la mort d' Urbain V, les cardinaux se réunissent en conclave à Avignon le 29 décembre 1370 et, dès le lendemain matin l'élisent pape à l'unanimité des voix. Il faut l'ordonner prêtre le 4 janvier 1371 pour l'ordonner pape le jour suivant. Il choisit le nom de Grégoire XI.





La méditation l'a habitué à la compagnie des livres, dont il est un amateur éclairé, ce qui le porte à la recherche de manuscrits précieux. C'est aussi un amateur de toutes les manifestations de la culture. Il a un grand talent de diplomate ce qui lui est d'un grand secours pour les difficiles négociations qu'il doit entreprendre. Enfin il poursuit la réforme de l'Eglise entreprise par ses prédécesseurs. Il apporte tous ses soins à ramener les Hospitaliers dans la discipline et l'observation de leurs règles. Il entreprend la réforme intérieure de l'ordre des Dominicains. Devant la recrudescence des hérésies il relance l'Inquisition et fait poursuivre les pauvres de Lyon ( Vaudois ), les béguins et les flagellants en Allemagne.



A la mort du marquis de Montferrat, Jean II Paléologue, à la mi-mars 1372, les Milanais tentent de s'emparer de cette région. Ayant mesuré l'ambition menaçante de Bernabo Visconti sur toute l'Italie du Nord, Grégoire XI entreprend la formation d'une ligue comprenant plusieurs participants : Othon de Brunswick, Amédée VI de Savoie, son légat Philippe de Cabassole, John Hawkwood qui vient d'abandonner les Visconti et Nicole Spinelli. Ces armées remportent divers succés avec notamment la prise de Verceil. Ces succés dans le Piémont incite le pape à annoncer en février 1374 son départ prochain pour Rome.



La trêve signée le 4 juin 1375 avec Bernabo Visconti pousse Florence à l'action, car elle craint le retour du Saint-Siège à Rome et le relèvement de cette ville à son détriment. Florence exploite avec habileté le mécontentement suscité par l'administration des officiers pontificaux (français ou non), et entraîne le soulèvement des États de l'Église. Les villes et bourgades des États pontificaux rejoignent peu à peu le parti des Florentins. D'octobre 1375 au mois de mars 1376, l'Église perd ses domaines.



Ce mécontentement général est accentué, pour ce qui concerne les États pontificaux, par l'arrêt des préparatifs du retour du pape à Rome. En effet, après la trêve de Bruges du 27 juin 1375, Grégoire XI demande à Venise et à la reine Jeanne d'envoyer pour son voyage de retour à Rome, des galères dans le port de Marseille pour la période du 25/31 juillet 1375. Sous la pression du roi de France et dans l'espoir de la signature d'un traité de paix entre la France et l'Angleterre dont il peut mieux suivre l'élaboration à partir d'Avignon, Grégoire XI reporte sa décision.



Florence entre donc en rébellion ouverte d'où la guerre des "Huit Saints" ainsi dénommée par allusion aux huit chefs que Florence s'était donné à cette occasion. Le pape réagit avec une vigueur extrême en mettant la ville de Florence au ban de la chrétienté ( 31 mars 1376 ), et place Florence sous interdit, excommuniant tous ses habitants. Cette implacable condamnation s'explique par le risque de voir le retour du pape impossible. Outre l'interdit prononcé contre la ville, Grégoire XI invite les monarques européens à expulser de leurs terres les marchands florentins et à confisquer leurs biens.



Pétrarque, décédé le 28 juillet 1374, est intervenu à plusieurs reprises pour plaider le retour du pape à Rome. De même Catherine de Sienne, par la suite canonisée, intervient avec vigueur pour ce retour. Le pape reçoit d'abord un de ses compagnons, Raymond de Capoue, puis elle-même qui arrive à Avignon le 18 juin 1376. L'influence de Catherine de Sienne a été souvent exagérée; la décision d'abandonner Avignon est déjà prise depuis longtemps par le pape. L'intervention de Catherine de Sienne vient seulement raffermir le pape dans son choix.[4]



Le voyage de retour est bien connu, grâce à un fidèle compte rendu établi par Pierre Amiel de Brénac, évêque de Sinigaglia, qui accompagne Grégoire XI durant tout le voyage. Le départ d'Avignon a lieu le 13 septembre 1376 à destination de Marseille pour s'y embarquer le 2 octobre. La flotte pontificale fait de nombreuses escales ( Port-Miou, Saint-Nazaire actuellement Sanary, Saint-tropez, Antibes, Nice, Villefranche) pour arriver à Gènes le 18 octobre. Aprés des arrêts à Porto Fino, Livourne, Piombino, l'arrivée à Cornéto a lieu le 6 décembre 1376. le 13 janvier 1377, il quitte Cornéto, débarque à Ostie le jour suivant, et remonte le Tibre vers le monastère San Paolo. Le 17 janvier 1377, Grégoire XI descend de sa galère amarrée sur les berges du Tibre et pénètre dans Rome entouré des soldats de son neveu Raymond de Turenne et des grands seigneurs de la cour de Naples.



Dès son arrivée il travaille à la soumission définitive de Florence et des Etats pontificaux. Il doit faire face à la résistance des uns, ainsi qu'à l'indiscipline et les excés des troupes pontificales, comme le massacre de la population de Césène prés de Rimini où environ 4000 personnes furent tuées le 1er février 1377 par les compagnies bretonnes commmandées par le cardinal Robert de Genève, qui va devenir l'antipape Clément XII, avec l'appui de celles de Hawkwood. Les émeutes romaines quasi-continues induisent le pape à se retirer à Anagni vers la fin du mois de mai 1377. Cependant la Romagne se soumet, Bologne signe un traité, et Florence accepte la médiation de Bernabo Visconti pour aboutir à la paix. Progressivement remis de ses émotions, il revient à Rome le 7 novembre 1377. Mais, se sentant menacé, il envisage de rentrer à Avignon.



Un véritable congrès européen se réunit à Sarzana en présence des mandataires de Rome et de Florence, des représentants de l'empereur, des rois de France, de Hongrie, d'Espagne et de Naples. Au cours de ce congrés on apprend que le pape vient de mourir dans la nuit du 26 au 27 mars 1378.



Comme son oncle Clément VI, le pape Grégoire XI a souhaité une sépulture dans l'église de l'abbaye de La Chaise-Dieu (Haute-Loire), mais les Romains n'acceptent pas de laisser emporter le corps, et il est enterré à Rome. Son tombeau que le peuple romain fait ériger par Oliviéri en 1585, se trouve dans le transept droit de l'église romaine de Sainte Marie la Neuve qui est devenue Sainte-Françoise Romaine lors de la canonisation de la sainte en 1608.



Les clefs de voûte de l'abbaye de La Chaise-Dieu portent les armes de Clément VI aux premières travées et de Grégoire XI aux dernières.[5]



Grégoire XI est le dernier pape de français. Instruit et pieux, il a cependant une certaine tendance au népotisme.



Après sa mort, s'ouvre le Grand Schisme d'Occident (1378-1417).



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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