Jean FILLIOL

Généalogie de Jean FILLIOL

Militants, syndicalistes

FrançaisNé(e) Jean FILIOL

Militant nationaliste, collabo, milicien et tortionnaire

Né(e) le 12 mai 1909 à Bergerac, Dordogne , France (114 ans)

Origine du nom

Filiol : Surtout porté dans la Haute-Loire (également 15, 42), le nom correspond à l'occitan "filhòl" (= filleul). Avec le même sens : Filliol (Savoie). Filhol, Fillol, Fillols : Correspond au français "filleul", avec le même sens qu'aujourd'hui, parfois avec celui de petit-fils. Le nom Fillol est surtout répandu dans le Lot-et-Garonne. On trouve les Filhol dans l'Aveyron et la Lozère. La forme Fillols (66) peut aussi désigner une personne originaire du village de Fillols, en Conflent. A noter aussi la variante savoyarde Filliol. Formes avec vocalisation du -l final : Filhioux, Fillioux, Filloux (87), Fillioud, Filloud (73), Fillou (34, 66).

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

Militant de l'Action française, où il dirigeait la 17e équipe des Camelots du roi dans le quartier de La Muette à Paris, il est très actif durant la manifestation des Ligues, le 6 février 1934. De cet événement, naît une opposition farouche entre les dirigeants de l'Action française, lui et son équipe de camelots. Celle-ci débute par une accusation d'immobilisme lancée à l'encontre de Georges Calzant et Maurice Pujo, qui auraient été introuvables pendant l'émeute. Puis en 1935 dans un long mémoire signé par 97 camelots appuyés par Jean Filliol, une argumentation tend à accuser Calzant, Pujo et Maxime Real del Sarte de laisser dépérir le mouvement. Jean Filliol et ses 97 camelots sont alors exclus de l'Action française.



C'est dans ces circonstances que se développe dès le mois de décembre un groupuscule, le Parti national révolutionnaire (PNR ou PNRS) qu'il fonde avec son ami Eugène Deloncle. Mais ses adhérents ne peuvent échapper à la police. C'est à cette fin qu'ils décident de dissoudre leur association aussi légale soit-elle, et de créer une organisation non plus légale mais secrète, l’Organisation secrète d'action révolutionnaire nationale, surnommé La Cagoule et qui deviendra le Comité Secret d'Action Révolutionnaire (C.S.A.R.)3. Ce groupe d'extrême droite s'oriente alors dans des actions de plus en plus violentes dans le but de renverser le régime républicain. En 1937, Jean Filliol est soupçonné de participation à l'assassinat des frères Carlo et Nello Rosselli à Bagnoles-de-l'Orne pour le compte de Mussolini, à la suite duquel il se réfugie en Italie puis en Espagne.

...   Militant de l'Action française, où il dirigeait la 17e équipe des Camelots du roi dans le quartier de La Muette à Paris, il est très actif durant la manifestation des Ligues, le 6 février 1934. De cet événement, naît une opposition farouche entre les dirigeants de l'Action française, lui et son équipe de camelots. Celle-ci débute par une accusation d'immobilisme lancée à l'encontre de Georges Calzant et Maurice Pujo, qui auraient été introuvables pendant l'émeute. Puis en 1935 dans un long mémoire signé par 97 camelots appuyés par Jean Filliol, une argumentation tend à accuser Calzant, Pujo et Maxime Real del Sarte de laisser dépérir le mouvement. Jean Filliol et ses 97 camelots sont alors exclus de l'Action française.



C'est dans ces circonstances que se développe dès le mois de décembre un groupuscule, le Parti national révolutionnaire (PNR ou PNRS) qu'il fonde avec son ami Eugène Deloncle. Mais ses adhérents ne peuvent échapper à la police. C'est à cette fin qu'ils décident de dissoudre leur association aussi légale soit-elle, et de créer une organisation non plus légale mais secrète, l’Organisation secrète d'action révolutionnaire nationale, surnommé La Cagoule et qui deviendra le Comité Secret d'Action Révolutionnaire (C.S.A.R.)3. Ce groupe d'extrême droite s'oriente alors dans des actions de plus en plus violentes dans le but de renverser le régime républicain. En 1937, Jean Filliol est soupçonné de participation à l'assassinat des frères Carlo et Nello Rosselli à Bagnoles-de-l'Orne pour le compte de Mussolini, à la suite duquel il se réfugie en Italie puis en Espagne.



En 1941, il revient en France et rejoint l'équipe dirigeante du Mouvement social révolutionnaire de Deloncle où il est chargé du renseignement. Le 14 mai 1942, il organise un "putsch" pour évincer Deloncle. Mais Laval, échaudé depuis la tentative d'assassinat dont il a été victime de la part de Collette en août 1941, voit en lui un assassin en puissance et le fait interner en novembre 1942 au camp de Saint-Paul-d'Eyjeaux.



Joseph Darnand, secrétaire d'État au maintien de l'ordre et chef de la Milice, le fait libérer début 1944 et l'affecte à la Franc-garde de la Milice dans le Limousin, en le chargeant, encore, du renseignement. Jean Filliol y torture pendant trois mois des Résistants, comme Victor Renaud, et laisse dans la région un souvenir épouvantable. Il se réfugie en Allemagne en compagnie de Jean de Vaugelas et participe à la création de « maquis blancs » pour reconquérir la France.



Jean Filliol, réfugié en Espagne franquiste, est condamné par contumace à la peine capitale.



Pour l'historien Robert O. Paxton, il est évident que Jean Filliol fait partie de ces Français marginaux qui « ont émargé aux fonds secrets de l'Allemagne et de l'Italie à la fin des années 1930 ».



L'Espagne franquiste ayant refusé son extradition en 1945, Jean Filliol devient employé, puis responsable de la filiale espagnole de L'Oréal créée juste après la guerre. Il décédera de mort naturelle sans avoir jamais été inquiété. La date exacte de sa mort est inconnue, mais antérieure à celle du général Franco décédé fin 1975.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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