Gabriel FAURE

Généalogie de Gabriel FAURE

Compositeurs

FrançaisNé(e) Gabriel FAURE

Compositeur

Né(e) le 12 mai 1845 à Pamiers, France , France

Décédé(e) le 4 novembre 1924 à Paris, France

Origine du nom

Le nom désigne un forgeron (latin faber). Il est très répandu dans la Loire et la Haute-Loire, ainsi que dans le Limousin.

Son arbre généalogique

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Gabriel Fauré est le fils de Toussaint-Honoré Fauré et de Marie-Antoinette-Hélène Lalène-Laprade. Très jeune, il est placé chez une nourrice puis, dès l'âge de neuf ans, il quitte la maison familiale de Pamiers dans l'Ariège et part à Paris pour étudier à l'École Niedermeyer, qui formait alors des organistes d'église et des chefs de chœur. Il y étudie onze années avec plusieurs musiciens de premier plan, dont Camille Saint-Saëns qui lui présente la musique des compositeurs contemporains de l'époque (Robert Schumann, Franz Liszt).



En 1870, Fauré s'engage dans l'armée et prend part aux combats pour lever le Siège de Paris pendant la Guerre franco-prussienne. Pendant la Commune de Paris, il demeure à Rambouillet et en Suisse, où il enseigne à l'École Niedermeyer qui avait été déplacée. Il retourne à Paris en octobre 1871 et devient organiste titulaire à l'église Saint-Sulpice tout en participant régulièrement au salon de Saint-Saëns et de Pauline Garcia-Viardot. Il y rencontre les principaux musiciens parisiens de l'époque et forme avec eux la Société Nationale de Musique.
...   Gabriel Fauré est le fils de Toussaint-Honoré Fauré et de Marie-Antoinette-Hélène Lalène-Laprade. Très jeune, il est placé chez une nourrice puis, dès l'âge de neuf ans, il quitte la maison familiale de Pamiers dans l'Ariège et part à Paris pour étudier à l'École Niedermeyer, qui formait alors des organistes d'église et des chefs de chœur. Il y étudie onze années avec plusieurs musiciens de premier plan, dont Camille Saint-Saëns qui lui présente la musique des compositeurs contemporains de l'époque (Robert Schumann, Franz Liszt).



En 1870, Fauré s'engage dans l'armée et prend part aux combats pour lever le Siège de Paris pendant la Guerre franco-prussienne. Pendant la Commune de Paris, il demeure à Rambouillet et en Suisse, où il enseigne à l'École Niedermeyer qui avait été déplacée. Il retourne à Paris en octobre 1871 et devient organiste titulaire à l'église Saint-Sulpice tout en participant régulièrement au salon de Saint-Saëns et de Pauline Garcia-Viardot. Il y rencontre les principaux musiciens parisiens de l'époque et forme avec eux la Société Nationale de Musique.



En 1874, Fauré arrête de travailler à Saint-Sulpice et remplace à l'Église de la Madeleine Saint-Saëns souvent absent. Quand ce dernier prend sa retraite en 1877, Fauré devient chef de chœur. À la même époque, il se fiance avec Marianne Viardot, la fille de Pauline, mais ces fiançailles sont assez vite rompues par Marianne. Désappointé, il voyage à Weimar, où il rencontre Liszt, et à Cologne pour y assister aux productions des Nibelungen de Richard Wagner. Fauré admirait Wagner, mais il est aussi un des rares compositeurs de sa génération à ne pas être tombé sous son influence.



En 1883, Fauré épouse Marie Fremiet, avec qui il a deux fils. Pour subvenir aux besoins de sa famille, Fauré assure les services quotidiens à l'Église de la Madeleine et donne des leçons de piano et d'harmonie. C'est seulement durant l'été qu'il a le temps de composer. Il gagne peu d'argent de ses compositions. Durant cette période, Gabriel Fauré écrit plusieurs œuvres importantes, de nombreuses pièces pour piano et des chansons, mais les détruit pour la plupart après quelques présentations et n'en retient que quelques mouvements pour en réutiliser les motifs.



Pendant sa jeunesse, Fauré était très heureux, mais la rupture de ses fiançailles et ce qu'il perçoit comme un manque de reconnaissance musicale le mènent à la dépression qu'il qualifie de « spleen ». Cependant, dans les années 1890, la chance lui sourit. Il voyage à Venise, où il rencontre des amis et écrit plusieurs œuvres. En 1892, il devient inspecteur des conservatoires de musique en province, ce qui signifie qu'il n'a plus à enseigner à des étudiants amateurs. En 1896, il est nommé organiste en chef à l'Église de la Madeleine et succède à Jules Massenet comme professeur de composition au Conservatoire de Paris. Il enseigne alors à de grands compositeurs comme Maurice Ravel et Nadia Boulanger.



De 1903 à 1921, Fauré est critique au Figaro. En 1905, il succède à Théodore Dubois comme directeur du Conservatoire de Paris. Il y procède à de nombreux changements. Sa situation financière devient meilleure et sa réputation de compositeur s'accroît.



Fauré est élu à l'Institut de France en 1909. Il rompt alors avec la vieille Société Nationale de Musique. Mais son ouïe faiblit et il perçoit de façon distordue les hautes et basses fréquences.



Sa responsabilité au Conservatoire, combinée à sa perte d'audition, font que la production de Fauré est grandement réduite. Pendant la Première Guerre mondiale, il reste en France. En 1920, à 75 ans, il prend sa retraite du Conservatoire. Il reçoit la même année la Grand-Croix de la Légion d'honneur, une distinction encore rare pour un musicien. Sa santé est fragile, en partie en raison d'une consommation excessive de tabac. Malgré cela, il reste à l'écoute des jeunes compositeurs, en particulier les membres du groupe des Six.



Gabriel Fauré est mort de pneumonie à Paris en 1924. Des funérailles nationales eurent lieu à l'Église de la Madeleine. Il est inhumé au Cimetière de Passy à Paris.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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