Jean-Charles PICHEGRU

Généalogie de Jean-Charles PICHEGRU

Militaires Révolution, Empire et XIXe siècle

FrançaisNé(e) Jean-Charles PICHEGRU

Général Sauveur de la Patrie puis traître...

Né(e) le 16 février 1761 à Arbois, France , France

Décédé(e) le 5 avril 1804 à Paris, France

Origine du nom

Nom de famille porté dans le Jura. Mot à mot, il signifie "celui qui pique le gruau", sans doute avec le sens d'écraser, broyer. Le surnom semble donc lié à la confection de la farine ou du pain.

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

Pichegru, Charles (1761-1804), général français, qui, après s'être illustré dans les campagnes de la Révolution française, se rallia à la cause royaliste et rejoignit la conspiration de Cadoudal contre Napoléon Ier.

Un héros de la Révolution
Né près d'Arbois au sein d'une famille de paysans, Charles Pichegru fut quelque temps répétiteur de mathématiques au collège militaire de Brienne, puis s'engagea comme soldat dans l'artillerie et participa à la guerre de l'Indépendance américaine. Revenu en France, il était en garnison à Besançon lorsque la Révolution française éclata. Président du club des Jacobins de la ville, il fut élu lieutenant-colonel
...   Pichegru, Charles (1761-1804), général français, qui, après s'être illustré dans les campagnes de la Révolution française, se rallia à la cause royaliste et rejoignit la conspiration de Cadoudal contre Napoléon Ier.

Un héros de la Révolution
Né près d'Arbois au sein d'une famille de paysans, Charles Pichegru fut quelque temps répétiteur de mathématiques au collège militaire de Brienne, puis s'engagea comme soldat dans l'artillerie et participa à la guerre de l'Indépendance américaine. Revenu en France, il était en garnison à Besançon lorsque la Révolution française éclata. Président du club des Jacobins de la ville, il fut élu lieutenant-colonel d'un bataillon de volontaires. Promu général dans l'armée du Rhin en 1793, il prit l'année suivante la tête de l'armée du Nord, succédant à Hoche. Avec Jourdan, il organisa la conquête de la Belgique, puis celle des Pays-Bas, et entra à Amsterdam en janvier 1795.

Le temps des trahisons
De passage à Paris, il fut mandaté par la Convention thermidorienne pour réprimer l'insurrection jacobine de Germinal, et fut peu après nommé à la tête de la Garde nationale. En septembre, il prit le commandement de l'armée Rhin-et-Moselle pour contrer l'offensive autrichienne, et prit Mannheim en septembre. Cependant, entré en contact avec un agent royaliste, Fauche-Borel, il compromit par son inertie l'avance française, et contraignit Jourdan, en route pour Düsseldorf, à regagner la rive gauche du Rhin. Fortement soupçonné de trahison par le Directoire, Pichegru fut acculé à la démission en mars 1796, et fut nommé ambassadeur en Suède, ce qui permit d'éloigner de Paris, sans le sanctionner rigoureusement, un personnage resté très populaire.
Élu en 1797 député au Conseil des Cinq-Cents, il en fut élu président par sa majorité royaliste au mois de mai de la même année. Il fut arrêté lors du coup d'État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797) qui consacra la puissance de Barras. Déporté en Guyane, il parvint à s'en échapper et gagna Londres en juin 1798. Entré en contact avec Georges Cadoudal, gagné à son projet de conspiration royaliste, il débarqua avec lui sur les côtes normandes en janvier 1804. Arrêté à Paris en février, alors qu'il essayait de rallier à sa cause son ancien subordonné, le général Moreau, il fut retrouvé pendu dans sa cellule de la prison du Temple, le 6 avril de la même année.

Source : Microsoft Encarta 2000.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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