Pierre Joseph PROUDHON

Généalogie de Pierre Joseph PROUDHON

Philosophes

FrançaisNé(e) Pierre Joseph PROUDHON

Philosophe comtois

Né(e) le 15 janvier 1809 à Besançon, France , France

Décédé(e) le 19 janvier 1865 à Passy, France

Origine du nom

Variante de Prud'homme. Il s'agit au départ du nom composé "preux d'homme", qui désignait un homme loyal et sage. A aussi désigné un homme ayant beaucoup de connaissances. Le nom Proudhon est essentiellement porté dans le Doubs.

Son arbre généalogique

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Proudhon, Pierre Joseph (1809-1865), écrivain et théoricien politique français.
Prônant l’association des ouvriers plutôt que la révolution prolétarienne, adversaire des théories de Marx, il est considéré comme l’un des pères de l’anarchisme.
Contre la propriété

Né à Besançon, fils d’un tonnelier, Pierre Joseph Proudhon doit interrompre de brillantes études après la faillite de l’entreprise paternelle, et devient typographe, puis imprimeur. En 1838, il obtient une bourse d’études et s’installe à Paris, où il rencontre Marx, auquel il s’opposera plus tard, et Bakounine, sur lequel il exerce une profonde influence. Devenu journaliste, il commence à travailler à la formulation de
...   Proudhon, Pierre Joseph (1809-1865), écrivain et théoricien politique français.
Prônant l’association des ouvriers plutôt que la révolution prolétarienne, adversaire des théories de Marx, il est considéré comme l’un des pères de l’anarchisme.
Contre la propriété

Né à Besançon, fils d’un tonnelier, Pierre Joseph Proudhon doit interrompre de brillantes études après la faillite de l’entreprise paternelle, et devient typographe, puis imprimeur. En 1838, il obtient une bourse d’études et s’installe à Paris, où il rencontre Marx, auquel il s’opposera plus tard, et Bakounine, sur lequel il exerce une profonde influence. Devenu journaliste, il commence à travailler à la formulation de sa pensée politique tout en fréquentant divers cercles d’études socialistes.
La dénonciation des injustices et des abus inhérents à la propriété privée est, depuis l’Antiquité, un thème constant de la pensée sociale, y compris à l’intérieur de l’Église et dans la pensée des Lumières. Néanmoins, la critique de la propriété en tant qu’institution, à laquelle Proudhon se livre dans son premier ouvrage, Qu’est-ce que la propriété!? (1840), fait scandale dans la France bourgeoise de la monarchie de Juillet qui y perçoit une remise en cause des fondements mêmes de la société. Lecteur attentif du Discours sur l’origine de l’inégalité parmi les hommes (1755) de Jean-Jacques Rousseau, Proudhon fait de la propriété la source des dysfonctionnements frappant les rapports sociaux. Si son sens de la formule («!la propriété c’est le vol!») assure la diffusion rapide de ses idées, Proudhon est non seulement critiqué, mais aussi traduit en justice pour atteinte à l’ordre public.
Poursuivant sa critique de la propriété privée et se plaçant dans la lignée du socialisme utopique de Fourier, Proudhon envisage une société fondée sur des relations éthiques et dénonce les perversions engendrées par la propriété collective. Il s’oppose ainsi, dans le Système des contradictions économiques, ou Philosophie de la misère (1846), aux analyses de Marx, qui lui répond en publiant Misère de la philosophie (1847). Proudhon, qui jouit d’une importante notoriété dans le monde des ouvriers qualifiés, est élu à l’Assemblée nationale en 1848.

Fondements de l’autogestion
La pensée de Proudhon évolue vers le mutualisme social et s’engage dans une voie de plus en plus réformiste. En 1849, après le premier échec de sa «!banque d’échanges!» qui propose un système fondé sur des échanges de produits, il fonde une «!banque du peuple!», qui propose un crédit gratuit mais échoue également après avoir recueilli quelque 20 000 souscriptions. Emprisonné de 1849 à 1852 pour ses écrits hostiles à Louis Napoléon Bonaparte, il croit pourtant, comme en témoigne son ouvrage Révolution sociale démontrée par le coup d’État du 2 décembre 1852, que ce dernier pourrait favoriser une certaine amélioration de la condition ouvrière.
Présentant l’anarchie comme «!la condition d’existence des sociétés actuelles!», Proudhon expose dans l’Idée générale de la révolution au XIXe siècle (1851) les principes qui inspireront plus tard le syndicalisme révolutionnaire. Les grandes unités de production industrielles devraient être transformées en associations de travailleurs qui échangeraient librement leurs produits. Après la publication de son ouvrage De la justice dans la révolution et dans l’Église (1858), Proudhon est contraint à l’exil et se réfugie en Belgique.
Mutualiste du point de vue social, Proudhon est partisan du fédéralisme en politique, position qu’il défend dans un ouvrage publié en 1863 (Du principe fédératif et de la nécessité de reconstituer le parti de la révolution), à son retour en France. À sa mort, il laisse un texte qui sera publié un an plus tard intitulé De la capacité politique des classes ouvrières, où il envisage l’évolution sociale comme une destruction progressive de l’État.

Source : Microsoft Encarta 2000.



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Origines géographiques

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