Charles Antoine MORAND

Généalogie de Charles Antoine MORAND

Militaires Révolution, Empire et XIXe siècle

FrançaisNé(e) Charles Alexis Louis Antoine MORAND

Participa à la bataille de Waterloo

Né(e) le 4 juin 1771 à Pontarlier, France , France

Décédé(e) le 2 septembre 1835 à Paris, France

Origine du nom

C'est un ancien nom de baptême, issu du nom de personne latin Maurandus, formé lui-même sur Maurus de maurus = noir comme un maure). Le nom Morand est très répandu en Savoie. La variante Morant est fréquente dans le Nord-Pas-de-Calais.

Son arbre généalogique

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Charles Antoine Louis Alexis Morand était un général de division français et lieutenant-général, comte, Pair de France, commandant en chef de l'un des corps de la grande armée, aide-de-camp de Napoléon Ier, colonel général des chasseurs à pied de la Garde impériale, commandeur de la Couronne de fer et de l'Ordre de Saint-Henri de Saxe ; né le 4 juin 1771 à Largillat-Montbenoît et mort le 2 septembre 1835 à Paris.



Ce général a été de toutes les campagnes de l'Empire.
...   Charles Antoine Louis Alexis Morand était un général de division français et lieutenant-général, comte, Pair de France, commandant en chef de l'un des corps de la grande armée, aide-de-camp de Napoléon Ier, colonel général des chasseurs à pied de la Garde impériale, commandeur de la Couronne de fer et de l'Ordre de Saint-Henri de Saxe ; né le 4 juin 1771 à Largillat-Montbenoît et mort le 2 septembre 1835 à Paris.



Ce général a été de toutes les campagnes de l'Empire.



Il était entré tout jeune dans la carrière du barreau : À peine diplômé en droit (1791), il s'enrôle dans le 2e bataillon du district de Pontarlier. Capitaine en août 1792, puis lieutenant-colonel de son bataillon en septembre, il se distingue dans l’armée du Rhin, puis à l’armée du Nord.



Il fut nommé commandant du 7e bataillon des volontaires du Doubs. Il prit une part glorieuse au siège du Quesnoy, au blocus de Maubeuge, au combat de Wattignies, à la bataille d'Hondschoote. Incorporé avec son bataillon dans la 88e demi-brigade, Morand fit les campagnes de l'an III et de l'an IV aux armées du Rhin et de Sambre-et-Meuse, et ensuite en Italie et en Orient.



Blessé en 1794, il retourne un temps à la vie civile. Il est envoyé en Italie (1797-1798), puis participe à la campagne d'Égypte avec la division Desaix. Il est présent aux Pyramides (21 juillet 1798) et est nommé chef de brigade provisoire sur le champ de bataille par Napoléon Bonaparte.



Le 21 fructidor an VII, il fut nommé adjudant-général et investi par Kléber du commandement de la province de Djerjeh. Le 18 fructidor an VIII, il reçut le grade de général de brigade. À son retour en France, il commanda le département du Morbihan, et reçut en l'an XI le commandement d'une brigade d'infanterie à l'armée des côtes de l'Océan. Lors de la campagne de 1805, il se bat à Austerlitz, la brigade Morand faisait partie du corps d'armée du maréchal Soult et participe à l'assaut du Pratzen.



Lors de la campagne de 1806, il commande la 1re division du corps de Davout. Il participe à Auerstaedt (14 octobre 1806), à Golymin et à Eylau (8 février 1807). Il reste sous le commandement de Davout pour la campagne de 1809 et participe aux batailles d'Abensberg, d'Eckmühl, de Ratisbonne, et de Wagram (5 et 6 juillet 1809).



Il est nommé gouverneur de Hambourg le 13 juillet 1810 et le demeure jusqu'au 3 mars 1812. Il participe à la campagne de Russie et se bat à Smolensk et à la Moskova. Il y est blessé à la mâchoire. Lors du passage de la Bérézina, il fait passer les débris de sa division avec la musique en tête. Adjoint de Bertrand à la 1re division du IVe corps pour la campagne d'Allemagne (1813), il participe aux batailles de Lützen et de Bautzen. Sa conduite à Dennewitz permet d'éviter l'écrasement du corps de Ney.



Il est de nouveau à Wartenbourg, à Lindenau et à Leipzig. Son rôle est important lors de la bataille de Hanau (30-31 octobre 1813). Nommé gouverneur de Mayence, il défend la place et ne la remet que le 4 mai 1814. Rallié aux Cent-Jours, il est fait pair de France ; il commande un élément de la Vieille Garde à Waterloo (18 juin 1815) et reprend le village de Plancenoit.



Condamné à mort par contumace, il s'exile en Pologne, patrie de sa femme où toute sa famille le suivit. En 1816, le 20 août, il fut condamné à mort, par contumace, par un conseil de guerre, réuni à La Rochelle ; mais il arriva à l'improviste à Strasbourg, se constitua prisonnier, parut devant le conseil de guerre et fut glorieusement acquitté. Acquitté, il est réintégré dans l'armée avec le même grade.



Il resta dans la retraite jusqu'au mois d'août 1830. Il reçut alors le grand cordon de la Légion-d'Honneur qui lui avait été accordé en 1815 par l'Empereur et le commandement de la division militaire de Besançon. Nommé Pair de France une deuxième fois le 11 octobre 1832, il meurt à Paris le 2 septembre 1835.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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