Pierre LOUYS

Généalogie de Pierre LOUYS

Ecrivains, Poètes

FrançaisNé(e) Pierre LOUIS

Ecrivain et poète, ami de Gide, connu pour ses textes erotiques en particulier

Né(e) le 10 décembre 1870 à Ghent, Belgium , Belgique

Décédé(e) le 6 juin 1925 à Paris, France

Origine du nom

Nom de personne d'origine germanique, Hlodowig (hlodo = renommée + wig = combat). Chez les Mérovingiens, la forme équivalente était Chlodowic, qui a donné Clovis. Très répandu dans toute la France, le patronyme est particulièrement répandu en Lorraine (54, 88).

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

Pierre Louis, dit Pierre Louÿs, né à Gand, Belgique, étudie à l'École alsacienne de Paris, et se lie d'amitié avec son condisciple, André Gide.
Oscar Wilde disait de lui: «il est trop beau pour n'être qu'un homme,qu'il prenne garde aux dieux». Dès l'âge de 18 ans,Pierre Louýs commence à rédiger des textes érotiques. Très tôt attiré par le monde des lettres, il se lie d'abord au Parnasse. À dix-neuf ans, il rencontre Leconte de Lisle et épouse la plus jeune fille de José Maria de Heredia, Louise.
Trois années plus tard, il fait partie de l'école symboliste.
...   Pierre Louis, dit Pierre Louÿs, né à Gand, Belgique, étudie à l'École alsacienne de Paris, et se lie d'amitié avec son condisciple, André Gide.
Oscar Wilde disait de lui: «il est trop beau pour n'être qu'un homme,qu'il prenne garde aux dieux». Dès l'âge de 18 ans,Pierre Louýs commence à rédiger des textes érotiques. Très tôt attiré par le monde des lettres, il se lie d'abord au Parnasse. À dix-neuf ans, il rencontre Leconte de Lisle et épouse la plus jeune fille de José Maria de Heredia, Louise.
Trois années plus tard, il fait partie de l'école symboliste. Ami des lettres, écrivain,poètemusicien, critique, linguiste, esthète, érotomane,dandy,photographe,il est l'ami de Debussy, Gide, Farrère, Apollinaire, Sarah Bernhardt, Henri de Régnier, Paul Valéry, François Coppée, Mallarmé,etc...
En 1892, il écrit un sonnet à Mallarmé à l'occasion de son cinquantième anniversaire. Un an plus tôt, il avait fondé une revue, La Conque, où furent publiés des textes de Gide, Mallarmé, Paul Valéry et Verlaine. Il y publia aussi ses premiers vers érotiques et précieux, avant de les réunir dans le recueil Astarté (1893). Sous la forme de poèmes lyriques grecs, ce sont de courtes pièces précieuses, teintées d'un léger érotisme.
Son deuxième recueil, Les Chansons de Bilitis (1894) est resté célèbre en tant que supercherie littéraire: Louÿs mystifie la critique en le prétendant traduit du grec en les attribuant à une poétesse de l'âge lyrique. Du Parnasse et du symbolisme le jeune esthète a d'abord retenu la sensualité païenne et le goût de la beauté. De ces descriptions de paysages, de ces scènes tendrement érotiques se dégage un paganisme calme. Debussy composa un accompagnement pour trois des chansons du recueil: La Flûte de Pan, La Chevelure, Le tombeau des Naïades. Son premier roman, Aphrodite, moeurs antiques (1896), exprime le culte de la beauté formelle. Ce roman séduit d'abord par son aspect licencieux, sa peinture de la volupté rappelle les oeuvres décadentistes et son esthétisme rappelle celui des parnassiens, la justesse de l'érudition et la finesse des observations psychologiques, si elles ne donnent pas au livre son unité, légitiment pleinement le succès qu'eut ce tableau de moeurs alexandrines. Il fut adapté pour la scène lyrique en 1906.
Deux autres romans: la Femme et le pantin (1898) et Psyché (resté inachevé), ont pour cadre l'époque contemporaine. Le thème de l'amour sensuel y reste cependant prédominant: le premier met en scène une femme fatale avec une très grande intensité dramatique et décrit les ravages de la passion sur un homme. L'écriture dépouillée et l'exotisme (le roman se passe en Espagne) concourent à faire de ce livre le chef-d'oeuvre de Pierre Louÿs. Il dit y adopter une attitude de moraliste qui, dépeignant le drame de l'amour passionnel, voudrait libérer le corps, par une sensualité détachée du sentimentalisme. Un mélodrame, Conchita, en fut tiré en 1911 par Zingarini et Vaucaire, sur une musique de Richard Zandonai, puis un film de Sternberg, The Devil is a Woman, en 1935, avec Marlène Dietrich. Le deuxième, Psyché transpose dans le monde moderne les amours mythiques du dieu de l'Amour et de l'Âme. C'est dans l'Orient hellénisé que Louÿs croit trouver le modèle idéal du culte lucide de la beauté et de l'amour. Il tente de saisir cette forme d'amour, complet dans son immatérialité. La visée moralisatrice de l'oeuvre de Louÿs y est sensible.
Louÿs écrivit encore Les Aventures du roi Pausole (1901), conte satirique libertin, divertissement inspiré des conteurs galants du XVIIIe siècle, livre de libertinage pour le plaisir du texte. On lui doit aussi un grand poème, Pervigilium mortis (1916). Jusque dans sa correspondance avec Paul Valéry, Pierre Louÿs restera toujours l'esthète païen qu'il était dans sa jeunesse, cultivant la beauté et l'amour.

(source : http://www3.sympatico.ca/pier.g/louys.htm)



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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