Faye DUNAWAY

Généalogie de Faye DUNAWAY

Acteurs & comédiens

AméricainNé(e) Dorothy Faye DUNAWAY

Actrice, productrice, réalisatrice et scénariste américaine

Né(e) le 14 janvier 1941 à Bascom, Florida , Etats-Unis d'Amérique (83 ans)

Son arbre généalogique

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Faye Dunaway, née Dorothy Faye Dunaway le 14 janvier 1941 à Bascom en Floride, est une actrice, productrice, réalisatrice et scénariste américaine.



Elle commence sa carrière de comédienne au milieu des années 1960. L'immense succès du film Bonnie et Clyde en 1967 fait d'elle une star. Sex-symbol dans les années 1960 et 1970, elle joue les femmes froides et sensuelles, à poigne et névrosées, guettées par la déchéances dans des films comme L'Affaire Thomas Crown, Little Big Man, Les Trois mousquetaires, La Tour infernale, Chinatown ainsi que Network pour lequel elle reçoit un oscar. Elle a également reçu, au cours de sa carrière, deux BAFTA et quatre Golden Globe.

...   Faye Dunaway, née Dorothy Faye Dunaway le 14 janvier 1941 à Bascom en Floride, est une actrice, productrice, réalisatrice et scénariste américaine.



Elle commence sa carrière de comédienne au milieu des années 1960. L'immense succès du film Bonnie et Clyde en 1967 fait d'elle une star. Sex-symbol dans les années 1960 et 1970, elle joue les femmes froides et sensuelles, à poigne et névrosées, guettées par la déchéances dans des films comme L'Affaire Thomas Crown, Little Big Man, Les Trois mousquetaires, La Tour infernale, Chinatown ainsi que Network pour lequel elle reçoit un oscar. Elle a également reçu, au cours de sa carrière, deux BAFTA et quatre Golden Globe.



aye Dunaway naît le 14 janvier 1941 à Bascom (situé en Floride aux États-Unis) d'une mère au foyer, Grace Smith (née en avril 1922, décédée en 1958)[1], et d'un père officier de l'armée, John MacDowell Dunaway, Jr. (né le 9 août 1920, décédé le 6 juin 1984).



Elle passe son enfance en voyageant à travers les États-Unis et l'Europe. Les disputes fréquentes entre ses parents débouchent sur la séparation. La petite Dunaway, alors à peine âgée de dix ans, se sent responsable de la situation. Elle n'a alors qu'un objectif : « Être la meilleure quoiqu'il arrive. » Elle suit des cours de danse, de claquettes, de piano et de chant puis étudie à l'Université de Boston, l'Université de l'État de Floride[3] et l'Université de Floride[4] où elle ressort avec un diplôme. En 1962, à l'âge de 21 ans, elle suit des cours de théâtre à l'American National Theater and Academy. Repérée par Llyod Richards dans l'adaptation des Sorcières de Salem, elle est recommandée à Elia Kazan, en quête de jeunes talents pour le Lincoln Center Repertory Company qui vient d'être créé. Sa vie privée est alors instable : elle est dépressive. Pour se débarrasser de ce conflit latent, elle consultes différents psychanalystes. Kazan le ressent bien : « Il y a quelque chose chez Faye qui rappelle Jeanne Moreau. Elle est toujours en train de se précipiter quelque part, et il semble émaner d'elle une impression de drame permanent. » Elle multiplie les compositions à succès, est encensée par la critique pour ses prestations dans Après la chute d'Arthur Miller et Hogan's Goat.



Otto Preminger l'engage pour Que vienne la nuit en 1966 et lui fait signer un contrat d'une durée de cinq ans. Le film, avec Michael Caine et Jane Fonda, est un calvaire pour elle. Le réalisateur ne comprend, selon elle, pas « le processus de jeu d'un acteur. » À la sortie du film, elle met un terme à leurs relations conflictuelles et rachète son contrat : « Ça m'a coûté beaucoup d'argent pour ne pas retravailler avec Otto... Je regrette de l'avoir payé [mais] il était affreux[5]. »



Elle songe à remettre en cause sa carrière cinématographie lorsqu'on lui propose le rôle de la criminelle Bonnie Parker dans Bonnie and Clyde. « Warren Beatty (interprète de Clyde Barrow et également producteur) s'est battu comme un lion. Il a rêvé et produit un film dont personne ne voulait. » Le film est critiqué pour une « glamorisation » faites aux deux tueurs, mais également pour sa violence et son humour noir[6],[7]. Il est cependant un énorme succès commercial et fait de la jeune actrice une star. Elle est pour la première fois nominée à l'Oscar de la meilleure actrice[8] et obtient un BAFTA. Newsweek la décrit comme « la révélation de l'année. Première star depuis Monroe respirant à la fois la sophistication, l'élégance, la grâce et l'expérience. »



Sa carrière est alors lancée. Dès lors, elle travaille avec les plus grands acteurs hollywoodiens sous la direction de réalisateurs de renom.



Brigitte Bardot vient de refuser L'Affaire Thomas Crown et Eva Marie Saint est pressentie pour la remplacer dans le rôle de l'inspecteur pour les assurances chargé d'enquêter sur le riche homme d'affaires Thomas Crown. Lorsqu'elle se présente au casting, Steve McQueen et le réalisateur Norman Jewison sont réticents[9] C'est lorsque sort Bonnie and Clyde qu'elle est finalement engagée. Le film est un succès, reste célèbre entre autres pour la séquence de baiser de plus d'une minute entre McQueen et elle[10], et achève de fixer « l'image aseptisé d'un amour glacé » qu'elle représente.



Elle joue ensuite sur le continent européen, tout d'abord dans Le Temps des amants, qui à sa sortie, est considéré par la critique comme un film « horrible » ainsi que, selon le Los Angeles Times, « le plus médiocre depuis 1926. » Flattée d'avoir été pressentie pour La Maison sous les arbres, elle accepte le rôle que lui offre René Clément dans ce qui sera son plus « mauvais film » malgré sa présentation au festival de Cannes. Elle obtient une nouvelle proposition au Golden Globe, après Bonnie and Clyde, pour son interprétation d'un mannequin au bord de la dépression dans Portrait d'une enfant déchue (1971).



Malgré certains films notables comme L'Arrangement avec Kirk Douglas, elle voit se dérober devant elle les occasions comme lorsqu'elle refuse le rôle principal de Rosemary's Baby. Multipliant, de Little Big Man à La Tour infernale, les seconds rôles, selon les critiques, plus « prestigieux que valorisant », elle est recalée - au profit de Mia Farrow - lors du casting de Gatsby le magnifique.





Roman Polanski, sensible à « à sa beauté étrange, un peu démodée. » l'impose aux financiers de Chinatown qui préfèrent Jane Fonda à une actrice réputée querelleuse et dépressive. Le réalisateur ne tarde pas à s'en mordre les doigts. Sur le plateau, la star et son metteur en scène se conduisent en chiffonniers. Elle rechigne à se faire une teinture, il répugne à lui donner les motivations de son personnage, femme riche perverse et nymphomane. Elle l'accuse de lui avoir arraché les cheveux., il la traite de « dingue et d'emmerdeuse.. » Leurs démêlés font la une des journaux à scandales. Le film est néanmoins un très grand succès critique et commerciale. Robert Evans, le producteur, déclare même : « Faye Dunaway a tout, le talent, la beauté et l'esprit. Elle sera là très longtemps encore pour le prouver et nous en convaincre définitivement. » Elle est de nouveau proposée pour un Oscar, un Golden Globe et un BAFTA de la meilleure actrice.



C'est deux ans plus tard qu'arrive la consécration lorsqu'elle remporte l'Oscar et le Golden Globe de la meilleure actrice pour son rôle de productrice de télévision dans Network, main basse sur la télévision de Sidney Lumet.



La critique l'acclame et Joan Crawford écrit dans son autobiographie : « De toutes les actrices modernes, elle seule a le talent et le courage d'être une vraie star. » Dunaway accepte de l'incarner dans Maman très chère, film qui suit les rapports conflictuels entre la légende du cinéma et sa fille Christina. Elle pense alors remporter un second oscar pour sa performance[20]. Lors de la sortie, le film est un échec aussi bien commercial que critique. Depuis, elle refuse de parler du film qu'elle considère comme ayant « brisé sa carrière » et lors de ses interviews elle soumet une liste de sujets qu'elle refuse d'aborder[20]. « Je déteste vraiment parler de Maman très chère ! C'est une obsession chez les gens ! Pourquoi ont-ils besoin de se focaliser sur ce film que j'ai fait il y a plus de 20 ans. Ce n'était pas une bonne période de ma vie et le film n'est pas une expérience dont je souhaite parler[22] » déclare t-elle. Son rôle est classé 41e par l'American Film Institute sur les 50 plus grands méchants du cinéma américain[23].



Elle se retire alors à Londres - « Une façon d'affirmer ma liberté dans un métier où l'on aime vous avoir sous contrôle » - et découvre la maternité.



Elle renoue avec le succès en 1987 avec Barfly où elle joue le rôle d'une alcoolique. Son partenaire Mickey Rourke dit de son personnage « Elle a l'air d'une déesse en détresse. » Elle décide alors de tourner avec de jeunes cinéastes - « Nous avons beaucoup à apprendre d'eux. C'est bon d'être secoués ! » - et privilégie d'Arizona Dream à Don Juan DeMarco, deux films avec Johnny Depp qu'elle définit comme « magique », les projets originaux.



Elle reprend ensuite son rôle d'Evelyn Mulwray pour une petite apparition non créditée dans la suite de Chinatown, The Two Jakes de Jack Nicholson. Elle participe au tournage d'Arizona Dream réalisé par Emir Kusturica avec Johnny Depp. C'est grâce à cette comédie dramatique qu'elle retrouve les honneurs[24]. 1994 est pour elle l'année des contrastes. Elle remporte un nouveau Razzie Award pour Meurtre par intérim de Tom Holland. Elle est ensuite engagée par Andrew Lloyd Webber pour sa comédie musicale britannique Sunset Boulevard. Considerée comme une diva, exigeante et difficile que Jack Nicholson avait décrite comme « effroyable »[1] et Roman Polanski comme « une gigantesque douleur dans le cul » [25], Faye Dunaway se fait renvoyer de cette production théâtrale. Elle perdra le procès qu'elle avait engagé contre Webber lui réclamant 6 000 000 de dollars[1]. Néanmoins, elle reçoit un Emmy Award (pour Columbo – Le meurtre aux deux visages) et une nouvelle proposition au Golden Globe la même année.



En 1996, elle écrit ses mémoires dans un livre intitulé À La Recherche de Gatsby. Le titre fait référence à Gatsby le Magnifique (1974), où elle avait essayé d'avoir le rôle de Mia Farrow[26]. Puis, à Boston, elle se convertit au catholicisme le 27décembre[27]. Kevin Spacey la dirige ensuite dans son premier film Albino Alligator avec Matt Dillon, puis elle joue aux côtés d'Angelina Jolie dans Femme de rêve qui lui permet de remporter son 4e Golden Globe. Elle fait ensuite une apparition dans le remake Thomas Crown (1999) dont elle avait été l'héroïne trente ans plus tôt. La même année, elle tourne sous la direction de Luc Besson dans Jeanne d'Arc dans le rôle de Yolande d'Aragon, et retoune à Cannes pour la présentation en compétition du film The Yards de James Gray.



Après 33 ans devant la caméra, elle passe derrière en produisant, écrivant, réalisant et se mettant en scène dans un court-métrage qui se situe dans les années 1930, intitulé The Yellow Bird qu'elle tourne en numérique dont l'intérêt est selon elle « l'accessibilité »[28]. Ce premier essai devait être présenté au Festival international du film de Marrakech où l'actrice a annulé son déplacement demandant également aux organisateurs de le retirer de la compétition officielle[29].



Par la suite, elle interprète une mère accro au Xanax qui ignore tout de l'homosexualité de son fils dans Les Lois de l'attraction (2002) et une femme excentrique dans Changing Hearts la même année. Avec Neve Campbell, elle joue dans le thriller Blind Horizon (2003), avant d'être confrontée à des problèmes de drogue dans El Padrino. Deux ans plus tard, elle apparaît en guest star dans un épisode de la série américaine Les Experts : Las Vegas, avant de tourner plusieurs seconds rôles. Elle côtoie Robert Loggia dans Rain et joue Dieu dans Love Hollywood Style en 2006.



Dans le rôle d'une lieutenant elle enquête sur une série de meurtres étranges dans Flick. Pour la promotion du film en Angleterre, un des journalistes du Guardian Xan Brooks est le premier à avoir l'opportunité de s'entretenir avec elle. Avant de la rencontrer le réalisateur David Howard lui fait part des anecdotes à ne pas parler durant l'interview dont Maman très chère, Andrew Lloyd Webber, l'adoption de son fils ou encore la chirurgie plastique qu'elle aurait pu avoir subie. L'entrevue se passe sans problème jusqu'à la question concernant le tournage de Chinatown et le pot d'urine qu'elle aurait jeté sur Roman Polanski. « C’est comme si un courant électrique est passé à travers son corps. » dira Brooks avant de se faire insulter par la comédienne malgré ses excuses.



En février 2009, elle joue, le temps d'un épisode, un médecin renommé du Seattle Grace Hospital de la célèbre série Grey's Anatomy où ses compétences sont remises en questions par le personnage joué par Sandra Oh.



Hilary Duff, starlette de la télévision et de la pop music pour ados, s'est mis à dos Faye Dunaway connue pour son tempérament difficile[34]. En apprenant que Duff allait reprendre son rôle dans le remake de Bonnie and Clyde, Dunaway a lâché : « N'auraient-ils pas pu au moins choisir une vraie actrice ? » Ce à quoi, la jeune comédienne a rétorqué : « Mes fans qui iront voir le film ne savent même pas qui elle est. Mais je serais en colère moi aussi si j'avais la tête qu'elle a. »



Son prochain film, 21 and a Wake-Up, devrait sortir en 2009. Elle développe actuellement le projet Master Class.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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