Fernand LECHANTEUR

Généalogie de Fernand LECHANTEUR

Acteurs & comédiens

FrançaisNé(e) Fernand Léon Auguste LECHANTEUR

Professeur et homme de lettres, célébrité locale en Normandie

Né(e) le 20 juin 1910 à Agon-Coutainville, France , France

Décédé(e) le 7 mai 1971 à Caen, France

Origine du nom

Surtout porté dans la Manche et le Calvados (variante : Lechanteux), a sans doute désigné un chantre d'église. Autre possibilité : surnom donné à celui qui chante souvent.

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

Linguiste et ethnologue de formation, professeur d'allemand (agrégé en 1939), proviseur du lycée Le Verrier de Saint-Lô, puis du lycée Malherbe de Caen, Fernand Lechanteur a écrit une œuvre imposante en normand, langue en faveur de laquelle il ne cessa de militer et dont il mit au point l'orthographe actuelle, en s'inspirant de Georges Métivier.

Il est le fondateur, avec notamment André Louis, de l'association et de la revue Parlers et traditions populaires de Normandie (1968), et l'auteur entre autres du Billet de Gilles (chroniques signées Maître Gire, dans L'Écho de la Manche 1948-1949), La Normandie traditionnelle (rassemblement des chroniques publiées dans La Presse de la Manche de 1953 à 1961, édité en 1983). Il écrivit Det Skandinaviske Normandie (« La Normandie scandinave », dans le quotidien Samtiden, Oslo 1948), et Es set vents du Cotentin (1972), offrit environ six articles à Terre normande (revue créée en 1946 par Raymond Lelièvre). Il participa également à la revue Le Mois à Caen.

Il signait également Maître Gire (nom d'un aïeul tisserand), Björn af Hringefirði (« l'Ours du Mont-Saint-Michel »), Samuel (du norrois Samval : « choix »), S.T. ou H.T. (Samuel ou Hague Trancheleu, jeu de mot entre la Hague et Hagi : « briser, hacher, taillader »).

...   Linguiste et ethnologue de formation, professeur d'allemand (agrégé en 1939), proviseur du lycée Le Verrier de Saint-Lô, puis du lycée Malherbe de Caen, Fernand Lechanteur a écrit une œuvre imposante en normand, langue en faveur de laquelle il ne cessa de militer et dont il mit au point l'orthographe actuelle, en s'inspirant de Georges Métivier.

Il est le fondateur, avec notamment André Louis, de l'association et de la revue Parlers et traditions populaires de Normandie (1968), et l'auteur entre autres du Billet de Gilles (chroniques signées Maître Gire, dans L'Écho de la Manche 1948-1949), La Normandie traditionnelle (rassemblement des chroniques publiées dans La Presse de la Manche de 1953 à 1961, édité en 1983). Il écrivit Det Skandinaviske Normandie (« La Normandie scandinave », dans le quotidien Samtiden, Oslo 1948), et Es set vents du Cotentin (1972), offrit environ six articles à Terre normande (revue créée en 1946 par Raymond Lelièvre). Il participa également à la revue Le Mois à Caen.

Il signait également Maître Gire (nom d'un aïeul tisserand), Björn af Hringefirði (« l'Ours du Mont-Saint-Michel »), Samuel (du norrois Samval : « choix »), S.T. ou H.T. (Samuel ou Hague Trancheleu, jeu de mot entre la Hague et Hagi : « briser, hacher, taillader »).

Deux de ses textes, Manoun des Hâots-Vents et Es set vents, ont été mis en musique par l'association Magène en 1989 et 1994.

Un monument à sa mémoire, de 32 pierres levées en granit, agencé en forme d'esnèque, gravées notamment en Fuþark et simili-runes, fut inauguré le 9 mai 1976, à la Mielle de la pointe d'Agon, entre la Sienne et le Mont Saint-Michel.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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