Ghislaine MARCHAL

Généalogie de Ghislaine MARCHAL

Victimes

FrançaisNé(e) Ghislaine de RENTY

Victime d'un assassinat attribué par erreur à son jardinier, Omar Raddad

Né(e) le 18 février 1926 à Versailles, Yvelines , France

Décédé(e) le 23 juin 1991 à Mougins, Alpes-Maritimes , France

Son arbre généalogique

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L'affaire Omar Raddad a commencé avec le meurtre de Ghislaine Marchal, tuée en 1991 dans sa villa La Chamade, sur les hauteurs de Mougins (Alpes-Maritimes). Deux inscriptions en lettres de sang « OMAR M'A TUER » [sic], trouvées sur la scène du crime, ont conduit la justice à inculper Omar Raddad, le jardinier de la victime, malgré ses protestations d'innocence. Défendu par Me Jacques Vergès, il a été condamné en 1994 à dix-huit ans de réclusion criminelle, avant de bénéficier, en 1996, d'une grâce partielle accordée par le président Jacques Chirac. Néanmoins, le jardinier continue à se battre pour faire réviser sa condamnation.



Cette affaire est restée célèbre en raison du mystère entourant le scénario du crime. Le corps de Ghislaine Marchal avait en effet été retrouvé dans la cave de la villa, dont la porte d’accès était bloquée de l’intérieur. Du fait des terribles blessures ayant entraîné son décès, Ghislaine Marchal avait-elle pu trouver le temps et la force de se barricader dans la cave et d’écrire ces mots sur les portes avant de mourir ? Ou bien, si les inscriptions sont d’origine criminelle, comment le (les) meurtrier(s) aurai(en)t-il(s) pu ressortir par la porte métallique tout en la bloquant de l’intérieur ?

...   L'affaire Omar Raddad a commencé avec le meurtre de Ghislaine Marchal, tuée en 1991 dans sa villa La Chamade, sur les hauteurs de Mougins (Alpes-Maritimes). Deux inscriptions en lettres de sang « OMAR M'A TUER » [sic], trouvées sur la scène du crime, ont conduit la justice à inculper Omar Raddad, le jardinier de la victime, malgré ses protestations d'innocence. Défendu par Me Jacques Vergès, il a été condamné en 1994 à dix-huit ans de réclusion criminelle, avant de bénéficier, en 1996, d'une grâce partielle accordée par le président Jacques Chirac. Néanmoins, le jardinier continue à se battre pour faire réviser sa condamnation.



Cette affaire est restée célèbre en raison du mystère entourant le scénario du crime. Le corps de Ghislaine Marchal avait en effet été retrouvé dans la cave de la villa, dont la porte d’accès était bloquée de l’intérieur. Du fait des terribles blessures ayant entraîné son décès, Ghislaine Marchal avait-elle pu trouver le temps et la force de se barricader dans la cave et d’écrire ces mots sur les portes avant de mourir ? Ou bien, si les inscriptions sont d’origine criminelle, comment le (les) meurtrier(s) aurai(en)t-il(s) pu ressortir par la porte métallique tout en la bloquant de l’intérieur ?



La condamnation du jardinier a soulevé une vive controverse, en France comme au Maroc, son pays d’origine, la défense critiquant la manière dont l’instruction a été conduite et contestant notamment les conclusions de l’autopsie et des analyses graphologiques. Après la condamnation, Me Vergès déclarera que l’origine maghrébine de l’accusé avait pu jouer contre lui, ce qui suscita l’indignation de l’avocat de la partie civile, Henri Leclerc, vice-président de la Ligue des Droits de l’Homme.



L'inscription en lettres de sang : « OMAR M'A TUER » trouvée sur la scène du crime est restée emblématique de cette affaire criminelle, qui compte parmi les plus marquantes des années 1990.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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