Paul DESFORGES-MAILLARD

Généalogie de Paul DESFORGES-MAILLARD

Poètes

FrançaisNé(e) Paul DESFORGES-MAILLARD

Poète français

Né(e) le 24 avril 1699 à Le Croisic, Loire-Atlantique , France

Décédé(e) le 10 décembre 1772 à Le Croisic, Loire-Atlantique , France

Son arbre généalogique

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Paul Desforges-Maillard fit ses études chez les Jésuites de Vannes puis fit son droit à Nantes et fut reçu avocat au Parlement de Bretagne. Il semble qu?il ait peu plaidé, s?occupant surtout de composer des poésies qu?il envoyait à des recueils périodiques tels que le Mercure de France ou le Journal de Verdun. Plusieurs de ses essais furent publiés, mais sans être autrement remarqués. Il concourut également, mais sans succès, pour les prix de poésie de l'Académie française.



Déçu de ne pas percer, Desforges-Maillard rédigea une protestation en vers qu?il adressa au Mercure mais que ce dernier refusa de publier. Le poète insista de manière si peu adroite que le Mercure lui ferma définitivement ses colonnes. Desforges-Maillard imagina alors d?y publier ses productions sous un pseudonyme et se fit passer pour une « Mademoiselle Malcrais de La Vigne », dite « la Muse bretonne ». Plusieurs poèmes furent publiés sous ce nom et l?un d?eux, « Les Tourterelles », obtint un très grand succès. L?auteur fut couvert de louanges et le directeur du Mercure alla même jusqu?à adresser à la « demoiselle » prétendue une déclaration d?amour.

...   Paul Desforges-Maillard fit ses études chez les Jésuites de Vannes puis fit son droit à Nantes et fut reçu avocat au Parlement de Bretagne. Il semble qu?il ait peu plaidé, s?occupant surtout de composer des poésies qu?il envoyait à des recueils périodiques tels que le Mercure de France ou le Journal de Verdun. Plusieurs de ses essais furent publiés, mais sans être autrement remarqués. Il concourut également, mais sans succès, pour les prix de poésie de l'Académie française.



Déçu de ne pas percer, Desforges-Maillard rédigea une protestation en vers qu?il adressa au Mercure mais que ce dernier refusa de publier. Le poète insista de manière si peu adroite que le Mercure lui ferma définitivement ses colonnes. Desforges-Maillard imagina alors d?y publier ses productions sous un pseudonyme et se fit passer pour une « Mademoiselle Malcrais de La Vigne », dite « la Muse bretonne ». Plusieurs poèmes furent publiés sous ce nom et l?un d?eux, « Les Tourterelles », obtint un très grand succès. L?auteur fut couvert de louanges et le directeur du Mercure alla même jusqu?à adresser à la « demoiselle » prétendue une déclaration d?amour.



Desforges-Maillard, embarrassé par cette situation qui devenait chaque jour plus inextricable, avoua la supercherie à Titon du Tillet, auteur du Parnasse français. Celui-ci l?engagea à venir à Paris, où il vit Voltaire, qu?il détrompa mais sans dévoiler publiquement la supercherie. Celle-ci ne tarda pas à s?éventer et la renommée de Mlle Malcrais de La Vigne à s?effondrer. Même Voltaire se détourna du poète qui lui avait pourtant marqué des égards et de l?admiration.



Après un séjour de deux années dans la capitale, Desforges-Maillard retourna au Croisic, sa ville natale, puis fut nommé contrôleur du dixième à Poitiers, avant d?obtenir un nouvel emploi de finances au Croisic où il mourut en 1772, largement oublié.



La mésaventure de Desforges-Maillard a inspiré Alexis Piron dans sa comédie la Métromanie. Elle a également inspiré une partie importante d?un poème de Robert Browning, The Two Poets of Croisic, publié en 1878. Dans cette ?uvre, l?idée de la supercherie est attribuée à l?intelligence (et à la malice) de la s?ur de Desforges-Maillard.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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