BOURVIL

Généalogie de BOURVIL

Acteurs & comédiens, Chanteurs et musiciens contemporains

FrançaisNé(e) André Robert RAIMBOURG

Acteur et chanteur français

Né(e) le 27 juillet 1917 à Prétot-Vicquemare , France

Décédé(e) le 23 septembre 1970 à Paris , France

Origine du nom

Nom de personne d'origine germanique Raginburg, en principe féminin (ragin = conseil + burg = forteresse).

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

André Raimbourg, alias Bourvil (ou Andrel durant la "Débâcle", à Arzacq en juin 1940, et en 1941-début 42) n'a jamais connu son père, tué à la Grande Guerre peu avant sa naissance. Il passa toute son enfance avec sa mère et le nouveau mari de celle-ci, un agriculteur nommé Ménard, dans le village de Bourville (qui lui inspira son nom de scène). Il épousa Jeanne Lefrique (1918-1985) le 23 janvier 1943 avec qui, il eut deux fils.



Après un apprentissage de boulanger, il partit en région parisienne pour tenter une carrière musicale, qu'il commença par des radio-crochets. Jeune artiste en quête de succès, il s’installe avec son épouse, à Vincennes dans un minuscule appartement de la rue des Laitières au septième sous les toits (Il y restera jusqu’en 1947).

...   André Raimbourg, alias Bourvil (ou Andrel durant la "Débâcle", à Arzacq en juin 1940, et en 1941-début 42) n'a jamais connu son père, tué à la Grande Guerre peu avant sa naissance. Il passa toute son enfance avec sa mère et le nouveau mari de celle-ci, un agriculteur nommé Ménard, dans le village de Bourville (qui lui inspira son nom de scène). Il épousa Jeanne Lefrique (1918-1985) le 23 janvier 1943 avec qui, il eut deux fils.



Après un apprentissage de boulanger, il partit en région parisienne pour tenter une carrière musicale, qu'il commença par des radio-crochets. Jeune artiste en quête de succès, il s’installe avec son épouse, à Vincennes dans un minuscule appartement de la rue des Laitières au septième sous les toits (Il y restera jusqu’en 1947).



Il enchaîna ensuite avec des numéros de « comique-paysan » (dérivé du comique troupier), mais c'est avec la chanson Les Crayons que sa carrière débuta vraiment en 1945. C'est d'ailleurs avec cette chanson qu'il fit sa première apparition au cinéma, en 1945 dans La Ferme du pendu de Jean Dréville.

Tombe de Bourvil

Tombe de Bourvil



Il mourut à 53 ans de la maladie de Kahler (myélome multiple), et repose à Montainville (Yvelines), village où il avait sa maison de campagne.



Il est parfois désigné par le nom d’« André Bourvil » (il existe d’ailleurs un « Théâtre André Bourvil » à Paris, XIe arrondissement). C'est sous ce nom qu'il apparaît au générique et à l'affiche de l'avant-dernier film qu'il a tourné, Le Cercle rouge. Il remercia Jean-Pierre Melville, le réalisateur, pour avoir mentionné ainsi son prénom.



Son dernier film, tourné juste après Le Cercle rouge, fut Le Mur de l'Atlantique. Ces deux films sortirent quelques semaines après sa mort.



A ses obsèques étaient présents : Louis de Funès, Gérard Oury, Jean-Pierre Melville, Alain Delon, Lino Ventura, Robert Enrico, Jean-Pierre Mocky, Francis Blanche, Annie Cordy, Pierrette Bruno, Michèle Morgan, Yves Robert, Danièle Delorme, Laurent Terzieff, Jean-Paul Belmondo, Patrick Préjean, Jean Marais,...



Jeanne Lefrique, son épouse, née en 1918, mourut le 26 janvier 1985 dans un accident de voiture alors qu’elle se rendait de Paris à Montainville sur la tombe de son époux. Ils sont tous deux enterrés au cimetière communal de Montainville dans les Yvelines.



Le jeu comique de Bourvil a reposé principalement sur des rôles de gentils, parfois un peu bêtes ou naïfs, comme les rôles qu’il a tenus face à l’énergique Louis de Funès : le personnage incarné par Bourvil parvient toujours, par sa gentillesse, non seulement à faire rire, mais aussi à échapper aux manipulations des personnages machiavéliques interprétés par de Funès.



Bourvil a cependant tenu des rôles plus dramatiques, comme l’homme à tout faire dans L'Arbre de Noël. Dans ce rôle, il voit la relation entre un jeune garçon malade et son père, dont il est le serviteur. Dans ce film comme dans les films comiques, le spectateur peut facilement s’identifier au personnage joué par Bourvil, car c’est un homme simple. On peut aussi citer son rôle de Thénardier dans l’adaptation cinématographique des Misérables, ou encore son avant-dernier rôle, celui d’un commissaire de police dans Le Cercle rouge.



Bourvil était un homme très cultivé. Son ami Georges Brassens, devenu son voisin à Montainville, confiait qu’il était le parfait honnête homme, façon XVIIe siècle et lui suggérait des lectures. Il partageait avec Brassens une connaissance encyclopédique sur la chanson française.

Il connaissait aussi Jean-Paul Sartre et on pensa à lui pour la Comédie-Française.



Aujourd’hui, il reste une référence pour de nombreux artistes. François Morel et Antoine de Caunes ont notamment réalisé un portrait de lui en mars 2005 dans le cadre de l’émission télévisée sur le plus célèbre des Français à travers les siècles où il arrivait en 7e position, gage d’une très grande popularité, 35 ans après sa disparition. Il parlait le français, l'anglais et un peu l'espagnol dans les films qu'il tournait!



Bourvil a reçu le prix du meilleur acteur du festival de Venise (la Coupe Volpi) pour son rôle dans le film La Traversée de Paris (d’après l’œuvre de Marcel Aymé). Comédien complet, il a choisi à maintes reprises des rôles traitant de sujets de société, notamment en coproduisant les films avec Jean-Pierre Mocky (La Cité de l'Indicible Peur ou La Grande Frousse, La Grande Lessive...). Il a également assuré le doublage de ses films en anglais.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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