Henri QUEUILLE

Généalogie de Henri QUEUILLE

Ministres & secrétaires d'Etat français (avant la 5ème République)

FrançaisNé(e) Henri QUEUILLE

Homme politique français

Né(e) le 31 mars 1884 à Neuvic, France , France

Décédé(e) le 15 juin 1970 à Paris, France

Son arbre généalogique

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Henri Queuille est un homme politique français, né le 31 mars 1884 à Neuvic d'Ussel (Corrèze) et mort le 15 juin 1970. Plusieurs fois ministre sous la Troisième République, notamment à l'agriculture, il fut trois fois président du Conseil sous la Quatrième République.



Il étudie d'abord au lycée de Tulle puis fait ses études de médecine à Paris et s'installe comme généraliste à Neuvic en 1908. Il est élu Maire de Neuvic en 1912, Conseiller général du canton de Neuvic en 1913 et député de la circonscription d'Ussel (Corrèze) en 1914. Dès le début de la Première Guerre mondiale, il est affecté comme médecin aide-major à l'hôpital de Baccarat. En septembre 1916, lui est décerné la Croix de guerre, seule décoration qu'il portera. Il participe aux batailles de Verdun et à l'offensive dans la Somme.

...   Henri Queuille est un homme politique français, né le 31 mars 1884 à Neuvic d'Ussel (Corrèze) et mort le 15 juin 1970. Plusieurs fois ministre sous la Troisième République, notamment à l'agriculture, il fut trois fois président du Conseil sous la Quatrième République.



Il étudie d'abord au lycée de Tulle puis fait ses études de médecine à Paris et s'installe comme généraliste à Neuvic en 1908. Il est élu Maire de Neuvic en 1912, Conseiller général du canton de Neuvic en 1913 et député de la circonscription d'Ussel (Corrèze) en 1914. Dès le début de la Première Guerre mondiale, il est affecté comme médecin aide-major à l'hôpital de Baccarat. En septembre 1916, lui est décerné la Croix de guerre, seule décoration qu'il portera. Il participe aux batailles de Verdun et à l'offensive dans la Somme.



Avant la Seconde guerre mondiale, ses mandats électifs sont : député radical-socialiste de la Corrèze de 1914 à 1935, puis sénateur de 1935 à 1940. Aux élections législatives qui donnent en 1936 la victoire au Front populaire, il refuse de se présenter. Les élections donnent alors Marius Vazeilles, membre du Parti communiste, gagnant dans la circonscription d'Ussel.



Henri Queuille est nommé secrétaire d'État ou ministre à plusieurs reprises : Agriculture en 1924-25, 1926-28, 1930, 1932-34, 1938-40, Santé publique (1930-31, 1934-35), PTT (1932), Travaux publics (1937-38). Au titre de cette dernière fonction, il met en œuvre et applique la nationalisation des chemins de fer amorcée antérieurement. La création sans heurt de la SNCF, dans des délais très courts, à l'issue de négociations délicates avec les compagnies, vaut à Queuille l'hommage public du Président du Conseil, Camille Chautemps, et les félicitations de Léon Blum. Il est Président de la Fédération Nationale de la Mutualité et de la Coopération Agricole de 1935 à 1959.



L'inamovible ministre de l'Agriculture durant l'Entre-Deux-Guerres, "n'en fut pas moins pris dans la tourmente, en 1933, de l’un des plus gros scandales politico - financiers de l’époque : « l’affaire Stavisky. »[1]



Ministre du Ravitaillement en 1940, dans le cabinet Paul Reynaud, il participe comme sénateur au congrès de Vichy le 10 juillet 1940. Il refuse alors l'octroi des pleins pouvoirs à Pétain par une abstention volontaire. Il se retire alors à Neuvic où il fonde une entreprise de charbon de bois destinée à alimenter les gazogènes.



Le 16 juillet 1941, il est révoqué de sa fonction de maire de Neuvic par Vichy. Lors d'une visite à Neuvic, Hettier de Boislambert l'informe que le général de Gaulle attache une grande importance à son ralliement. Après l'échec d'une première tentative d'exfiltration, il réussit, en avril 1943 à gagner Londres à bord d'un avion Lysander de la RAF. Quelques jours après son arrivée, il lance à la BBC un appel à la Résistance destiné aux paysans de France.



En novembre 1943, Henri Queuille est nommé commissaire d'État du Comité de Libération nationale. Il en assume également la vice-présidence. En juin 1944, il devient ministre d'État du premier gouvernement provisoire de la République et, à ce titre, assure l'intérim de la présidence pendant les absences du général de Gaulle.



Favorable au rétablissement des institutions républicaines, Henri Queuille se consacre, dans les mois qui suivent la Libération, au relèvement et à la réorganisation du Parti radical, durement éprouvé par la guerre et l'occupation.



Il retrouve son siège au Palais Bourbon de 1948 à 1956. Il est ministre d'État en 1948 (cabinet Marie) et en 1951-52 (cabinet Pleven), ministre des Travaux publics en 1948 (cabinet Schuman), ministre de l'Intérieur en 1950-51 (cabinet Pleven puis dans son propre gouvernement), vice-président du Conseil en 1949-50 (cabinet Bidault) et en 1952-54 (cabinets Pinay, Mayer, Laniel).



Il a exercé les fonctions de président du Conseil des ministres à trois reprises.



Alors qu'il est chef du gouvernement, la France signe le Pacte atlantique. Comme ministre de l'Intérieur, il fit voter la loi des apparentements destinée à freiner l'essor du R.P.F. et à réduire l'influence des communistes. Il avait acquis la réputation d'un sage en politique. Il fut aussi ministre du tourisme (voir la liste).



Ce sont des problèmes de santé qui ont pratiquement mis fin à sa carrière ministérielle au milieu des années 1950 ; mieux portant, il aurait facilement succédé à Vincent Auriol à la présidence de la République. En décembre 1953, alors qu'à Versailles l'élection du nouveau chef de l'État s'éternisait, beaucoup espéraient qu'il finirait par se présenter pour sortir l'Assemblée de l'impasse. Plus sage que les autres, il préféra s'abstenir et vécut encore plus de seize ans.



En 1956, en désaccord avec Pierre Mendès France, il quitte le Parti radical-socialiste et fonde, avec l'aile droite de ce dernier, le Centre républicain, dirigé par le maire de Nantes, André Morice.



En raison de sa longue carrière politique, en particulier sous la IVe République, et des citations lapidaires qu'il a pu faire sur l'exercice du pouvoir, Henri Queuille (« le petit père Queuille », comme on le surnommait) a fini par devenir le symbole de l'inefficacité et du discrédit de la IVe République, empêtrée dans le régime des partis et, plus généralement, d'une certaine conception de la politique placée sous le sceau de l'impuissance fataliste et cynique.



Malgré les jugements politiques qui deviennent des vérités, il reste de Queuille : la SNCF, la première tentative d'homologation des pesticides, un soutien permanent à la mécanisation agricole et à l'électrification rurale, la création de ce qui deviendra la cinémathèque du ministère de l'Agriculture, la création de la caisse nationale de Crédit agricole, la création du génie rural, le grand développement de l'industrie du froid, le reboisement, l'essor du tourisme en Corrèze et, en hommage à la présidence de la Société nationale d'horticulture de France, une variété de roses (obtention Gaujard, 1952) qui se nomme Président Henri Queuille.



Il faut ajouter qu'il n'était nullement impopulaire auprès de l'opinion ; quand, avant l'élection présidentielle de 1953, l'Almanach du Combattant organisa un sondage auprès de ses lecteurs pour savoir quel homme politique ils souhaitaient voir à l'Élysée, Queuille arriva très largement en tête. Évidemment, beaucoup d'anciens combattants souhaitaient que fût élu un des leurs.



Henri Queuille présente la particularité d'avoir été le parrain en politique de deux hommes que l'histoire opposera à maintes reprises : en 1946 il conseille à François Mitterrand de se présenter dans la Nièvre et en 1965 il propose à Jacques Chirac de lui succéder deux ans plus tard dans sa circonscription de Corrèze.



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Origines géographiques

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