Honoré MIRABEAU

Généalogie de Honoré MIRABEAU

Révolutionnaires 1789-1794

FrançaisNé(e) Honoré Gabriel RIQUETI

Député du Tiers-État en 1789 , célèbre tribun

Né(e) le 9 mars 1749 à Le Bignon-Mirabeau , France

Décédé(e) le 2 avril 1791 à Paris , France

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Fils aîné de Victor Riqueti, marquis de Mirabeau, économiste de renom, et de Marie-Geneviève de Vassan, Mirabeau est issu de la moyenne noblesse provençale en proie à de fortes difficultés économiques voire à la faillite .



Il fut caractérisé par une « laideur grandiose et fulgurante »[2]. Il naquit avec un pied tordu, deux grandes dents et surtout une tête énorme, ce qui a fait dire qu'il était hydrocéphale. À l'âge de trois ans, il fut défiguré par une petite vérole mal soignée. Son enfance fut marquée par la sévérité de son père.

...   Fils aîné de Victor Riqueti, marquis de Mirabeau, économiste de renom, et de Marie-Geneviève de Vassan, Mirabeau est issu de la moyenne noblesse provençale en proie à de fortes difficultés économiques voire à la faillite .



Il fut caractérisé par une « laideur grandiose et fulgurante »[2]. Il naquit avec un pied tordu, deux grandes dents et surtout une tête énorme, ce qui a fait dire qu'il était hydrocéphale. À l'âge de trois ans, il fut défiguré par une petite vérole mal soignée. Son enfance fut marquée par la sévérité de son père.



En 1768, il est incorporé à un régiment mais contracte des dettes ce qui provoque de nouveau la colère de son père. Il gagne une réputation de libertinage.



Après avoir participé à la campagne de Corse en 1768-1769, il épousa Émilie, fille du puissant marquis de Marignane, qui avait refusé sa main au comte de Valbelle. Ils eurent un fils mort en bas-âge.

Celle-ci demanda la séparation de corps en 1782 et fut défendue par celui qui deviendra par la suite l'un des rédacteur du Code Napoléon : Jean Étienne Marie Portalis. Mirabeau défendit sa propre cause dans ce procès qu'il perdit par ailleurs, tenant à jamais rancune contre Portalis.



Pour le soustraire à ses créanciers son père le fit plusieurs fois enfermer au fort de Vincennes, et finalement exiler au château de Joux, dans le Doubs, d’où il s’enfuit aux Provinces-Unies avec Marie Thérèse Sophie Richard de Ruffey, épouse du marquis de Monnier, le président de la Cour des comptes de Dole.



En 1776, dans sa fuite, il publie son Essai sur le despotisme qui dénonce l'arbitraire du pouvoir royal : « le despotisme n'est pas une forme de gouvernement (...) s'il en était ainsi, ce serait un brigandage criminel et contre lequel tous les hommes doivent se liguer.»



Mirabeau fut condamné à mort par contumace, puis extradé et emprisonné au Château de Vincennes de 1777 à 1780. Il y écrivit des lettres, publiées après sa mort sous le titre de Lettres à Sophie, chef d'œuvre de la littérature passionnée ainsi qu'un virulent libelle contre l'arbitraire de la justice de son temps, Des Lettres de cachet et des prisons d'État



Le 7 mai 1789, le journal publié depuis le 2 mai par Mirabeau (le Courrier de Provence) est saisi. Une interdiction de publier des comptes rendus des séances des États généraux est édictée. Mirabeau n'en tint pas compte et continua à publier le compte rendu des séances de l'Assemblée ainsi que les analyses sur les questions politiques à l'ordre du jour, d'abord sous le titre Lettres du comte Mirabeau à ses commettants du 10 mai au 25 juillet 1789, puis sous le titre Courrier de Provence, qui parut, encore après la mort de son fondateur, jusqu'au 30 septembre 1791.



Mirabeau sortit de Vincennes et se présenta en Provence aux élections des États généraux de 1789. Repoussé par la noblesse, il publia un discours véhément adressé aux nobles provençaux. Il est alors nommé par le tiers état, à Aix et à Marseille. Il ne tarda pas à devenir l'un des plus énergiques orateurs de l'Assemblée nationale. La dégradation de la monarchie détermina son revirement politique, il était devenu le plus solide appui de Louis XVI et de Marie-Antoinette.



Il mourut à Paris, le 2 avril 1791, de maladie que certains attribuèrent à un empoisonnement[réf. nécessaire] mais sa vie débauchée est considérée comme raison de sa mort. Son corps, transporté en grande pompe au Panthéon de Paris, y resta jusqu'au 21 septembre 1794. Mais la découverte de l'armoire de fer en novembre 1792 révéla qu'il avait pris clandestinement contact avec le roi et sa cour. Espérant être ministre de la monarchie constitutionnelle, il avait prodigué ses conseils et donné des informations. Sa sépulture fut alors profanée et ses cendres jetées aux égouts de Paris.



Mirabeau eut pour surnom L'orateur du peuple.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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