Lucien DE MALEVILLE

Généalogie de Lucien DE MALEVILLE

Peintres

FrançaisNé(e) Lucien DE MALEVILLE

Peintre impressionniste Français

Né(e) le 15 septembre 1881 à Périgueux , France

Décédé(e) le 7 mai 1964 à Rueil-Malmaison , France

Son arbre généalogique

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Né le 15 septembre 1881, il est le cadet des 7 enfants d'Ernest, marquis de Maleville et de Marthe de Beaupoil de Saint-Aulaire et le descendant de Jacques de Maleville, un des rédacteurs du code civil. Après une enfance passée à l'ombre des remparts du château de Fénelon (aux confins du Périgord et du Quercy), que son père avait entrepris de restaurer, et des études secondaires au collège des Jésuites de Sarlat ? où il s'essaie au dessin, il va, sur injonction paternelle ? tradition familiale oblige, étudier le Droit à Paris. Une fois sa licence obtenue, il peut enfin se consacrer à la peinture. Il s'inscrit comme élève à l'Académie Jullian et fréquente l'atelier de Jean-Paul Laurens, où il acquiert une technique classique rigoureuse.



1909?1910 : Publication des Cahiers des Charges, recueils de portraits humoristiques lithographiés mettant en scène des personnages de la société périgourdine.

...   Né le 15 septembre 1881, il est le cadet des 7 enfants d'Ernest, marquis de Maleville et de Marthe de Beaupoil de Saint-Aulaire et le descendant de Jacques de Maleville, un des rédacteurs du code civil. Après une enfance passée à l'ombre des remparts du château de Fénelon (aux confins du Périgord et du Quercy), que son père avait entrepris de restaurer, et des études secondaires au collège des Jésuites de Sarlat ? où il s'essaie au dessin, il va, sur injonction paternelle ? tradition familiale oblige, étudier le Droit à Paris. Une fois sa licence obtenue, il peut enfin se consacrer à la peinture. Il s'inscrit comme élève à l'Académie Jullian et fréquente l'atelier de Jean-Paul Laurens, où il acquiert une technique classique rigoureuse.



1909?1910 : Publication des Cahiers des Charges, recueils de portraits humoristiques lithographiés mettant en scène des personnages de la société périgourdine.



1914?1918 : Il fait la Grande Guerre comme tringlot (soldat dans le Train des Equipages) et en rapporte des carnets de croquis et des dessins qui sont autant de témoignages poignants sur la dureté des conditions de vie dans les tranchées et les ravages de la guerre (Amiens comme un champ de ruines).



1911 : Première participation au Salon des Artistes Français. Lucien de Maleville y expose régulièrement durant toute sa vie, avec un intermède pendant la seconde guerre mondiale. Il s'attache à traduire l'émotion que lui procure la contemplation de la nature, et dans un esprit très impressionniste cherche à traduire les effets fugitifs de la lumière sur les paysages. Très sensible au pittoresque rural de la région où il a passé son enfance, il devient le chantre du Périgord.



Il se lie d'amitié avec Louis-Marie Désiré-Lucas (Fort-de-France, 1869 ? Douarnenez, 1949), seul peintre dont il revendiquait la filiation artistique. Les deux artistes auront plaisir à travailler de concert et voyageront souvent ensemble, à la recherche de nouveaux paysages à peindre. Plantant leurs chevalets côte à côte, ils traiteront souvent le même motif.



1927 : médaille d'argent au Salon avec La Dordogne à Beynac.



1930 : premier voyage avec Désiré-Lucas et Joly de Beynac en Espagne, suivi de deux autres en 1932 et 1933. A cette époque les tons sourds prédominent dans la peinture de Lucien de Maleville qui exprime une vision assez dramatique de la vie. Ses pochades, exécutées sur le motif, avec une grande spontanéité, servent de documents préparatoires aux compositions d'atelier. Destinées à satisfaire les commandes ou aux expositions des Salons, celles-ci sont plus travaillées et ont parfois un caractère appliqué.



1932 : Prix de la Société des Paysagistes Français avec Ruines sur le Tage.



1937 : Médaille d'or et hors-concours au Salon avec La Place de la Halle à Domme.



1945 : Lucien de Maleville est nommé Délégué aux recensement des Monuments anciens de la Dordogne, puis du Lot-et-Garonne, de la Gironde, des Landes et des Basses-Pyrénées. Il réalise alors dans le cadre de ses fonctions de très nombreux croquis qui sont de précieux témoignages sur la vie de ces édifices, qu'il contribua à faire protéger. Il est également nommé vice-président de la Commission des Sites de la Dordogne, fonction qu'il occupera jusqu'en 1961.



Son ?uvre rend compte de ses différents lieux de vie : la région de Domme en Dordogne, ou la propriété de sa femme à Rueil-Malmaison. Il séjourne également en Bretagne chez Désiré-Lucas, à Carry-le-Rouet chez son ami Joly de Beynac, à Lodève chez son élève le docteur Bruant, ou chez ses enfants dans le Vaucluse et en Anjou. Dans ses dernières années sa palette s'éclaircit : le romantisme inquiet des années d'avant-guerre laisse place à un vision apaisée et joyeuse.



1957 : Prix Becker de la Fondation Ford pour L'usine Simca à Nanterre.



7 mai 1964 : mort de l'artiste à Rueil-Malmaison (92).



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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