Jean-Pierre MARIELLE

Généalogie de Jean-Pierre MARIELLE

Acteurs & comédiens

FrançaisNé(e) Jean-Pierre MARIELLE

Acteur

Né(e) le 12 avril 1932 à Paris , France

Décédé(e) le 24 avril 2019 à Saint-Cloud , France

Origine du nom

Diminutif de Marie, le nom est surtout porté dans les Ardennes. Autre forme : Mariel (24, 29, 62).

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

Jean-Pierre Marielle est le fils de Georges Marielle, industriel qui dirige une entreprise agro-alimentaire et de Louise Marielle, une mère couturière vivant à Précy-le-Sec où il a grandi. Ses premières expériences d'acteur remontent au lycée de Dijon où il monte quelques pièces de Tchekhov avec ses camarades. Il voulait initialement étudier la littérature mais l’un de ses professeurs l’encourage plutôt à devenir comédien de théâtre. Il monte à Paris, se présente au Centre d'Art Dramatique de la rue Blanche et intègre le Conservatoire national. Il s'y lie d’amitié avec Jean-Paul Belmondo et Jean Rochefort, au sein de la « bande du Conservatoire », et en sort avec le second prix de comédie classique en 1954. D'abord stagiaire au Théâtre Français, il joue ensuite sur de petites scènes de la Rive gauche, puis est engagé dans la Compagnie Grénier-Hussenot.



Ses débuts consistèrent en quelques rôles sur les planches avec la compagnie Grenier-Hussenot, notamment dans des pièces de Pinter, et quelques petites apparitions sur grand écran à la fin des années 1950, avec sa voix particulière lui donnant les moyens de jouer des personnages plus âgés. Mais, déçu par ses premiers rôles au cinéma, il se tourna un moment vers le cabaret.

...   Jean-Pierre Marielle est le fils de Georges Marielle, industriel qui dirige une entreprise agro-alimentaire et de Louise Marielle, une mère couturière vivant à Précy-le-Sec où il a grandi. Ses premières expériences d'acteur remontent au lycée de Dijon où il monte quelques pièces de Tchekhov avec ses camarades. Il voulait initialement étudier la littérature mais l’un de ses professeurs l’encourage plutôt à devenir comédien de théâtre. Il monte à Paris, se présente au Centre d'Art Dramatique de la rue Blanche et intègre le Conservatoire national. Il s'y lie d’amitié avec Jean-Paul Belmondo et Jean Rochefort, au sein de la « bande du Conservatoire », et en sort avec le second prix de comédie classique en 1954. D'abord stagiaire au Théâtre Français, il joue ensuite sur de petites scènes de la Rive gauche, puis est engagé dans la Compagnie Grénier-Hussenot.



Ses débuts consistèrent en quelques rôles sur les planches avec la compagnie Grenier-Hussenot, notamment dans des pièces de Pinter, et quelques petites apparitions sur grand écran à la fin des années 1950, avec sa voix particulière lui donnant les moyens de jouer des personnages plus âgés. Mais, déçu par ses premiers rôles au cinéma, il se tourna un moment vers le cabaret.



Vie privée :



Il est nommé Chevalier de la Légion d'honneur en 1992 et est promu Officier en avril 2007.

Il est marié (en quatrièmes noces) à l’actrice Agathe Natanson depuis le 4 octobre 2003 et a un fils d’une union précédente.

C’est un grand amateur de jazz et de New York.



Carrière :



Après un premier film en 1957, Charmants Garçons, sa carrière cinématographique commence véritablement dans les années 1960. À la suite de l'échec de Climats en 1962, il tente sa chance au cabaret au côté de Guy Bedos avant de retourner au cinéma. D'abord voué aux seconds rôles (notamment dans Faites sauter la banque ou Le Diable par la queue), il s'impose comme un acteur de premier plan et compte dans sa filmographie un nombre important de classiques, parmi lesquels Les Galettes de Pont-Aven, Que la fête commence, La Valise, Coup de torchon, Uranus, Tous les matins du monde ou plus récemment Les Âmes grises. Alternant films grand public et films d'auteurs, il est devenu une référence dans le cinéma français.



Il a obtenu des rôles un peu plus consistants dans les années 1960, dans des films tels que Faites sauter la banque (1963), jouant aux côtés de Louis de Funès, Week-end à Zuydcoote (1964), Un monsieur de compagnie (1965) et surtout Le diable par la queue (1969), où le réalisateur Philippe de Broca lui donna l’occasion d’exprimer tout son talent. Mais sa popularité explosa vraiment au cours des années 1970 où il apparut dans beaucoup de comédies notamment dans Sex-shop (1972) de Claude Berri dans lequel il incarne un dentiste vicieux fort en gueule, La Valise (1973) de Georges Lautner où il incarne un espion israélien qui tente de rejoindre la France dans la valise diplomatique à travers des pays arabes, Comment réussir quand on est con et pleurnichard (1974) de Michel Audiard, On aura tout vu (1976) de Georges Lautner où il incarne un savoureux producteur de films pornographiques, Calmos (1976) de Bertrand Blier considéré comme un véritable pamphlet anti-féministe et Cause toujours... tu m'intéresses ! (1979) de Édouard Molinaro où il donne la réplique à son amie de toujours, Annie Girardot.



Mais ce sont des rôles dramatiques qui lui apportèrent une grande notoriété dans la profession, notamment dans Que la fête commence (1974) de Bertrand Tavernier où il incarne un Marquis de Pontcallec grandiloquent, Les Galettes de Pont-Aven (1975) de Joël Séria, film devenu culte dans lequel il explose littéralement dans le rôle d'un citoyen banal en quête d'identité et de bonheur, cette performance lui vaudra une nomination en tant que meilleur acteur à la première cérémonie des César, Un moment d'égarement (1977) de Claude Berri où il incarne un rôle difficile de père de famille tombant amoureux de la fille de son meilleur ami, et enfin Coup de torchon (1981) de Bertrand Tavernier, il y incarne à la fois un proxénète ordurier et son frère militaire, cette double composition lui vaudra une seconde nomination aux César, cette fois-ci en tant que second rôle.



Les années 1980 sont marquées par de multiples comédies où Marielle excelle, notamment dans Signes extérieurs de richesse (1983) ou Hold-up (1985), mais il prouve une fois de plus son aisance de la registre dramatique notamment dans Les mois d'avril sont meurtriers (1987) de Laurent Heynemann dans lequel incarne un flic désabusé et suicidaire, sa prestation lui permettra d'être récompensé au MystFest. Durant cette décennie, on retiendra aussi Quelques jours avec moi (1988) de Claude Sautet, dans lequel il incarne face à Daniel Auteuil et Sandrine Bonnaire, un personnage qui se révèle d'une profonde humanité, avec à la clé une nouvelle nomination pour le César du meilleur acteur dans un second rôle.



Les années 1990 marquent un tournant dans la carrière de l'acteur, il est considéré par beaucoup comme un mercenaire du cinéma français (c'est son ami Bernard Blier qui le qualifiait ainsi). Il tourne notamment Uranus (1990) de Claude Berri réunissant une distribution de premier choix, à ses côtés Gérard Depardieu, Michel Blanc, Philippe Noiret, Fabrice Luchini, Gérard Desarthe, Daniel Prévost et Michel Galabru, Marielle y incarne un ingénieur hypocrite rongé de remords dans ses actions durant la Seconde Guerre mondiale.



En 1991, il tourne le film le plus important de sa carrière : Tous les matins du monde réalisé par Alain Corneau. Il s'agit de l'un des chefs-d'œuvre du réalisateur, adapté de Pascal Quignard, qui pose des questions existentielles sur l'art, la musique et l'émotion. Jean-Pierre Marielle y incarne Jean de Sainte-Colombe, violiste veuf et janséniste, refusant les honneurs de Versailles et les sollicitations de Louis XIV pour vivre en reclus à la campagne avec ses deux filles avant qu'il n'accepte, malgré lui, de recevoir un élève nommé Marin Marais, interprété à la fois par Guillaume et Gérard Depardieu. Le film attire plus de 2 millions de spectateurs en salles et devient le succès inattendu de 1991 avec Delicatessen de Jean-Pierre Jeunet. Tous les matins du monde est récompensé par le Prix Louis-Delluc 1991 et sept Césars en 1992. Néanmoins, à la surprise générale, le César du meilleur acteur n'est pas attribué à Marielle, grand favori, mais à Jacques Dutronc pour sa composition de Vincent van Gogh dans le film éponyme réalisé par Maurice Pialat.

Il est une nouvelle fois nommé pour le César du meilleur acteur dans un second rôle en 1993 pour sa prestation dans Max et Jérémie de Claire Devers.



En 1996, il livre une performance hilarante aux côtés de ses deux amis Jean Rochefort et Philippe Noiret dans la comédie Les Grands Ducs, où il interprète un acteur « has-been » râleur et dézingué. Bien que le film n'ait pas rencontré le succès escompté à l'époque, il devient au fil du temps un film culte.

En 1999, il joue son propre rôle dans le film Les Acteurs de Bertrand Blier dans lequel il donne la réplique à André Dussollier et Jacques Villeret, eux-mêmes dans leur propres rôles.

En 2005, on le retrouve aux côtés de Jacques Villeret et Denis Podalydès dans Les Âmes grises où il interprète un procureur mystérieux et austère mêlé à deux meurtres.

En 2007, il joue le rôle d'un homme voulant éternellement rester jeune et ne pensant qu'à faire le beau auprès de femmes bien plus jeunes que lui dans Faut que ça danse !, ce qui lui vaudra une nouvelle nomination pour le César du meilleur acteur.



Il a également effectué une brillante carrière sur les planches et a reçu un Molière du meilleur comédien en 1994 pour son interprétation dans Le retour de Harold Pinter.



Il fait partie de ces grands acteurs à avoir de nombreuses fois été nommé aux César (sept fois au total) sans jamais remporter le prix. Lui-même revendique de ne jamais avoir assisté à la cérémonie et déclare : « Les César ? J'en ai rien à foutre, je ne suis pas un acteur de tombola. L'important, c'est devant la caméra. C'est servir un auteur, en découvrir un nouveau ».



En 2014, il est membre du comité de soutien à la candidature d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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