Gabriel RANVIER

Généalogie de Gabriel RANVIER

Autres révolutionnaires français (1830-1848-1871)

FrançaisNé(e) Gabriel RANVIER

Communard (maire du XXe arrdt de Paris), peintre et décorateur en laques et sur porcelaine

Né(e) le 8 juillet 1828 à Baugy, Cher , France

Décédé(e) le 25 novembre 1879 à Paris , France

Origine du nom

Surtout porté dans le Puy-de-Dôme, désigne celui qui est originaire de Ranvier, hameau à Auzelles, dans le même département

Son arbre généalogique

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Fils d'un cordonnier, initié franc-maçon en 1863, blanquiste, il milite pour la Révolution à la fin du Second Empire dans les réunions publiques à Belleville, ce qui lui vaut d’être condamné à la prison pour attaque contre le gouvernement établi.



Libéré après, la proclamation de la République, le 4 septembre 1870, il est élu commandant du 141e bataillon de la Garde nationale pendant le siège de Paris par les Allemands (septembre 1870-mars 1871). Ami de Gustave Flourens, il participe au soulèvement du 31 octobre 1870 contre le Gouvernement de la Défense nationale.

...   Fils d'un cordonnier, initié franc-maçon en 1863, blanquiste, il milite pour la Révolution à la fin du Second Empire dans les réunions publiques à Belleville, ce qui lui vaut d’être condamné à la prison pour attaque contre le gouvernement établi.



Libéré après, la proclamation de la République, le 4 septembre 1870, il est élu commandant du 141e bataillon de la Garde nationale pendant le siège de Paris par les Allemands (septembre 1870-mars 1871). Ami de Gustave Flourens, il participe au soulèvement du 31 octobre 1870 contre le Gouvernement de la Défense nationale.

Incarcéré le 4 novembre, il est élu le lendemain maire du XXe arrondissement lors des élections municipales, un scrutin invalidé par le gouvernement pour état de failli. Ranvier, qui s’évade début février 1871, n’assiste pas à son procès du 23 février qui aboutit à son acquittement le 10 mars.

Délégué au Comité central de la Garde nationale, il est impliqué dans l'insurrection du 18 mars 1871 qui marque le début de la Commune, date à laquelle il reprend ses fonctions de maire du XXe.

Élu au Conseil de la Commune le 26 mars par cet arrondissement, c’est lui qui proclame la Commune à l’Hôtel de ville de Paris le 28. Siégeant dès le 30 mars à la commission militaire, Ranvier prend part à la désastreuse expédition contre Versailles du 3 avril.

Le 1er mai, il vote pour l’institution d’un Comité de Salut public et combat avec acharnement pendant la Semaine sanglante jusqu’au dernier jour de la Commune le 28 mai.

Réfugié à Londres, il y reprend son métier tout en militant. Condamné par contumace le 28 novembre 1871 par le 5e conseil de guerre à vingt ans de travaux forcés pour pillage en réunion ou en bande et à force ouverte d’une propriété particulière appartenant à M. Thiers, il est de nouveau jugé et condamné à la peine de mort par le 4e conseil de guerre le 14 juillet 1874 pour :



- excitation à la guerre civile,

- fonction dans des bandes armées,

- incendie,

- provocations à faire des barricades et à l’assassinat des otages.

Il gagne l’Italie en 1878. Non amnistié, malade, passant par Paris, Gabriel Ranvier meurt à Belleville le 25 novembre 1879.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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