Jean GUITTON

Généalogie de Jean GUITTON

Ecrivains, Philosophes

FrançaisNé(e) Jean GUITTON

Académicien, écrivain et philosophe

Né(e) le 18 août 1901 à Saint-Étienne, France , France

Décédé(e) le 21 mars 1999 à Paris, France

Origine du nom

Très répandu dans l'Ouest (44, 85, 79), c'est un nom de personne d'origine germanique, Witto, formé sur la racine wid (= bois). Variante : Guiton (79, 49). Diminutifs : Guitonneau, Guitonnet, Guittoneau, Guittonneau, Guittonnet.

Son arbre généalogique

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Philosophe français, représentant de la pensée catholique contemporaine. Né à Saint-Étienne, Jean Guitton obtint son agrégation de philosophie en 1923 et soutint en 1933 sa thèse, marquée par la pensée de Maurice Blondel, sur le Temps et l’éternité chez Plotin et saint Augustin. Condamné à la Libération pour son Journal de captivité (1943), il dut attendre 1955 pour devenir professeur à la Sorbonne. En 1961, il fut élu à l’Académie française.

Jean Guitton développa sa pensée à partir d’une double certitude. L’une concerne les bouleversements et les crimes de l’histoire récente, qui doivent être intégrés dans les
...   Philosophe français, représentant de la pensée catholique contemporaine. Né à Saint-Étienne, Jean Guitton obtint son agrégation de philosophie en 1923 et soutint en 1933 sa thèse, marquée par la pensée de Maurice Blondel, sur le Temps et l’éternité chez Plotin et saint Augustin. Condamné à la Libération pour son Journal de captivité (1943), il dut attendre 1955 pour devenir professeur à la Sorbonne. En 1961, il fut élu à l’Académie française.

Jean Guitton développa sa pensée à partir d’une double certitude. L’une concerne les bouleversements et les crimes de l’histoire récente, qui doivent être intégrés dans les réflexions contemporaines (la Pensée et la Guerre, 1969), car l’humanité ne peut plus entretenir l’espoir d’un progrès généralisé s’étendant au développement des techniques et des valeurs. L’explosion de la bombe atomique à Hiroshima, en 1945, fit basculer l’humanité dans une nouvelle phase, et il faut développer un Nouvel Art de penser (1946), capable de répondre aux angoisses suscitées par ces forces de destruction.

L’autre conviction de Jean Guitton, exprimée dans le Temps et l’éternité chez Plotin et saint Augustin (1955), consiste à admettre que le Tout existe avant les parties de ce Tout. Il applique cet axiome à la vie humaine, dont il estime, dans son autobiographie (Un siècle, une vie, 1988), que le sens préexiste, en quelque sorte, aux événements qui le forment. Jean Guitton aborde le Siècle qui s’annonce (1997) avec la certitude que «nous sommes déjà ce que nous serons».

Dans le Nouvel Éloge de la philosophie (1977), Jean Guitton plaide en faveur de la reconnaissance des différences humaines et des valeurs. Ennemi de toute uniformisation, il estime que «le contraste est la condition d’une expérience originale». Si la connaissance abstraite est, à ses yeux, le plus souvent nuisible, le Travail intellectuel (1951) a une valeur parce qu’il permet de relier les connaissances les unes aux autres et de faire de l’ensemble des expériences vécues une expérience acquise, sur laquelle se forme la personnalité.

Penseur chrétien, animé par le désir de vivre une Philosophie de la Résurrection (1978), Jean Guitton inscrit sa pensée entre l’Amour humain (1948) et l’Amour divin (1971).

Source (texte): Encyclopédie Microsoft Encarta® 98



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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