Paul LE FLEM

Généalogie de Paul LE FLEM

Compositeurs

FrançaisNé(e) Marie Paul Achille Auguste LE FLEM

Compositeur Français

Né(e) le 18 mars 1881 à Radon, France , France

Décédé(e) le 31 juillet 1984 à Tréguier, France

Origine du nom

Assez fréquent dans les Côtes-d'Armor, le nom correspond au breton "flemm", qui désigne un aiguillon, un dard. Reste à comprendre la raison du surnom, ce qui est moins évident."

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

Orphelin à douze ans, Le Flem fut un brillant élève du lycée de Brest et apprit en autodidacte les rudiments de la musique. Joseph Farigoul, chef de la Musique des Équipages de la Flotte, après avoir entendu ses petites pièces, qu'il juge prometteuses, l'incite à gagner Paris dès 1899 pour s'inscrire au Conservatoire. Il obtint également une licence de philosophie à la Sorbonne, où il suivit les cours d'Henri Bergson. En 1902, il partit comme précepteur à Moscou et y apprit le russe. Dix-huit mois plus tard, il s'inscrivit à la Schola Cantorum, où il étudia avec d'Indy et Roussel. En 1923, succédant à Roussel, il devint professeur de contrepoint jusqu'en 1939 et eut pour élèves Erik Satie et André Jolivet. De 1905 à 1913, il composa ses premières ?uvres importantes et connut alors une période créatrice extrêmement féconde qui s'interrompit avec sa mobilisation durant la Grande Guerre. De 1921 à 1937, il assura la critique musicale au quotidien Com?dia et reconnut le talent d'Igor Stravinski et de Darius Milhaud. D'une intelligence vive et d'une grande ouverture d'esprit, il défendit toute ?uvre ayant retenu son attention, fût-elle éloignée de ses goûts. Il sut cependant toujours payer sans ostentation un tribut à ses origines bretonnes, par exemple en s'inscrivant au mouvement artistique breton des années 30, les Seiz Breur. Évitant les querelles d'écoles, de nationalité ou de génération, il n'hésita pas à envoyer son élève André Jolivet travailler auprès d'Edgard Varèse, alors totalement méprisé. Parallèlement, il exerça comme chef de ch?ur et pédagogue. Il se remit à composer en 1936 et dut s'arrêter en 1975 du fait de sa cécité.





...   Orphelin à douze ans, Le Flem fut un brillant élève du lycée de Brest et apprit en autodidacte les rudiments de la musique. Joseph Farigoul, chef de la Musique des Équipages de la Flotte, après avoir entendu ses petites pièces, qu'il juge prometteuses, l'incite à gagner Paris dès 1899 pour s'inscrire au Conservatoire. Il obtint également une licence de philosophie à la Sorbonne, où il suivit les cours d'Henri Bergson. En 1902, il partit comme précepteur à Moscou et y apprit le russe. Dix-huit mois plus tard, il s'inscrivit à la Schola Cantorum, où il étudia avec d'Indy et Roussel. En 1923, succédant à Roussel, il devint professeur de contrepoint jusqu'en 1939 et eut pour élèves Erik Satie et André Jolivet. De 1905 à 1913, il composa ses premières ?uvres importantes et connut alors une période créatrice extrêmement féconde qui s'interrompit avec sa mobilisation durant la Grande Guerre. De 1921 à 1937, il assura la critique musicale au quotidien Com?dia et reconnut le talent d'Igor Stravinski et de Darius Milhaud. D'une intelligence vive et d'une grande ouverture d'esprit, il défendit toute ?uvre ayant retenu son attention, fût-elle éloignée de ses goûts. Il sut cependant toujours payer sans ostentation un tribut à ses origines bretonnes, par exemple en s'inscrivant au mouvement artistique breton des années 30, les Seiz Breur. Évitant les querelles d'écoles, de nationalité ou de génération, il n'hésita pas à envoyer son élève André Jolivet travailler auprès d'Edgard Varèse, alors totalement méprisé. Parallèlement, il exerça comme chef de ch?ur et pédagogue. Il se remit à composer en 1936 et dut s'arrêter en 1975 du fait de sa cécité.





Les ?uvres de Le Flem révèlent l'influence de la musique du XVIe siècle, du folklore breton et, surtout, de Debussy.



Dans ses ?uvres de jeunesse, il composa surtout pour les instruments, notamment une Sonate pour violon et piano, un Quintette avec cordes et quatre grandes pièces pour piano : Par Landes, Par Grèves, Vieux Calvaire et Avril. Pour l'orchestre, il composa une Symphonie, une Fantaisie avec piano solo, Les Voix du Large et, inspiré par un cantique breton, Pour les Morts (1913). Outre quelques mélodies et ch?urs, il écrivit Aucassin et Nicolette (1909), accompagnement pour représentation d'ombres chinoises transcrit pour la scène en 1924.



Les ?uvres de la maturité mirent fin à une période d'inactivité créatrice de près de vingt ans et concernèrent surtout l'art lyrique. En 1938, il composa son premier opéra, Le Rossignol de Saint-Malo, qui fut créé à l'Opéra-comique en 1942. Son deuxième opéra, La Clairière des Fées (1944), ne fut jamais joué. Il tira de La Magicienne de la mer (1954), qui fut un échec, deux Interludes, rares pages instrumentales créées durant cette époque, avec la 2e Symphonie (1956).



Durant sa vieillesse, Le Flem composa des ouvrages vocaux (Morvenn le Gaélique et Hommage à Rameau), une ?uvre atonale, le Concertstück pour violon et orchestre (1964), une 3e Symphonie (1971), une 4e Symphonie (1975), La Maudite, opéra jamais représenté et ses Préludes pour orchestre (inachevés, 1976).



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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