Prosper DELPUCH

Généalogie de Prosper DELPUCH

Policiers, enquêteurs, criminologues...

FrançaisNé(e) Prosper DELPUCH

Voyou, truand, collabo

Né(e) le 13 septembre 1900 à Boé , France

Décédé(e) le 5 janvier 1945 à Agen, Lot-et-Garonne , France

Origine du nom

Désigne celui qui habite un lieu-dit le Puech (= le sommet, la colline, latin podium). Le nom est surtout porté dans le Cantal et en Lozère. Forme voisine : Delpuech (47, 82)

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

Tout commence par une naissance en 1900 à Saint-Pierre-de-Gaubert (Boé), puis une rapide dérive de Prosper Delpuch, qui a maille à partir avec la justice dès 1918. Des vols et cambriolages, puis des condamnations pour ce voyou de bas étages. Il s'enfuit, est repris, s'évade plusieurs fois de prison, échoue en Espagne, devient guérisseur dans les Deux-Sèvres, est emprisonné en Alsace : il ne manque pas de souffle… Puis l'armée lui serre la vis en Algérie.



Manipulé par le Deuxième bureau

...   Tout commence par une naissance en 1900 à Saint-Pierre-de-Gaubert (Boé), puis une rapide dérive de Prosper Delpuch, qui a maille à partir avec la justice dès 1918. Des vols et cambriolages, puis des condamnations pour ce voyou de bas étages. Il s'enfuit, est repris, s'évade plusieurs fois de prison, échoue en Espagne, devient guérisseur dans les Deux-Sèvres, est emprisonné en Alsace : il ne manque pas de souffle… Puis l'armée lui serre la vis en Algérie.



Manipulé par le Deuxième bureau



Le personnage, manifestement sans foi ni loi, revient à Agen au début des années 1930, et flirte ensuite avec les fascistes du PPF de Doriot. Il est encore dans la magouille quand il échappe en 1939 à la mobilisation. Après la débâcle de 40, il se lance dans le commerce de cochons, antichambre du marché noir, puis se fait pêcheur d'aloses en 1943 (en face du seuil de Beauregard). Cette année-là, la donne a changé : les Allemands sont à Agen depuis novembre 1942. Rompu aux combines du business clandestin, ayant son fief dans un bistrot de la rue Alsace-Lorraine, Delpuch est alors recruté par le Deuxième bureau français, pour jouer l'indic sur Agen et la taupe au sein du Sipo-SD qui s'est installé en centre-ville. Simple chauffeur, son rôle va finalement s'accroître, et «Bouboule» participera en octobre 1943 à une vaste opération de répression contre la Résistance lot-et-garonnaise. Ce chemin de la mort le mènera ensuite à Paris. Durant sept mois il fraye avec la «Carlingue» (la Gestapo française). Il revient à Agen en mai 1944, et il va alors se déchaîner : il sera mêlé aux arrestations de Fals, Port-Sainte-Marie, Aiguillon, Monbalen, et aux massacres de Saint-Pierre de Clairac, entre autres. Répression, interrogations, menaces (il parade à Agen avec ses bergers allemands et un pistolet-mitrailleur en bandoulière) se complètent de pillages : Delpuch ne peut en effet s'empêcher de voler ses victimes.



Derniers épisodes d'une vie aux relents nauséeux : sa courte évasion de la geôle où les FFI d'Agen l'ont enfermé, ou encore le défilé de la «bête Bouboule» dans les rues, devant une foule satisfaite. Il est alors promené en ville, juché sur le toit d'un autocar… Jugé le 23 novembre 1944, il sera condamné à mort par la Cour de justice d'Agen qui retient contre lui treize assassinats indirects. Alors que la France n'est pas totalement libérée, son engagement avec la Gestapo (douze mois durant, dont cinq à Agen) est impardonnable : il est fusillé le 5 janvier 1945 au champ de tir militaire de la Garenne.


https://www.ladepeche.fr/article/2018/01/14/2721409-alias-bouboule-sombre-biographie-d-un-gestapiste-agenais.html


 

Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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