Jeanne WEBER

Généalogie de Jeanne WEBER

Meurtriers

FrançaisNé(e) Jeanne MOULINET

Tueuse en série

Né(e) le 7 octobre 1874 à Paimpol, France , France

Décédé(e) le 5 juillet 1918 à Fains-Véel, France

Origine du nom

Le nom désigne un petit moulin, c'est un toponyme très fréquent dans beaucoup de régions. Comme nom de famille, on le rencontre surtout dans l'Orne et les départements voisins, dans l'Allier et dans la Gironde.

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

Jeanne Weber, née Moulinet le 7 octobre 1874 à Kérity, aujourd'hui quartier de Paimpol (Côtes-d'Armor), et morte le 5 juillet 1918 à Fains-Véel (Meuse), est une tueuse en série française. Surnommée « l'Ogresse de la Goutte-d'Or », du nom du quartier de Paris où elle commit ses forfaits, elle a étranglé dix enfants, dont les siens. Condamnée en 1910, elle fut internée et meurt d'une crise de néphrite dans sa cellule huit ans plus tard.

Jeanne est née en Bretagne dans un petit village de pêcheurs. Elle quitte la maison familiale pour Paris à l'âge de 14
...   Jeanne Weber, née Moulinet le 7 octobre 1874 à Kérity, aujourd'hui quartier de Paimpol (Côtes-d'Armor), et morte le 5 juillet 1918 à Fains-Véel (Meuse), est une tueuse en série française. Surnommée « l'Ogresse de la Goutte-d'Or », du nom du quartier de Paris où elle commit ses forfaits, elle a étranglé dix enfants, dont les siens. Condamnée en 1910, elle fut internée et meurt d'une crise de néphrite dans sa cellule huit ans plus tard.

Jeanne est née en Bretagne dans un petit village de pêcheurs. Elle quitte la maison familiale pour Paris à l'âge de 14 ans. Elle exerce divers petits boulots jusqu'à son mariage en 1893 avec Jean Weber, un camionneur réputé pour son alcoolisme. Deux de ses enfants sont retrouvés morts, sans explication apparente.

Le 2 mars 1905, Weber garde la progéniture de sa belle-soeur, lorsqu'une des deux enfants, âgée de 18 mois, tombe soudainement malade et meurt. D'étranges contusions sur le cou ne sont pas remarquées par le médecin. Jeanne continue de garder d'autres enfants qui meurent subitement de convulsions ou de morts subites inexpliquées.

Le 25 mars de la même année, elle garde Germaine, âgée de sept ans, qui est la fille de son frère. Celle-ci est alors victime d'une crise subite de « suffocation », accompagnée de marques rouges sur la gorge. L'enfant survit à cet épisode, jusqu'au lendemain, second jour de garde de Weber. La diphtérie aurait emporté l'enfant, mais les marques de strangulation sont une nouvelle fois passées sous silence.

Le 5 avril 1905, Weber invite deux de ses belles-soeurs à dîner. Elle reste à la maison avec son neveu Maurice âgé de dix ans, alors que les autres femmes sont parties faire des courses. À leur retour, elles trouvent Maurice haletant sur le lit, la gorge tachée d'ecchymoses, et Jeanne debout sur lui avec une expression folle sur son visage. Une plainte est déposée, et le procès de Weber s'ouvre le 29 janvier 1906. Weber est accusée de huit meurtres (dont ses trois enfants, Lucie Alexandre et Poyatos Marcel). Le médecin légiste du parquet de la Seine le Dr Socquet et le professeur de médecine légale de la faculté de Paris Léon Thoinot qui se penchent sur l'assassinat par étouffement, concluent à des morts naturelles. Bénéficiant de ce viatique et de la défense de son avocat maître Henri-Robert, Jeanne Weber est acquittée, acclamée, présentée par la presse comme une victime.

Relâchée, elle change de nom et se fait appeler Mme Glaise. Elle part s'installer dans l'Indre, où elle travaille dans un hôpital pour enfants à Fontgombault. Puis, rejoint l'Eure, où elle est employée à la maison d'enfants à Caillouet-Orgeville, dirigée par des amis qui ont cherché à « rattraper les torts que la justice a infligés à une femme innocente ». Travaillant sous le nom de « Marie Lemoine », elle continue à tuer des enfants.

De retour à Paris, Weber est arrêtée pour vagabondage et brièvement incarcérée à l'asile de Nanterre, mais les médecins la libèrent car « saine d'esprit ». Elle s'engage dans la prostitution, se trouve un nouveau conjoint et s'installe dans une auberge de Commercy en 1908. Un peu plus tard, Jeanne est surprise en train d'étrangler le fils de l'aubergiste, dix ans, Marcel Poirot, avec un mouchoir ensanglanté.

Arrêtée, Weber est déclarée folle le 25 octobre 1908 et expédiée à l'asile de Maréville, puis à celui de Fains-Véel (près de Bar-le-Duc). « Créditée » d'au moins dix meurtres, elle survit dix ans en captivité, avant de mourir d'une crise de folie le 5 juillet 1918.

Un épisode des Procès témoins de leur temps diffusé en 1978 sur Antenne 2, fut consacré à Jeanne Weber.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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