John KERRY

Généalogie de John KERRY

Personnalités politiques américaines

AméricainNé(e) John Forbes KERRY

Homme politique américain

Né(e) le 11 décembre 1943 à Aurora, Colorado, USA , Etats-Unis d'Amérique (80 ans)

Origine du nom

Le nom Kerry est anglais, c'est une variante de Kendrick, correspondant à l'ancien nom de personne Cenric, formé des racines "cyne" (= royal) et "ric" (= puissant). Concernant John Kerry, il convient cependant de préciser que ses ancêtres, qui vivaient en Tchécoslovaquie, s'appelaient Kohn (diminutif de Konrad), et que sa famille a changé de nom au début du XXe siècle.

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

John Forbes Kerry (11 décembre 1943) est un sénateur américain du Massachusetts et un ancien candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine de 2004 vaincu par le président sortant, George W. Bush.

John Kerry est né à l'hôpital militaire Fitzsimmons d'Aurora dans le Colorado, à côté de Denver où son père, Richard Kerry, était traité pour une tuberculose. Peu après la naissance de John, la famille retourne dans son État d'origine, le Massachusetts. Il y reçoit une éducation catholique.

Le grand-père paternel de John Kerry, Frederick A. Kerry (né Fritz Köhn) est d'origine austro-hongroise. Né à Horni Benesov en
...   John Forbes Kerry (11 décembre 1943) est un sénateur américain du Massachusetts et un ancien candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine de 2004 vaincu par le président sortant, George W. Bush.

John Kerry est né à l'hôpital militaire Fitzsimmons d'Aurora dans le Colorado, à côté de Denver où son père, Richard Kerry, était traité pour une tuberculose. Peu après la naissance de John, la famille retourne dans son État d'origine, le Massachusetts. Il y reçoit une éducation catholique.

Le grand-père paternel de John Kerry, Frederick A. Kerry (né Fritz Köhn) est d'origine austro-hongroise. Né à Horni Benesov en Autriche-Hongrie, il grandit à Mödling (une petite ville près de Vienne en Autriche). Sa grand-mère paternelle, Ida Loewe, naît à Budapest en Hongrie. Tous deux d'origine juive, Fritz et Ida se convertissent au catholicisme en 1901, changent leur nom en Kerry et quittent l'Europe en 1905. John Kerry n'apprit que tard la véritable identité de son grand-père. Frederick et sa femme élèvent leurs enfants, dont Richard, le père de John Kerry, dans la religion catholique.

Le père de John Kerry naît en 1915 au Massachusetts. Avocat, il travaille entre autres pour le département d'État des États-Unis. Pendant la Seconde Guerre mondiale Richard Kerry était pilote d'essai dans l'Army Air Corps. La mère de John, Rosemary Forbes Kerry, est française, née à Paris. Elle a grandi en France, et la famille Forbes possède toujours une maison en Bretagne. Richard rencontre Rosemary alors qu'il visite Saint-Briac en 1937.

Le grand-père maternel de John Kerry, James Grant Forbes, naît à Shanghaï en Chine, où la famille Forbes a construit sa fortune dans l'opium et les échanges avec la Chine. J.G. Forbes épouse Margaret Tyndal Winthrop, issue d'une vieille famille de la Nouvelle-Angleterre.

John Kerry a un frère, Cameron, avocat à Boston, qui s'est converti au judaïsme et a récemment œuvré en Israël en faveur de la campagne présidentielle de son frère auprès des américains expatriés. Il a aussi deux sœurs, Diane et Peggy.

Durant son enfance, John Kerry et ses parents passent souvent les vacances d'été dans la maison familiale de Saint-Briac, « Les Essarts », où il fréquente longuement son cousin germain Brice Lalonde, homme politique français, fils de la sœur de Rosemary Forbes. Détruite par les Allemands qui en firent un de leurs quartiers généraux lors de la Seconde Guerre mondiale, la propriété fut reconstruite en 1954.

La famille Kerry déménageant souvent, John connaît beaucoup d'écoles. À l'âge de onze ans, alors que ses parents habitent au Canada, John part étudier dans un internat au Japon

En 1958, alors que ses parents sont à Montréal, il s'inscrit à l'école Saint Paul de Concord dans le New Hampshire, grâce au soutien financier de sa tante Clara Winthrop, qui couvre ses frais de scolarité que le salaire de son père ne lui permet pas de prendre en charge. C'est là qu'il obtient son diplôme en 1962. Durant ces quatre ans, il développe ses talents d'orateur et se découvre un goût prononcé pour la politique. Durant son temps libre, il joue au hockey et à la crosse avec un camarade de classe, Robert Mueller, qui deviendra directeur du FBI. Il joue aussi de la basse dans le groupe de l'école, The Electras, qui réalise un album en 1961. Seules 500 copies sont produites et en 2004, l'une d'elles s'est vendue sur eBay pour 2 551 dollars.

En 1959, Kerry crée le groupe John Winant à Saint Paul. Le but de ce groupe est d'organiser des débats sur l'actualité. Ce groupe existe encore aujourd'hui. Il semblerait que c'est à cette époque qu'il commence à s'intéresser à John Fitzgerald Kennedy, signant même ses articles « J.F.K. ». C'est en novembre 1960 qu'il donne sa première conférence politique, en soutien à l'élection de Kennedy à la Maison Blanche.

En 1962, John Kerry se porte volontaire pour la campagne sénatoriale d'Edward Kennedy. Sa petite amie du moment, Janet Jennings Auchinloss, est la demi-sœur de Jacqueline Kennedy et l'invite à passer quelque temps dans la propriété familiale des Kennedy, où il rencontre le président John F. Kennedy pour la première fois.
En 1962, Kerry entre à l'université de Yale. Il y obtient un bachelor's degree en sciences politiques en 1966. Il pratique également le football européen, le hockey, la crosse et l'escrime par équipe, il prend de plus des cours d'aviation. Pour obtenir des revenus supplémentaires durant l'été, il charge des camions chez un épicier et vend des encyclopédies au porte à porte.

Au cours de sa première année à Yale, John Kerry devient président de la Yale Political Union, ce qui lui donne la possibilité de s'impliquer notamment dans le mouvement des droits civiques et le programme de Nouvelle frontière de Kennedy. Sous la houlette de Rollin Osterweis, professeur d'histoire et entraîneur au débat, Kerry remporte de nombreux concours à travers le pays. En mars 1965, alors que la Guerre du Viêt Nam bat son plein, il remporte le prix Ten Eyck du meilleur orateur pour un discours critique à l'encontre de la politique étrangère américaine. Grâce à son talent, il est choisi pour le discours de fin d'année de sa promotion.

En avril 1965, John Kerry rejoint la société des Skull and Bones à l'invitation de son ami John Shattuck. Les deux présidents George Bush et G.W. Bush sont également membres de ce groupe très privé, dont on ne peut être membre que sur invitation.

Kerry épouse Julia Thorne en 1970, ils ont deux enfants : Alexandra (née le 5 septembre 1973) et Vanessa (née le 31 décembre 1976). Alexandra Kerry termine ses études de cinéma en 2004. Vanessa, diplômée de l'université Philips Academy et de Yale, poursuit ses études de médecine à Yale. Elle est très active dans la campagne de son père aux élections présidentielles de 2004.

En 1982, Julia Thorne, qui souffre de dépression nerveuse, demande le divorce, qui est prononcé le 25 juillet 1988. Le mariage est officiellement annulé par l'Église catholique en 1997. Elle écrira, dans son livre sur la dépression, A Change of Heart : « Après 14 ans en tant que femme de politicien, je n'associais la politique qu'à la colère, la peur et la solitude ». Julia Thorne épouse en secondes noces Richard Charlesworth, un architecte, et vit au Montana, où elle s'implique dans des groupes locaux militant pour la défense de l'environnement. Elle a formellement affiché son soutien à la candidature présidentielle de Kerry en 2004.

Entre son premier et son second mariage, Kerry est souvent vu en compagnie d'actrices, notamment Morgan Fairchild et Catherine Oxenberg.

Kerry se remarie le 26 mai 1995 avec Teresa Simões-Ferreira Heinz, républicaine modérée et interprète pour les Nations unies, veuve du Sénateur de Pennsylvanie H. John Heinz III. Présentés l'un à l'autre lors d'un meeting en 1990, Kerry et Heinz se retrouvent après la mort de John Heinz en 1992 au Sommet de la Terre à Rio de Janeiro. Teresa, née le 5 octobre 1938 au Mozambique de parents portugais, est naturalisée américaine en 1971. Ayant comme Kerry fait ses études un peu partout dans le monde (Afrique du Sud, Suisse, États-Unis…) elle parle couramment 5 langues (anglais, portugais, espagnol, français et italien) et constitue un atout considérable dans la campagne de John Kerry aux élections présidentielles de 2004, notamment auprès de la communauté hispanique. Elle abandonne le parti républicain pour le parti démocrate en 2003.

John Kerry préside le Comité de campagne sénatorial du Parti Démocrate de 1987 à 1989. Il est réélu au Sénat en 1990, 1996 et 2002. Son mandat actuel prend fin le 3 janvier 2009.

En 2003 et 2004, John Kerry s'impose face à nombreux de ses rivaux démocrates, parmi lesquels le sénateur John Edwards, l'ancien gouverneur du Vermont Howard Dean et le général Wesley K. Clark. Il remporte ainsi les primaires au sein du parti démocrate pour se présenter contre George W. Bush. Le 6 juillet 2004, il annonce officiellement le choix de John Edwards comme co-listier.

Une controverse éclata lors de la campagne en raison de l'appui de Kerry au mouvement pro-choix. De confession catholique, un évêque américain menaça de lui priver des sacrements. Le pape Benoît XVI a déclaré à ce sujet que de tels représentants politiques s'étaient eux-mêmes excommuniés de l'Église [1]. Il est à noter que dans la doctrine catholique, être privé des sacrements est équivalent à être condamné à l'enfer.

Le lendemain de l'élection du 2 novembre, John Kerry reconnaît sa défaite auprès de George W. Bush alors qu'il reste des bulletins provisoires devant être contrôlés dans l'Ohio, estimant que ceux-ci ne suffiraient pas à inverser le résultat du vote. George W. Bush qualifie son geste d'élégant. John Kerry évite ainsi que soit réitérée la critique portée contre les États-Unis suite aux comptages effectués en Floride lors de l'élection présidentielle en 2000.
En 2006, Kerry mena une campagne nationale active pour soutenir les candidats démocrates lors des élections de mi-mandats. Partisan d'un calendrier de retrait des soldats américains d'Iraq, il refusa cependant de soutenir Joseph Lieberman lors des primaires démocrates du Connecticut avant d'apporter son soutien à son adversaire, le candidat démocrate anti-guerre Ned Lamont (finalement battu par Lieberman en novembre 2006).

Quelques jours avant les élections de mi-mandats, la blague ratée de Kerry prononcée devant des étudiants californiens sur les mauvais élèves qui finissent soldats en Iraq embarrassèrent tellement son camp qu'il mit un terme à sa campagne nationale.

Le 24 janvier 2007, il annonçait qu'il ne briguerait pas l'investiture démocrate pour la prochaine présidentielle en 2008.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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