Jacques DEMY

Généalogie de Jacques DEMY

Réalisateurs, metteurs en scène, scénaristes...

FrançaisNé(e) Jacques DEMY

Réalisateur des Parapluies de Cherbourg

Né(e) le 5 juin 1931 à Pontchâteau, France , France

Décédé(e) le 27 octobre 1990 à Paris, France

Origine du nom

Nom porté en Bretagne (44, 22, 56). Variante : Demys. Désigne sans doute celui qui est originaire de My, hameau à Sainte-Anne-sur-Brivet (44).

Son arbre généalogique

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Inventeur d'un style, d'un genre – le film chanté – et d'une mythologie tout personnels, ce cinéaste fut, avant tout, un créateur d'univers, dont les films ne ressemblent à aucun autre.

Peintre de vocation, il suit les cours de l'École des beaux-arts de Nantes, une ville qui le fascine et dont il fera à plusieurs reprises le décor de ses films. Abandonnant ses études d'arts plastiques, il s'oriente vers le cinéma et entre à l'École nationale Louis-Lumière (Vaugirard). Il se spécialise dans l'animation, ce qui l'amène à travailler avec Paul Grimault.

Pourtant, ses premières réalisations seront des documentaires
...   Inventeur d'un style, d'un genre – le film chanté – et d'une mythologie tout personnels, ce cinéaste fut, avant tout, un créateur d'univers, dont les films ne ressemblent à aucun autre.

Peintre de vocation, il suit les cours de l'École des beaux-arts de Nantes, une ville qui le fascine et dont il fera à plusieurs reprises le décor de ses films. Abandonnant ses études d'arts plastiques, il s'oriente vers le cinéma et entre à l'École nationale Louis-Lumière (Vaugirard). Il se spécialise dans l'animation, ce qui l'amène à travailler avec Paul Grimault.

Pourtant, ses premières réalisations seront des documentaires – le Sabotier du val de Loire (1956), Musée Grévin (1958) –, ou du théâtre filmé: le Bel Indifférent, d'après la pièce de Jean Cocteau (1957).

Il tourne son premier long métrage, Lola (1961), au moment où la Nouvelle Vague bouleverse le paysage cinématographique. Bien que le succès public ne soit pas au rendez-vous, il peut cependant réaliser la Baie des Anges (1963) grâce à la présence de Jeanne Moreau. Tout change avec les Parapluies de Cherbourg (1964), le premier de ses films musicaux, né de la collaboration avec le compositeur Michel Legrand, et qui va triompher dans le monde entier. Devenu populaire, Demy réalise son rêve en tournant, toujours avec Michel Legrand, une comédie musicale, les Demoiselles de Rochefort (1967). Son succès lui ouvre les portes de Hollywood (Model Shop, 1969), puis il adapte avec succès Charles Perrault (Peau d'Âne, 1970) et un conte médiéval allemand (le Joueur de flûte, 1972), auxquels viendra s'ajouter, en 1973, l'Événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la Lune.

En 1980, il tourne son unique film pour la télévision: la Naissance du jour, une fidèle adaptation de Colette et, revenu définitivement en France, il connaît les plus grandes difficultés à travailler. Trois films en dix ans, trois échecs commerciaux: Une chambre en ville (1982), Parking (1985) et, enfin, Trois Places pour le 26 (1988). Pour son plaisir, il retrouvera Paul Grimault avec la Table tournante (1988).

De son œuvre, on a écrit et dit qu'elle était tendre et naïve, gentille et magique. Magique certainement, mais sans être naïve ni sucrée. Ce sont toujours des descentes aux enfers, des récits de brisures, des drames. On s'y déchire et on s'y tue, on s'y étourdit par le jeu, l'amour, le vide et le vin. Les personnages y apparaissent prisonniers d'un passé, d'un lieu clos ou d'une image perdue. Même les – et elles sont rares chez Demy – ont un arrière-goût d'échec. Il n'y a pas d'autre issue que le rêve, mais un rêve qui tourne souvent au cauchemar, provoqué qu'il est par la peur de mal vivre son amour.

Chanter la vie, ce n'est pas chanter le bonheur, comme Une chambre en ville l'a montré. Et l'enfer véritable de Parking fait moins peur que l'Amérique de Model Shop, le Nantes de Lola, le Nice de la Baie des Anges... Ainsi, les couleurs, la musique, la beauté, la chorégraphie, le style, enfin, sont là, mobilisés, pour faire affleurer une difficulté d'être qui ne vacillera que sous l'emprise de la passion. D'où l'originale et rigoureuse beauté du cinéma de Jacques Demy.

Son ultime film, Trois Places pour le 26, désigne clairement l'impossibilité de vivre son rêve ailleurs que dans le décalage et l'artifice. Rien de plus noble et de plus profond que les films de ce cinéaste. Le temps n'aura aucune prise sur eux.
Source : Yahoo Encyclopedie



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Origines géographiques

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