Généalogie de LE LORRAIN
Peintres
Né(e) Claude GELLEE
Peintre
Né(e) en 1600 à Chamagne , France
Décédé(e) le 23 novembre 1682 à Rome , Italie
Origine du nom
Nom rencontré en Belgique, en Picardie et en Lorraine. Désigne sans doute celui qui habite un lieu-dit portant le même nom (= terre exposée au gel). La variante Gelée est plutôt normande.
Son arbre généalogique
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Rome, où Claude arrive en 1613, est à l'avant-garde en matière de paysage. Dans l'atelier d'Agostino Tassi, son premier maître, il découvre les innovations d'Annibale Carrache et du Dominiquin, le jeune artiste voit également les paysages ... Malgré les récits de son biographe, Sandrart, la vie de Claude Gellée, dit le Lorrain, est mal connue. On sait qu'il partit pour Rome à l'âge de treize ans, et qu'il s'y établit définitivement en 1627. Un séjour à Naples, entre 1617 et 1621, un autre à Nancy, en 1625, semblent être les seules ruptures d'une vie entièrement consacrée à l'art.
Rome, où Claude arrive en 1613, est à l'avant-garde en matière de paysage. Dans l'atelier d'Agostino Tassi, son premier maître, il découvre les innovations d'Annibale Carrache et du Dominiquin, le jeune artiste voit également les paysages du Flamand Paulus Bril (1554-1626) et de l'Allemand Adam Elsheimer (1578-1610), sur lesquels, pour la première fois, semble-t-il, la campagne paraît animée du souffle même d'une vie indépendante et cosmique. En rassemblant ainsi les traditions italiennes et nordiques, le Lorrain atteindra à un langage pictural sensible et raffiné où le rendu de la lumière devient la préoccupation majeure. Devançant les impressionnistes, il s'attache à traduire la poésie des différentes heures de la journée (Port de mer au coucher du soleil, 1644, Port de mer au lever du soleil, 1674). Le thème de la mer, qu'il a découverte à Naples, celui du port que lui a révélé Bril, s'unissent dans des compositions vaporeuses et poétiques. Les premières œuvres où s'affirme réellement sa personnalité datent des années 1630. Le Siège de La Rochelle par Louis XIII (1628) et le Pas de Suze forcé par Louis XIII (1629) sont des œuvres importantes qui retiennent par la délicatesse de leurs tons.
Vers 1630, Claude connaît le succès: Philippe IV d'Espagne lui commande une suite de grands tableaux (l'Embarquement de sainte Séraphine, l'Embarquement de sainte Paule, etc.). Il commence alors son Liber Veritatis, registre de 95 dessins, où il condense dans d'admirables études l'essentiel de son œuvre peinte.
Vers 1640, une transformation s'opère dans son style, le paysage ne s'ordonne plus que sur la seule échappée lumineuse du centre de la composition, fleuve ou mer, qui n'en prennent que plus d'importance (Paysage avec Apollon et Mercure, vers 1645). Dans sa dernière période, comme pour une ultime concentration, le peintre se limite à deux ou trois œuvres par an sur lesquelles la noblesse de l'idéal classique paraît s'unir au raffinement du métier. Au fil des années, sa longue carrière de paysagiste acquiert une nouvelle dimension. Si, à ses débuts, il aimait à décrire avec minutie, aux différentes heures du jour, une nature foisonnante et somptueuse, il accorde avec les années une place croissante au soleil et à la lumière qui enveloppe les scènes. Ses dernières œuvres sont de magnifiques poèmes métaphysiques sur la grandeur de la nature où, avec pudeur et noblesse, il expose désormais une conception idéale du monde, dans des scènes graves qui paraissent comme hors du temps et baignées par la paix de l'âme.
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Origines géographiques
La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.
