Truman CAPOTE

Généalogie de Truman CAPOTE

Ecrivains

AméricainNé(e) Truman Streckfus PERSONS

Écrivain américain, auteur de romans, nouvelles, reportages, portraits, récits de voyages, souvenirs d'enfance, scénarios de films et acteur

Né(e) le 30 septembre 1924 à New Orleans, Orleans Parish, Louisiana, USA , Etats-Unis d'Amérique

Décédé(e) le 25 août 1984 à Los Angeles, Los Angeles Co., California, USA

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Truman Capote, de son nom de naissance Truman Streckfus Persons, est un écrivain américain né le 30 septembre 1924 à La Nouvelle-Orléans et mort le 25 août 1984 à Los Angeles. Il est l'auteur de romans, nouvelles, reportages, portraits, récits de voyages, souvenirs d'enfance, ainsi que de deux adaptations théâtrales de ses écrits antérieurs et de deux scénarios de films.

Ses parents, Arch Persons et Lillie Mae, se marient précipitamment le 23 août 1923, à Monroeville, en Alabama. Lilie ne tarde pas à être enceinte et met au monde son enfant le 30 septembre 1924. Arch Persons
...   Truman Capote, de son nom de naissance Truman Streckfus Persons, est un écrivain américain né le 30 septembre 1924 à La Nouvelle-Orléans et mort le 25 août 1984 à Los Angeles. Il est l'auteur de romans, nouvelles, reportages, portraits, récits de voyages, souvenirs d'enfance, ainsi que de deux adaptations théâtrales de ses écrits antérieurs et de deux scénarios de films.

Ses parents, Arch Persons et Lillie Mae, se marient précipitamment le 23 août 1923, à Monroeville, en Alabama. Lilie ne tarde pas à être enceinte et met au monde son enfant le 30 septembre 1924. Arch Persons baptise son fils Truman, puis Streckfus, du nom de famille de son employeur1. Alors qu'il vit avec ses parents, le petit Truman assiste, à l'âge de 4 ans, à des scènes si violentes qu'elles le font hurler. L'enfant est souvent seul le soir et la nuit, abandonné dans des chambres d'hôtel, enfermé à clé, terrorisé. Il dira avoir vécu sa petite enfance dans la crainte permanente de l'abandon.

Alors qu'il a cinq ans, sa jeune mère le confie à ceux-là mêmes qui l'avaient recueillie orpheline : il est élevé à Monroeville, en Alabama par ses trois cousines et leur frère, tous quatre célibataires. Son enfance est heureuse, mais il a toujours ressenti douloureusement cet abandon par ses parents. À Monroeville, il a pour amie d'enfance Harper Lee qui le décrira dans son roman To Kill a Mockingbird (Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur) comme un « Merlin l'enchanteur de poche », sous les traits du personnage de Dill. Très vite, dans le voisinage, on s'aperçoit qu'il est différent : petit, efféminé, maniéré et doté d'une voix haut perchée.

Les parents du petit Truman divorcent le 9 novembre 1931. Plus tôt, dans la même année, sa mère, qui vit maintenant à New York, rencontre le Cubain Joe (Joseph) Capote. Le 24 mars 1932, elle se remarie avec lui. En 1933, sur les instances de sa mère, Truman quitte Monroeville pour New York.

En 1934, Joe Capote l'adopte légalement et Truman Persons devient Truman Capote.

À partir de 1933, il fait ses études à la Trinity School, puis, en 1936, à l'académie militaire St Johns à Ossining, dans l'État de New York, avant de revenir dans la première institution en 1937. Il fréquente un temps la Dwight School de New York, mais les Capote emménagent à Greenwich, une riche banlieue new-yorkaise. Truman entre alors à la Greenwich High School, où son professeur d'anglais, Catherine Wood, reconnaît ses talents d'écriture, le guide, le critique, le fait travailler, plaide sa cause auprès des autres professeurs pour les inciter à l'indulgence dans les matières où il est très faible6. Les Capote regagnent New York en 1942.

Diplômé du collège privé du West Side, la Franklin School, il quitte définitivement à 17 ans le système scolaire et travaille de 1941 à 1945 comme pigiste au New Yorker. Sa première nouvelle, Les murs sont froids, est publiée en 1943. L'année suivante paraissent les nouvelles Un vison à soi et Le Contour des choses. Entre-temps, Truman, qui s'est fait renvoyer du New Yorker (à la suite d'une lettre de dénonciation du poète Robert Frost pour manque de respect), est reparti dans le Sud pour se mettre à écrire La Traversée de l'été, un roman qui reste inachevé. En 1945, il loue une chambre d'hôtel à La Nouvelle-Orléans et commence à écrire Les Domaines hantés, renouant avec la nature, les paysages et certains personnages de son enfance.

En juin 1945, à l'époque de la publication de Miriam dans le magazine Mademoiselle, il rencontre William S. Burroughs : Mademoiselle et Harper's Bazaar sont les deux magazines qui publient ses nouvelles, le New Yorker les juge trop audacieuses. Les directeurs littéraires de ces magazines (Mary Louise Aswell pour Harper's Bazaar et George Davis pour Mademoiselle), des personnages influents de l'époque, détectent avant tous les autres le talent exceptionnel du jeune homme et ce dernier retient aussitôt l'attention du milieu littéraire new-yorkais.

En 1946, le jeune homme trouve refuge à Yaddo, une résidence qui accueille écrivains, musiciens et artistes, dans l'État de New York. Il y rencontre Newton Arvin, un professeur de lettres de grande valeur. Pendant les deux ans que dure leur liaison, il passe chaque week-end auprès de celui qui lui donnera la formation qu'il n'a pas reçue à l'université. Il lui rend plus tard hommage en disant qu'Arvin a été « son » Harvard.

Par ailleurs, la vie de famille chez les Capote est orageuse. Fréquentes et violentes, les crises d'éthylisme de sa mère obligent Truman à quitter l'appartement de Park Avenue. Il loue pour quelques mois un deux-pièces à Brooklyn.

Représentant de l'écrivain new-yorkais des années 1950 et 1960, Truman Capote a laissé une œuvre importante dans la littérature américaine du XXe siècle. Pour Norman Mailer, Truman Capote est « aussi acerbe qu'une vieille fille de soixante ans, mais à sa façon c'est un petit mec qui a des couilles... et l'écrivain le plus parfait de ma génération : il écrit les meilleures phrases, où chaque terme, chaque rythme est soigneusement pesé. Je n'aurais pas trouvé deux mots à changer à Petit déjeuner chez Tiffany, qui s'impose déjà comme un classique de la littérature américaine. » Pour William Styron : « C'était un maître incontesté du verbe... Il avait le don de faire chanter et même danser les mots, de provoquer le rire, de vous donner le frisson, vous toucher le cœur. »



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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