Henri DEGLANE

Généalogie de Henri DEGLANE

Catch, Médaillés d'or aux Jeux-Olympiques d'été, Lutte

FrançaisNé(e) Henri DEGLANE

Lutteur et catcheur, médaillé d'or olympique 1924

Né(e) le 22 juin 1902 à Limoges, Haute-Vienne , France

Décédé(e) le 7 juillet 1975 à Chamalières, Puy-de-Dôme , France

Son arbre généalogique

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Henri Deglane, né le 22 juin 1902 à Limoges et mort le 7 juillet 1975 à Chamalières, est un lutteur et catcheur français. Il est champion olympique de lutte gréco-romaine en 1924 à Paris, en battant en finale le Finlandais Edil Rosenqvist (en). Après son titre olympique, il devient lutteur professionnel de 1928 à 1949 et est l'un de ceux qui popularisent en France ce type de spectacles sportifs. En 1931, il devient même champion du monde de lutte professionnelle en s'imposant au Québec contre Ed "Strangler" Lewis (en). En avril 1936 il perd à Paris son titre de Champion d'Europe de catch toutes catégories, face au Bulgare Dan Koloff1, et en juillet 1937 une seconde fois (après avril 1934) celui de Champion d'Europe de lutte gréco-romaine poids lourds face à l'américain Al Pereira, toujours à Paris (titre que reprendra à son tour à ce dernier Dan Koloff la même année 1937)2.



Un challenge international de lutte de premier plan se tenant chaque année à Nice porte son nom, ainsi que plusieurs stades et salles de sport. Ce challenge lui fut dédié à la suite de tournées internationales de lutte olympique initiées en tandem dans les années 1970 par la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT) sous la présidence de commission de Daniel Durand et la toute jeune équipe de lutte du club omnisports Trakia Plovdiv (Bulgarie) emmenée par son entraîneur Dimitri Broussev et son médecin Assan Choumkov . Ces lutteurs bulgares faisaient alors un vrai tour de France des clubs de lutte FSGT et le thème en était l'amitié internationale entre les peuples. Depuis la Bulgarie, la première étape routière de leur périple était obligatoirement Nice et le président du Lutte Club était alors Henri Deglane qui, pour les Bulgares, était l'adversaire et l'ami de leur héroïque lutteur Dan Kolov (en) . Difficultés financières et organisationnelles empêchèrent simultanément les bulgares d'effectuer leur « tour de France » et la FSGT de les accueillir à une même période. Elle transforma cette épreuve initiale en deux tournois internationaux qui prirent ultérieurement le nom de « Maurice Paquette » à Ivry-Villejuif coordonné au niveau national par Gérard Lebatard et de « Henri Deglane » à Nice coordonné au niveau national par Sébastien Giaume. Ces deux challenges figuraient à tous les ordres du jour des sessions nationales. La FSGT et ses dirigeants Niçois voulaient par cette appellation honorer un aspect important de la vie d'Henri Deglane, celui de sa vie de dirigeant sportif bénévole militant au profit de la lutte olympique amateur, et ceci jusqu'à la fin de sa vie. Henri Deglane se retire à Saint Jean Cap Ferrat dans les années 1960. Il ouvre un bar restaurant à Monaco sur la route bordant la plage de Fontvieille. Sans surprise, il le nomme approximativement Chez le Champion du Monde. En concertation avec sa clientèle il décide de revenir à ses amours de jeunesse, contacte Monsieur Laurent, président de la fédération de lutte, obtient grâce à son aura qu'il lui soit attribué un petit tapis qu'il va installer dans la salle municipale de La Turbie où il crée et anime un club de lutte amateure. Les années passant il connait des difficultés tant pour conduire que pour entraîner son club. Il sollicite une aide que lui apportera Robert Robin, dit BOB assisté de Christian Joly devenu conseiller technique pour la région en 1968. Ainsi libéré Henri Deglane suit les avis insistants de ses nouveaux assesseurs dont il fait ses amis et accepte la présidence du Lutte Club de Nice.

...   Henri Deglane, né le 22 juin 1902 à Limoges et mort le 7 juillet 1975 à Chamalières, est un lutteur et catcheur français. Il est champion olympique de lutte gréco-romaine en 1924 à Paris, en battant en finale le Finlandais Edil Rosenqvist (en). Après son titre olympique, il devient lutteur professionnel de 1928 à 1949 et est l'un de ceux qui popularisent en France ce type de spectacles sportifs. En 1931, il devient même champion du monde de lutte professionnelle en s'imposant au Québec contre Ed "Strangler" Lewis (en). En avril 1936 il perd à Paris son titre de Champion d'Europe de catch toutes catégories, face au Bulgare Dan Koloff1, et en juillet 1937 une seconde fois (après avril 1934) celui de Champion d'Europe de lutte gréco-romaine poids lourds face à l'américain Al Pereira, toujours à Paris (titre que reprendra à son tour à ce dernier Dan Koloff la même année 1937)2.



Un challenge international de lutte de premier plan se tenant chaque année à Nice porte son nom, ainsi que plusieurs stades et salles de sport. Ce challenge lui fut dédié à la suite de tournées internationales de lutte olympique initiées en tandem dans les années 1970 par la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT) sous la présidence de commission de Daniel Durand et la toute jeune équipe de lutte du club omnisports Trakia Plovdiv (Bulgarie) emmenée par son entraîneur Dimitri Broussev et son médecin Assan Choumkov . Ces lutteurs bulgares faisaient alors un vrai tour de France des clubs de lutte FSGT et le thème en était l'amitié internationale entre les peuples. Depuis la Bulgarie, la première étape routière de leur périple était obligatoirement Nice et le président du Lutte Club était alors Henri Deglane qui, pour les Bulgares, était l'adversaire et l'ami de leur héroïque lutteur Dan Kolov (en) . Difficultés financières et organisationnelles empêchèrent simultanément les bulgares d'effectuer leur « tour de France » et la FSGT de les accueillir à une même période. Elle transforma cette épreuve initiale en deux tournois internationaux qui prirent ultérieurement le nom de « Maurice Paquette » à Ivry-Villejuif coordonné au niveau national par Gérard Lebatard et de « Henri Deglane » à Nice coordonné au niveau national par Sébastien Giaume. Ces deux challenges figuraient à tous les ordres du jour des sessions nationales. La FSGT et ses dirigeants Niçois voulaient par cette appellation honorer un aspect important de la vie d'Henri Deglane, celui de sa vie de dirigeant sportif bénévole militant au profit de la lutte olympique amateur, et ceci jusqu'à la fin de sa vie. Henri Deglane se retire à Saint Jean Cap Ferrat dans les années 1960. Il ouvre un bar restaurant à Monaco sur la route bordant la plage de Fontvieille. Sans surprise, il le nomme approximativement Chez le Champion du Monde. En concertation avec sa clientèle il décide de revenir à ses amours de jeunesse, contacte Monsieur Laurent, président de la fédération de lutte, obtient grâce à son aura qu'il lui soit attribué un petit tapis qu'il va installer dans la salle municipale de La Turbie où il crée et anime un club de lutte amateure. Les années passant il connait des difficultés tant pour conduire que pour entraîner son club. Il sollicite une aide que lui apportera Robert Robin, dit BOB assisté de Christian Joly devenu conseiller technique pour la région en 1968. Ainsi libéré Henri Deglane suit les avis insistants de ses nouveaux assesseurs dont il fait ses amis et accepte la présidence du Lutte Club de Nice.



Ce poste lui permet de prendre toutes sortes de mesures pour contribuer à la promotion de la lutte. Il améliore les conditions matérielles de son club, soutien la création d'une école de lutte, entreprend grâce à son aura une campagne de presse, démarche la télévision. Il soutient tout particulièrement la création d'une sorte d'université d'été de la lutte qui durera trente ans, il défend la pratique de la lutte dans les diverses fédérations affinitaires et finalement accepte la présidence du Comité Départemental de Lutte créé à l'instigation de la Jeunesse et des sports et du conseiller technique la représentant. À ce poste il prend systématiquement l'avis de l'administration par l'entremise du CTR Ch. Joly et, après examen et discussions il soutient les initiatives du jeune conseiller technique sans jamais hésiter à payer d'exemple même dans les tâches les plus pratiques. Henri Deglane n'assura par conséquent pas une présidence honorifique mais une présidence particulièrement active et productive.Il contribua amplement au développement de la compétition internationale qui porte aujourd'hui son nom et fut un moteur de la création d'un Comité Régional de Côte d'Azur (CRCA) aligné selon les directives officielles sur l'académie. L'âge lui interdisant d'en prendre la présidence il la proposa à Robert Orsini et le convainquit d'accepter.



Henri Deglane pouvait alors prendre une seconde retraite amplement méritée et se rendre sereinement à Chamalières pour ses cures. Grand amateur de pêche en mer, cette force de la nature possédait un petit bateau pour sa passion. Malencontreusement, il paya l'une de ses sorties d'une grave insolation qui le diminua dans des proportions qu'il n'arriva jamais à admettre. Une rechute le laissant encore plus diminué, il devait décéder presque anonymement lors d'une cure impuissante à lui apporter un mieux quelconque. On doit à la vigilance de la famille Chirain que la dépouille d'Henri Deglane bénéficie aujourd'hui d'une sépulture décente en Auvergne à deux pas de son bien-aimé Limousin. Si donc Henri Deglane fut un immense champion et un professionnel exemplaire il fut aussi un véritable dirigeant émérite amplement digne de la bataille posthume que mena pour lui son jeune « Pays Limousin » Christian Joly afin de lui faire obtenir en hommage la Médaille d'Or de la Fédération Française de Lutte.En compagnie de Sébastien Giaume Christian Joly vint recevoir pour lui cette haute récompense attribuée à titre posthume à son ami Henri Deglane. Il faut associer à cette décision la bienveillance perspicace de Calixte Delmas et de Georges Ballery qui soutinrent efficacement la requête. Cette distinction fut attribuée lors de la cérémonie officielle de remise des récompenses de la dernière Assemblée Fédérale tenue dans le Var, récompense alors remise officiellement par le Président National Didier SAUVAIRE en personne.



Après les Jeux olympiques d'été de 1968 de Mexico, pour honorer la double médaille olympique du champion du monde Daniel Robin Henri Deglane s'associa aux initiatives locales des entraîneurs et du conseiller technique pour faire venir le champion à Nice. Il contribua à lui faire obtenir la médaille d'argent de la ville, remise des mains du député maire dans les salons de l'Hôtel de Ville. Ce fut un decorum pour construire une photo historique de la continuité de la Lutte olympique. Henri Deglane invita Daniel Robin pour une séance de lutte au tapis afin d'échanger symboliquement par-dessus le siècle leurs grands secrets de champions d'exception. Pour la postérité Henri Deglane transmit à Daniel Robin la prise spéciale que lui avait enseignée à lui-même le champion du monde Hackenschmidt, ceci en reprenant très exactement les mêmes poses que dans la photo originale. En une seule photo symbolique Henri Deglane passait de son vivant le témoin à Daniel Robin. Un siècle complet et ininterrompu d'olympisme en deux petits clichés : Henri Deglane avait gardé le sens de la communication qui avait assuré sa réputation en catch.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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