Bertrand DELANOE

Généalogie de Bertrand DELANOE

Maires et conseillers municipaux, régionaux, généraux

FrançaisNé(e) Bertrand DELANOE

Homme politique Français

Né(e) le 30 mai 1950 à Tunis, Tunisia (73 ans)

Origine du nom

Egalement Delanoé, Delanoe. Nom porté dans l'Ouest (35, 44, 53, 22). Désigne celui qui est originaire d'une localité appelée la Noë, toponyme très répandu qui a le sens de prairie humide, lieu marécageux (celtique *nauda). Variantes : Delanou, Delanoue, Delanous, Delanoux (49).

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

Bertrand Delanoë, né le 30 mai 1950 à Tunis (Protectorat français en Tunisie, aujourd'hui en Tunisie), est un homme politique français . Membre du Parti socialiste, conseiller de Paris depuis 1977, député de l'ancienne 26ème circonscription de Paris de 1981 à 1986 puis sénateur de Paris de 1995 à 2001, il est maire de Paris depuis mars 2001 réélu en 2008.



Bertrand Delanoé nait le 30 mai 1950 à Tunis d'un père géomètre athée et d'une mère infirmière catholique.

...   Bertrand Delanoë, né le 30 mai 1950 à Tunis (Protectorat français en Tunisie, aujourd'hui en Tunisie), est un homme politique français . Membre du Parti socialiste, conseiller de Paris depuis 1977, député de l'ancienne 26ème circonscription de Paris de 1981 à 1986 puis sénateur de Paris de 1995 à 2001, il est maire de Paris depuis mars 2001 réélu en 2008.



Bertrand Delanoé nait le 30 mai 1950 à Tunis d'un père géomètre athée et d'une mère infirmière catholique.



Ses arrières-grands-parents paternels quittent la baie de Saint-Malo d'où ils sont originaires pour s'installer à Saint-Pierre-et-Miquelon où son grand-père paternel, Auguste, naîtra et passera son enfance La famille reviendra s'installer dans la région de Saint-Malo et Auguste part alors en Tunisie pour devenir capitaine du port de la Goulette. Il y épousera Anita, une italienne. La mère de Bertrand Delanoé est elle d'origine périgourdine par son père et anglaise par sa mère. Bertrand Delanoë grandit à Bizerte . À 6 ans, il devient membre des Petits Chanteurs à la Croix des Sables, une chorale affiliée aux Petits Chanteurs à la Croix de Bois. Il racontera plus tard que cette expérience a été « son plus beau souvenir d'enfance ».



Il était présent, â l'âge de 11 ans, lors de la crise de Bizerte.



A l'âge de 13 ans, sa famille s'éclate au moment de la fermeture de la base de Bizerte. Sa mère vient s'installer à Rodez (Aveyron) avec son fils. Bertrand Delanoë y fait ses études secondaires à l'Institution Sainte-Marie. Il part pour l'université de Toulouse pour faire des études en droit [5]. Le Who's Who indique qu'il est diplômé de sciences économiques de l'université de Toulouse, sans donner plus de précisions Etudes supérieures d'économie. Cadre de la communication.



Il adhère au PS en 1971.



Il fait ses premiers pas en politique dès l'âge de 23 ans, à Rodez, en tant que secrétaire de la fédération socialiste de l'Aveyron.



Il est remarqué pour ses talents d'orateur par François Mitterrand, Premier secrétaire du Parti socialiste qui le fait monter à Paris au début des années 1970.



Il est élu député (PS) de Paris en 1981 dans la circonscription de Montmartre (18e arrondissement). Il devient alors porte-parole du PS, soit numéro trois national.



Aux élections municipales de 1977, il est élu au Conseil de Paris en compagnie de Lionel Jospin, Claude Estier, Daniel Vaillant sur la liste de gauche emmenée par le député communiste Louis Baillot. Aux élections municipales de 1983 et 1989, il est candidat sur la liste du 18e arrondissement de Paris conduite par cette fois-ci par le socialiste Lionel Jospin, toujours aux côtés de Claude Estier et Daniel Vaillant ; mais la « bande du 18e » (surnom de ce groupe dont il fait partie) est battue, en 1983 comme en 1989, par le RPR Alain Juppé (la droite réalisant d'ailleurs le « grand chelem » sur la capitale à chacun de ces deux scrutins). Les membres de la « bande du 18e » trouvent plus tard leur apogée, où en 2001 Bertrand Delanoë devient Maire de Paris, Lionel Jospin est Premier Ministre, Daniel Vaillant Ministre de l'Intérieur, et Claude Estier président du groupe socialiste au Sénat.



À l'occasion des élections législatives de 1986 qui ont lieu à la proportionnelle départementale, il tente de quitter Paris pour s'implanter électoralement à Avignon, mais son parachutage est refusé par les militants locaux. Il s'investit alors davantage dans ses activités professionnelles, le conseil en communication, tout en conservant sa place au Conseil de Paris.



En 1988, il est candidat aux élections législatives dans la 18e circonscription de Paris. Il est alors battu par le candidat RPR Alain Juppé, conseiller du 18e arrondissement, adjoint au maire de Paris et ancien ministre du Budget (1986-1988).



En 1993, il succède à Georges Sarre (démissionnaire suite à son départ pour le Mouvement des citoyens de Jean-Pierre Chevènement), comme président du groupe socialiste, devenant ainsi le chef du principal groupe de l'opposition municipale.



En 1995, il mène la campagne municipale de la gauche parisienne contre Jean Tiberi, candidat RPR successeur de l'ancien maire Jacques Chirac (élu président de la République). Les listes de gauche remportent alors six arrondissements (IIIe, Xe, XIe, XVIIIe, XIXe et XXe arrondissements) sur les vingt que détenait la droite depuis 1983 (monopole alors surnommé le « grand chelem »).



En septembre 1995, il est élu sénateur (PS) de Paris et devient secrétaire de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense. Au moment des débats sur le PACS, il défend ce dispositif mais s'oppose à toute idée de mariage entre personnes de même sexe, au nom de la lutte contre le communautarisme. Il changera d'avis, une fois élu maire de Paris, lorsqu'il participera à la première Gay pride de son mandat, demandant l'instauration du mariage entre personnes de même sexe.



La droite se présente divisée aux élections municipales de mars 2001, avec deux candidats : Jean Tiberi, maire RPR dissident et sortant et Philippe Séguin, ancien député RPR des Vosges, ancien ministre, ancien président de l'Assemblée nationale et ancien président du RPR, allié à l'UDF et DL.



De leur côté, les socialistes organisent des primaires entre Jack Lang, alors maire de Blois, et Bertrand Delanoë, chef de l'opposition municipale depuis 1993, mais peu connu du grand public. Les débats sont vifs ; Lyne Cohen Solal, partisane de Lang, parle par exemple d'« erreur de casting » à propos de la candidature de Delanoë. Mais contre toute attente, Jack Lang abandonne la compétition pour devenir ministre de l'Education nationale dans le gouvernement de Lionel Jospin, permettant à Bertrand Delanoë de remporter l'investiture, de rassembler les socialistes, la gauche (PCF, MRC?) et de nouer des contacts avec les Verts dans le but de rassembler la gauche au second tour.



La gauche (communistes, chevènementistes du MDC et socialistes) est rassemblée derrière la candidature de Bertrand Delanoë. La gauche sait pouvoir compter sur une fusion au second tour avec Les Verts dont la tête de liste est Yves Contassot, les écologistes présentant des listes dans tous les arrondissements comme ils l'ont toujours fait à Paris depuis le rétablissement de la capitale comme commune de plein exercice en 1977.



Au soir du premier tour, face à cette liste de gauche et à celle des écologistes, la droite est majoritaire de quelques milliers de voix dans la capitale mais ses candidats sont irréconciliables (dans tous les arrondissements sauf le IXeoù Pierre Lellouche déroge à la règle émise par Philippe Seguin excluant toute fusion avec les listes de Jean Tiberi). Les Verts, eux, fusionnent comme prévu avec les listes de Bertrand Delanoë dans tous les arrondissements.



Au soir du second tour le 18 mars 2001, Bertrand Delanoë est élu maire de Paris avec un peu plus de 49,59% des voix, contre 50,37% à la droite divisée (33,97% pour les listes Seguin, 15,20% pour les listes Tiberi et 2,85% pour des listes divers droites). Ce sont les IXe, XIIe et XIVe arrondissements qui lui ouvrent les portes de la municipalité parisienne quand il est avéré que le candidat de gauche bénéficie de plus de voix d'avance sur celui de droite.



Minoritaire d'environ 4 000 voix mais majoritaire en nombre d'arrondissements gagnés et en nombre de conseillers de Paris (163 élus en tout, qui sont à la fois conseillers municipaux et conseillers généraux, Paris étant à la fois Ville et département), la gauche gagne douze arrondissements sur vingt, certains d'entre eux de justesse avec 220 voix d'avance dans le IIe arrondissement pour la liste mené par le Vert Jacques Boutault, 878 voix dans le IVe arrondissement au profit de Dominique Bertinotti ou encore 1013 voix d'avance dans le XIIe, alors que la droite ne gagne de justesse que dans le Ier arrondissement avec 285 voix d'avance pour le candidat tibériste Jean-François Legaret. L'alliance de la gauche et des Verts conserve les six arrondissements déjà gagnés en 1995 et remporte les IIe, IVe, IXe, XIIe, XIIIe et XIVe arrondissements.



La géographie électorale confirme la traditionnelle fracture géographique droite/gauche de Paris, tous les arrondissements gagnés par la gauche se situent à l'est et au centre-est, alors que les quartiers aisés du centre et de l'ouest de la capitale (les « beaux quartiers ») ont comme à l'habitude massivement voté pour les candidats de droite (72,98% dans le VIIe arrondissement ou 80% dans le XVIe arrondissement, où deux candidats de droite se maintenaient pour le second tour).



Sur ces douze arrondissements gagnés par la gauche, un est dirigé par un maire Vert (IIe), un autre par un MRC (le XIe, dirigé par le chevènementiste Georges Sarre), les dix autres le sont par des élus PS dont deux femmes maires pour les IVe et XIIe).



Bertrand Delanoë est ainsi élu maire de Paris et succède à Jacques Chirac (dont le mandat aura duré 18 années, de 1977 à 1995), et à Jean Tiberi (six années, de 1995 à 2001). C'était la première fois depuis 1871 - lors de la Commune de Paris - que la gauche (grâce à son alliance avec les écologistes) prenait, hors contexte révolutionnaire, la tête du conseil municipal (il n'y a pas eu de maire de Paris de 1871 à 1977, année d'élection de Chirac, mais le conseil municipal avait toujours été dominé par la droite).



Suite à son élection à la mairie, Bertrand Delanoë décide de démissionner du mandat de Sénateur de Paris qu'il occupait depuis 1998.



Bertrand Delanoë annonce, le 4 septembre 2007 dans un entretien au journal Le Parisien, sa candidature pour un second mandat aux élections municipales de 2008. Il présente au début de l'année 2008 ses têtes de listes. Le maire sortant de Paris a face à lui l'UMP Françoise de Panafieu. Il se présente en 3e position sur la liste PS du XVIIIe arrondissement conduite par Daniel Vaillant.



Il viendra en personne soutenir sa tête de liste dans le Ve arrondissement, Lyne Cohen-Solal, contre le maire sortant UMP depuis 1983, Jean Tibéri (sauf la parenthèse 1995-2001 durant laquelle celui-ci fut maire de l'ensemble de la ville). Bertrand Delanoë se fixe en effet pour objectif de faire basculer plusieurs arrondissements de droite, le Ve considéré comme le plus susceptible de tomber dans son escarcelle, mais aussi le Ier et le XVe.



Le 9 mars 2008, soir du premier tour, les listes « Un temps d'avance » soutenues par Bertrand Delanoë arrivent largement en tête avec 41,6% et Anne Hidalgo, tête de liste PS dans le XVe arrondissement, devance l'UMP Philippe Goujon de deux points. Le 16 mars suivant, ses listes sont largement victorieuses (57,7%) et la gauche se renforce au Conseil de Paris, où le groupe PS-PRG-MRC gagne 21 sièges, alors que les Verts n'obtiennent que 9 élus, contre 23 lors de la précédente mandature. Pourtant, malgré cette large victoire, aucun arrondissement ne bascule à gauche (souhait du maire de Paris confié à ses proches).



En mai 2008 Bertrand Delanoë annonce sa candidature au poste de premier secrétaire du Parti socialiste en vue du congrès de Reims de novembre de la même année. À cette occasion, il publie un livre d'entretiens avec Laurent Joffrin, intitulé De l'audace et dans lequel il s'affirme « libéral et socialiste », affirmation qui lui vaut de s'attirer l'ire de sa principale concurrente dans cette compétition, Ségolène Royal, qui déclare alors que « le libéralisme est une valeur défendue par [les] adversaires [du Parti socialiste] »



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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