Herbert HOOVER

Généalogie de Herbert HOOVER

Chefs d'Etat

AméricainNé(e) Herbert Clark HOOVER

31e (1929-1933) Président des États-Unis

Né(e) le 10 août 1874 à West Branch, Iowa, USA , Etats-Unis d'Amérique

Décédé(e) le 20 octobre 1964 à New York, New York, USA

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Hoover naît le 10 août 1874 dans une famille Quaker de West Branch, dans l'État de l'Iowa. Son père Jesse Hoover meurt en 1880, sa mère Hulda Minthorn, en 1884. Après leurs décès, Hoover vit à Newberg, dans l'État de l'Oregon.



Durant l'été 1885, Bert Hoover, alors âgé de 11 ans, prend un train de l'Union Pacific vers l'ouest, à destination l'Oregon. Il emporte deux pièces de 10 cents cousues dans ses vêtements et un baluchon contenant les spécialités culinaires de sa tante Hannah. Il est attendu à l'autre extrémité du continent par son oncle, John Minthorn, médecin et directeur d?école. Hoover le décrivit plus tard comme un « homme d'apparence sévère mais, à l'instar de tous les Quakers, doté d'un bon fond ».

...   Hoover naît le 10 août 1874 dans une famille Quaker de West Branch, dans l'État de l'Iowa. Son père Jesse Hoover meurt en 1880, sa mère Hulda Minthorn, en 1884. Après leurs décès, Hoover vit à Newberg, dans l'État de l'Oregon.



Durant l'été 1885, Bert Hoover, alors âgé de 11 ans, prend un train de l'Union Pacific vers l'ouest, à destination l'Oregon. Il emporte deux pièces de 10 cents cousues dans ses vêtements et un baluchon contenant les spécialités culinaires de sa tante Hannah. Il est attendu à l'autre extrémité du continent par son oncle, John Minthorn, médecin et directeur d?école. Hoover le décrivit plus tard comme un « homme d'apparence sévère mais, à l'instar de tous les Quakers, doté d'un bon fond ».



Pendant ses six années dans l'Oregon, Hoover apprend à se débrouiller seul. « Mon ambition d'enfant était, quel que soit l'endroit, de gagner ma vie sans aucune aide ». Employé de bureau dans la compagnie de son oncle, la Oregon Land, il apprend la comptabilité et la dactylographie tout en suivant des cours du soir dans une école de commerce. Grâce à sa maîtresse d?école, Mlle Jane Gray, il découvre les romans de Charles Dickens et de Walter Scott. David Copperfield, l'histoire d?un orphelin obligé de se débrouiller seul dans la vie resta, toute son existence, un de ses livres favori.



À l?automne 1891, Hoover s?inscrit à l?Université de Stanford de Palo Alto, Californie. Il s'y fait remarquer plus souvent en dehors de la classe qu?à l?intérieur en gérant l?équipe de baseball et celle de football ; il ouvre une blanchisserie et s?occupe d?une agence de conférenciers. Il s?associe avec d?autres étudiants pauvres contre les plus riches et est élu, contre son gré, trésorier de l?association des étudiants. Il rembourse la dette de 2000 $ de cette association envers le gouvernement.



Hoover paye ses études en faisant de la dactylographie pour son professeur de géologie John Casper Branner, qui lui obtient aussi un emploi d'été pour cartographier les monts Ozark dans l'Arkansas. C'est dans le laboratoire de géologie de Branner qu'il rencontre Lou Henry, la fille d'un banquier née à Waterloo (Iowa) en 1874. Lou partage son amour de la nature et son penchant pour l'indépendance. « Ce qui est important ce n'est pas ce que les autres pensent de vous mais ce que vous ressentez au plus profond de vous même » disait elle à ses amies d'université.



Hoover obtient son diplôme trois mois avant ses 21 ans en mai 1895. Il quitte Stanford avec 40 $ en poche et aucun emploi en vue mais il a une identité, une profession libérale et une fiancée. De plus, pour l'orphelin de West Branch, Stanford devient sa famille d'adoption ? un endroit auquel il a l'impression d'appartenir.



En 1899, il épouse sa petite amie de Stanford, Lou Henry. Ils partent pour la Chine, où il travaille dans une entreprise privée en tant qu'ingénieur en chef. En juin 1900, la révolte des Boxers surprend le couple Hoover à T'ien-Tsin. Pendant presque un mois le campement se trouve pris sous la mitraille. Alors que sa femme travaille dans les hôpitaux, Hoover dirige la construction de barricades et, une fois, risque même sa vie pour sauver des enfants chinois.



Lassé de travailler uniquement pour l'argent Hoover s'intéresse à l'humanitaire, poussé par ses penchants Quakers. L'opportunité se présente en août 1914 avec l'assassinat de l'archiduc d'Autriche-Hongrie François Ferdinand qui donne libre cours aux rivalités entre les nations européennes. La Première Guerre mondiale commence et peu d'Américains y sont préparés. Environ 120 000 compatriotes de Hoover se retrouvent coincés du mauvais côté de l'Atlantique sans argent et un peu perdus.



Le 3 août, Hoover reçoit un appel à l'aide de l'Ambassadeur des États-Unis au Royaume-Uni, Walter Hines Page. En moins de vingt-quatre heures, cinq cent volontaires se rassemblent dans la salle de bal de l'hôtel Savoy transformée en une immense cantine et en un centre de distribution de nourriture, de vêtements, de billets de bateau et d'argent. « Je ne m'en suis pas rendu compte sur le moment, mais le 3 août 1914 j'ai mis un terme à ma carrière d'ingénieur pour me lancer sur la pente glissante de la vie publique. »



Pendant les semaines qui suivent, Hoover aide aussi bien le Chef Plume Blanche de Pawhuska, Oklahoma que des héritières couvertes de bijoux à rentrer au pays. Lorsque l'une d'entre-elle lui demande un engagement certifiant que son navire ne serait pas attaqué par un sous-marin allemand au milieu de l'océan, Hoover s'exécute !



Hoover et neuf autres ingénieurs prêtent 1 500 000 $ à des voyageurs désespérés. À 400 $ près cette somme fut complètement remboursée ce qui confirme la confiance que le Grand Ingénieur (son surnom) avait dans la moralité des Américains. Selon Hoover, « La différence entre une dictature et une démocratie est simple : les dictateurs organisent à partir du haut vers le bas, les démocraties travaillent à partir de la base vers le haut ».



Coincée entre les baïonnettes allemandes et le blocus britannique, la Belgique, en 1914, se retrouve au seuil de la famine. On demande à Hoover de venir au secours du petit royaume qui dépend à 80 % des importations pour ses besoins en nourriture. Hoover est obligé d'abandonner sa carrière prometteuse d'ingénieur des mines. Il réfléchit pendant quelques jours et déclare finalement à l'un de ses amis « Au diable la fortune ! ». Il prend la responsabilité de l'immense tâche à deux conditions ? ne pas recevoir de salaire et avoir carte blanche pour organiser et gérer ce qui allait devenir la Commission d'aide à la Belgique.



Cette commission devient de facto une république indépendante avec son drapeau, sa flotte, ses usines, ses ateliers et son réseau ferré. Le budget mensuel de 12 000 000 $ provient de donations et de subventions gouvernementales. Plus d'une fois Hoover s'engage personnellement sur des montants dépassant ses capacités de remboursement. Il est le premier à faire une navette diplomatique en traversant la mer du Nord 40 fois pour persuader les belligérants, à Londres comme à Berlin, de laisser les vivres atteindre les victimes de la guerre. Il apprend aussi aux Belges, pour qui le maïs servait à nourrir le bétail, à se nourrir avec du pain fait de farine de maïs. Au final, la commission sauve 10 000 000 de personnes de la famine.



Les crises se succèdent tous les jours. Les Britanniques le soupçonnent d'être un espion allemand. Les Allemands expulsent des jeunes travailleurs de la Commission, y compris un commandant de l'Armée du salut, sur la base de soupçons similaires. Dans son pays, le sénateur Henry Cabot Lodge veut mettre Hoover en examen pour relations avec l'ennemi. Theodore Roosevelt lui promet de calmer Lodge avec ce conseil « le courage politique se révèle dans la fonction pas dans les journaux. »



Malgré ces obstacles Hoover s'entête, achète du riz en Birmanie, du maïs en Argentine, des haricots en Chine et du blé, de la viande et du lard aux États-Unis. Bien avant l'Armistice de 1918 il est un héros, et selon l'ambassadeur Walter Hines Page « un petit homme simple, modeste et énergique qui a débuté sa carrière en Californie et la terminera au paradis. »



Après l'entrée en guerre des États-Unis, le président Woodrow Wilson nomme Hoover à la tête du ministère de l'agriculture. Il réussit à faire baisser la consommation des vivres nécessaires à l'Europe tout en évitant le rationnement dans son pays. Il assure ainsi l'approvisionnement des Alliés.



Après l'Armistice, Hoover, membre du Conseil économique suprême et directeur de l'Administration de l'aide américaine, organise des cargaisons de vivres à destination des millions d'affamés d'Europe centrale. Il étend cette aide à la Russie bolchévique frappée par la famine en 1921. Quand un critique lui demande si cela n'aide pas le bolchévisme, Hoover réplique « Vingt millions de personnes meurent de faim, quelle que soit leur appartenance politique, elles seront nourries ! »



Hoover est un ministre du commerce efficace dans le gouvernement des présidents Warren G. Harding et Calvin Coolidge entre le 5 mars 1921 et le 21 août 1928, et après avoir dirigé les secours suite aux inondations du Mississippi en 1927, il devient le candidat du Parti républicain le 14 juin 1928. Il déclare alors : « les Américains sont aujourd'hui plus près de vaincre la pauvreté que n'importe quelle autre nation dans l'histoire ». Il remporte les élections le 6 novembre avec une marge confortable du vote populaire.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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