Martine AUBRY

Généalogie de Martine AUBRY

Ministres & secrétaires d'Etat français (présidence Mitterrand)

FrançaisNé(e) Martine DELORS

Femme politique française

Né(e) le 8 août 1950 à Paris, France , France (73 ans)

Origine du nom

Delors : Nom de famille très fréquent dans le Cantal. Désigne celui qui habite le lieu-dit l'ort (= jardin en occitan, du latin hortus).

Son arbre généalogique

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Martine Aubry, née le 8 août 1950 à Paris (XVIIe), est une femme politique française.



Ministre de l'Emploi et de la Solidarité de 1997 à 2000, elle a notamment mis en ?uvre la réforme des 35 heures et la couverture maladie universelle (CMU). Elle est maire de Lille depuis mars 2001 et présidente de la communauté urbaine de Lille depuis avril 2008.

...   Martine Aubry, née le 8 août 1950 à Paris (XVIIe), est une femme politique française.



Ministre de l'Emploi et de la Solidarité de 1997 à 2000, elle a notamment mis en ?uvre la réforme des 35 heures et la couverture maladie universelle (CMU). Elle est maire de Lille depuis mars 2001 et présidente de la communauté urbaine de Lille depuis avril 2008.



Le 21 novembre 2008, selon les résultats officiels validés le 25 novembre par le conseil national du Parti socialiste, elle est élue première secrétaire du PS, en l'emportant au second tour du vote des militants face à Ségolène Royal de 102 voix, soit 50,04 % contre 49,96 %.



Elle est la fille de Jacques Delors, ministre socialiste des Finances de 1981 à 1985, puis président de la Commission européenne de 1985 à 1995.



Après avoir été scolarisée dans l'enseignement privé et public (lycée Paul-Valéry de Paris), Martine Aubry sort diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris en 1972. De 1973 à 1975, elle est élève à l'École nationale d'administration (promotion Léon Blum), dont elle sort administratrice civile au ministère du Travail et des Affaires sociales. Pendant la même période, elle milite à la CFDT, et devient professeur à l'ENA en 1978. Elle est détachée au Conseil d'État entre 1980 et 1981.



Après l'élection à la présidence de la République de François Mitterrand en 1981, elle occupe divers postes au ministère du Travail et des Affaires sociales, dans les cabinets de Jean Auroux (elle y rédige les lois Auroux) et de Pierre Bérégovoy. En 1984, elle instruit notamment la politique française « pro-amiante » auprès du CPA, représentée par son adjoint direct, Jean-Luc Pasquier qui attestera devant les juges des choix faits par sa hiérarchie.



Suite à la victoire de la droite aux élections législatives de 1986, elle est nommée maître des requêtes au tour extérieur au Conseil d'État. Entre 1989 et 1991, elle travaille chez Pechiney et devient la directrice adjointe de l'homme d'affaires Jean Gandois. À ce poste, elle participe à l'ouverture d'une usine à Dunkerque et de la fermeture de l'usine d'aluminium de Noguères (Pyrénées-Atlantiques)[3].



En 1991, nommée ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle par Édith Cresson, elle est reconduite à ce poste par Pierre Bérégovoy jusque mars 1993. Selon le témoignage de Jean-Luc Pasquier[4], elle défend le concept d'« usage contrôlé » de l'amiante, là où tous les membres de la Communauté économique européenne voulaient interdire purement et simplement ce produit, bloquant le décret européen d'interdiction de l'amiante[5].



Après la victoire de la droite aux élections législatives de 1993, elle crée la Fondation Agir contre l'exclusion (FACE) avant que Pierre Mauroy la nomme, en 1995, première adjointe à la mairie de Lille pour lui permettre de s'implanter dans le département du Nord.



Lionel Jospin, qui est élu par les militants socialistes comme candidat à l'élection présidentielle de 1995, la choisit comme porte-parole de sa campagne présidentielle. Défait, l'ex-candidat est élu premier secrétaire du parti, et propose à Martine Aubry la place de numéro deux, qu'elle refuse.



Ayant de bonnes relations avec une partie du patronat (en particulier avec Jean Gandois, son ancien patron chez Pechiney), tout comme avec le Parti communiste, elle s'entend cependant assez mal avec les syndicats, en particulier avec l'ancienne secrétaire générale de la CFDT, Nicole Notat.



Décrite comme dure et exigeante, elle explique : « Je dis les choses en face, je ne suis pas faux-cul. Mais je crois être bien moins dure que beaucoup de gens en politique. Je suis même peut-être trop sensible. »



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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