Antoine RIVAROL

Généalogie de Antoine RIVAROL

Ecrivains

FrançaisNé(e) Antoine RIVAROL

Ecrivain français

Né(e) le 23 juin 1753 à Bagnols-sur-Cèze, France , France

Décédé(e) le 11 avril 1801 à Berlin, Germany

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Antoine Rivarol est un écrivain français né à Bagnols-sur-Cèze (Gard) près de Nîmes le 23 juin 1753 et mort à Berlin le 11 avril 1801.



Il se faisait lui-même appeler comte Antoine de Rivarol et prétendait appartenir à une famille de la noblesse italienne. Certains affirment que son nom véritable était Riverot. En réalité, il était issu d'une famille piémontaise et son grand-père portait le nom de Rivaroli, que son père francisa en Rivarol en s'installant en France.

...   Antoine Rivarol est un écrivain français né à Bagnols-sur-Cèze (Gard) près de Nîmes le 23 juin 1753 et mort à Berlin le 11 avril 1801.



Il se faisait lui-même appeler comte Antoine de Rivarol et prétendait appartenir à une famille de la noblesse italienne. Certains affirment que son nom véritable était Riverot. En réalité, il était issu d'une famille piémontaise et son grand-père portait le nom de Rivaroli, que son père francisa en Rivarol en s'installant en France.



Antoine Rivarol était d'origine modeste. Son père tenait auberge à Bagnols-sur-Cèze à l'enseigne des Trois Pigeons avant de devenir commis des fermes. Il fit ses études au séminaire Sainte-Garde à Avignon, porta le petit collet grâce à la bienveillance de l'évêque d'Uzès et fut quelque temps précepteur à Lyon. Mais il ne tarda pas à renoncer à l'état ecclésiastique auquel sa famille le destinait pour choisir la carrière des lettres.



En 1776, il se rendit à Paris et s'anoblit en se faisant appeler le chevalier de Parcieux ? sa grand-mère maternelle était en effet apparentée au mathématicien Antoine de Parcieux, dont la particule était d'ailleurs également usurpée ? puis le comte de Rivarol (fausse noblesse). Il fut présenté à Voltaire et collabora au Mercure de France. Il fréquenta les salons où son esprit brillant et polémiste faisait merveille, et lui attira très tôt de nombreux et virulents ennemis. Ennemis dont le moindre ne fut pas le duc de Choiseul (1719 - 1785).



Son premier ouvrage, Lettre du président de *** à M. le comte de *** (1782), était dirigé contre le poème des Jardins de l'abbé Delille, qui venait alors de paraître. Il détonna dans le concert de louanges qui avait accueilli ce poème, et l'auteur se fit, à cette occasion, quelques ennemis.



Son Discours sur l'universalité de la langue française fut couronné, le 3 juin 1784, par l'Académie royale des sciences et belles-lettres de Berlin et lui valut une grande célébrité. Frédéric II de Prusse fit de l'auteur un membre associé de l'Académie. Rivarol insistait sur la qualité principale du français, la clarté, et lui prêtait les qualités qui semblaient alors appartenir à l'esprit français : « Dégagée de tous les protocoles que la bassesse invente pour la vanité et le pouvoir, elle en est plus faite pour la conversation, lien des hommes et charme de tous les âges, et puisqu'il faut le dire, elle est de toutes les langues la seule qui ait une probité attachée à son génie. Sûre, sociale, raisonnable, ce n'est plus la langue française, c'est la langue humaine. »



L'année suivante, Rivarol fit paraître sa traduction de L'Enfer de Dante, commencée cinq années plus tôt. Le goût de l'époque n'était pas prêt à accepter une traduction exacte de ce chef d'?uvre du Moyen-Âge. Aussi s'agit-il davantage d'une adaptation.



En 1788, il publia, en collaboration avec le chevalier Louis de Champcenetz, de la Comédie Française le Petit Almanach de nos grands hommes, satires sous forme d'éloges des écrivains à la mode. Ce livre suscita, de nouveau, de nombreuses inimitiés aux deux auteurs.



Marie-Joseph Chénier, qui y était malmené, y répliqua par une virulente satire, dont Rivarol se vengera sous la Révolution française en le surnommant « le frère d'Abel Chénier » (on insinuait alors volontiers que Marie-Joseph, personnage en vue de la Révolution, avait contribué à envoyer son frère André à la guillotine). Il polémiqua également avec Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais puis avec Félicité de Genlis.



Il fit paraître, en 1788, deux Lettres à M. Necker, dans lesquelles il répondait aux ouvrages de celui-ci sur l'Importance des opinions religieuses et sur La Morale. Il y professait un épicurisme élevé, soutenant la possibilité d'une morale indépendante de toute religion.



Sous la Révolution, Rivarol s'engagea dès 1789 dans la défense de la monarchie. Il fut l'un des principaux rédacteurs du Journal politique et national de l'abbé Antoine Sabatier de Castres. Le recueil de ses articles a été publié plus tard en recueil sous le titre de Mémoires. Il collabora également aux Actes des Apôtres et attaqua avec une ironie mordante les principes et les hommes de la Révolution française, justifiant dans une certaine mesure l'enthousiasme d'Edmund Burke qui l'appelait « le Tacite de la Révolution ».



En 1791, il conseilla à Louis XVI de « perdre » le duc d'Orléans. Le 10 juin 1792, il émigra, passant à Bruxelles, Amsterdam, La Haye, Londres, Hambourg, Berlin. De Bruxelles, il fit paraître une Lettre au duc de Brunswick et une Lettre à la noblesse française et la Vie politique et privée du général La Fayette à qui il donna le surnom de « général Morphée », rappelant son sommeil du 6 octobre 1789.



A Hambourg, il publia en 1797 le Discours préliminaire d'un projet de dictionnaire de la langue française. A Berlin, il représenta le futur roi Louis XVIII.



Il publia encore le Dialogue entre M de Limon et un homme de goût et le Portrait du duc d'Orléans et de Mme de Genlis en 1793. En 1797, il réfuta l'ouvrage De l'influence des passions de Germaine de Staël.



Il espéra rentrer en France sous le Directoire, fut près d'y parvenir après le 18 brumaire, mais il tomba malade et mourut à Berlin le 11 avril 1801.



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Origines géographiques

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