Léon NOËL

Généalogie de Léon NOËL

Résistants 1939-1945, Ambassadeurs, diplomates, hauts fonctionnaires

FrançaisNé(e) Léon Philippe Jules Arthur NOËL

Conseiller d'Etat, Préfet du Haut-Rhin, Ambassadeur de France, Député, premier Président du Conseil constitutionnel

Né(e) le 28 mars 1888 à Paris, France , France

Décédé(e) le 6 août 1987 à Toucy, France

Origine du nom

Désigne en principe un enfant né pendant la période de Noël. Peut aussi être en catalan une contraction de Novell (= nouveau, voir aussi à Nou).

Son arbre généalogique

Signaler une erreur

Ce formulaire vous permet de signaler une erreur ou un complément à la généalogie suivante : Léon NOËL (1888)

Plus d'informations

Léon Philippe Jules Arthur Noël est un diplomate et homme politique français, né le 28 mars 1888 à Paris, mort le 6 août 1987 dans la propriété Les Monins à Toucy (Yonne). Haut fonctionnaire puis ambassadeur avant-guerre, il représente le ministère des Affaires étrangères lors de la négociation d'armistice dans la clairière de Rethondes en mai 1940 qu'il refuse de signer. Engagé dans la Résistance, gaulliste, il sera le premier président du Conseil constitutionnel de la Ve République de 1959 à 1965.



Issu de la haute bourgeoisie, fervent catholique, fils d’un conseiller d'État, Léon Noël est docteur en droit en 1912. Auditeur au Conseil d'État en 1913, il est, de 1912 à 1914, chef de cabinet de Maurice Colrat de Montrozier, député et ministre. Il retourne au Conseil d’État où il est maître des requêtes de 1924 à 1926, chef adjoint du cabinet du ministre de l'Interieur en 1921 et chef du cabinet civil du général Guillaumat, ministre de la Guerre, en 1926[1].

...   Léon Philippe Jules Arthur Noël est un diplomate et homme politique français, né le 28 mars 1888 à Paris, mort le 6 août 1987 dans la propriété Les Monins à Toucy (Yonne). Haut fonctionnaire puis ambassadeur avant-guerre, il représente le ministère des Affaires étrangères lors de la négociation d'armistice dans la clairière de Rethondes en mai 1940 qu'il refuse de signer. Engagé dans la Résistance, gaulliste, il sera le premier président du Conseil constitutionnel de la Ve République de 1959 à 1965.



Issu de la haute bourgeoisie, fervent catholique, fils d’un conseiller d'État, Léon Noël est docteur en droit en 1912. Auditeur au Conseil d'État en 1913, il est, de 1912 à 1914, chef de cabinet de Maurice Colrat de Montrozier, député et ministre. Il retourne au Conseil d’État où il est maître des requêtes de 1924 à 1926, chef adjoint du cabinet du ministre de l'Interieur en 1921 et chef du cabinet civil du général Guillaumat, ministre de la Guerre, en 1926[1].



Il est Délégué général du Haut-commissariat de la République française en Rhénanie en 1927, puis il devient préfet du Haut-Rhin en 1930. Directeur de la Sûreté générale et Secrétaire général du Ministère de l'Intérieur en 1931 puis directeur de cabinet du président du conseil Pierre-Étienne Flandin, son cousin, puis de Pierre Laval en 1932, il est ensuite ministre plénipotentiaire en Tchécoslovaquie de 1932 à 1935. Il devient en janvier 1935 le premier secrétaire général de la présidence du Conseil. Il est ensuite ambassadeur de France en Pologne de 1935 à 1939 .



Appelé en juin 1940 à siéger, comme représentant des Affaires étrangères, dans la Commission d'armistice que dirige le général Huntziger, il refusera d'apposer son paraphe au bas des armistices franco-allemand et franco-italien signés dans la clairière de Rethondes et à Rome en présence de Hitler et du général Badoglio.



Nommé Délégué Général dans les territoires occupés le 9 juillet 1940, il démissionna dix jours plus tard et se rallie à de Gaulle en 1943. Il devient sous l'Occupation l'un des chefs de file intellectuels de la Résistance parisienne et nationale, notamment en organisant régulièrement chez lui, dans son appartement du 41 rue Saint-Dominique, des réunions clandestines. Il passe ainsi la guerre entre Paris et Toucy dans l'Yonne. Après la guerre, Il devient membre du conseil d'administration de plusieurs sociétés : Rhône-Poulenc, la société Esso-Standard, les Chemins de fer du Midi et diverses sociétés d'assurances.



Il rallie le RPF en 1947, préside sa commission des affaires étrangères, est nommé membre de la commission administrative puis siège à son conseil de direction et se fait élire député RPF de l’Yonne de 1951 à 1955. Il devient aussi président du groupe RPF à l'assemblée[2] . Il écrit Notre dernière chance c’est-à-dire de Gaulle. Il est le premier Président du Conseil constitutionnel de 1959 à 1965. Il émet des doutes sur la constitutionnalité du projet de révision de la Constitution visant à instaurer l’élection du président de la République au suffrage universel direct sans passer par la voie parlementaire.



Dans ses Mémoires d’espoir, de Gaulle écrit à son propos : « Tout ce que peut offrir une vaste expérience juridique, administrative, diplomatique et politique, quand elle est jointe à la valeur d'un esprit d'envergure et l'ardeur d'un patriote, Léon Noël l'apporte aux avis qu'il me donne sur le fonctionnement de nos nouvelles institutions. »



Membre en 1944 puis président en 1958 de l’Académie des sciences morales et politiques.



Membre de la Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne en 1927, il en devient président (1946-1956) puis président d'honneur jusqu'à sa mort.



Il est un grand ami de la poétesse Marie Noël (1883-1967) (sans lien de parenté).



Ami de Charles de Gaulle (1890-1970).







© Copyright auteur(s) de Wikipédia - Cet article est sous licence CC BY-SA 3.0

 

Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

Chargement en cours... Une erreur est survenue lors du chargement de la carte.