Pierre-Gilles de GENNES

Généalogie de Pierre-Gilles de GENNES

Physiciens

FrançaisNé(e) Pierre-Gilles de GENNES

Professeur au Collège de France, membre de l'Institut, Nobel de Physique 1991

Né(e) le 24 octobre 1932 à Paris, France , France

Décédé(e) le 18 mai 2007 à Orsay, France

Origine du nom

Surtout porté dans la Vienne, le nom se rencontre aussi sous la forme Degenne. Il désigne celui qui est originaire de Gennes, nom de diverses communes françaises (25, 35, 49, 53, 62).

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

Pierre-Gilles de Gennes est né à Paris en 1932. Son père était médecin, alors que sa mère était issue d'une famille de paysans parpaillots devenus banquiers. Tout jeune, alors que les autres enfants allaient à l'école, sa mère lui servait de maître. En fait, il ne connaîtra l'école qu'à l'âge de douze ans. À treize ans, il fera sa première rencontre avec la physique, alors qu'il séjourne à Bristol pour apprendre l'anglais. Il y rencontrera en effet un physicien italien du nom de Locchialini, qui pour ainsi dire l'initiera à la physique des hautes énergies. ...   Pierre-Gilles de Gennes est né à Paris en 1932. Son père était médecin, alors que sa mère était issue d'une famille de paysans parpaillots devenus banquiers. Tout jeune, alors que les autres enfants allaient à l'école, sa mère lui servait de maître. En fait, il ne connaîtra l'école qu'à l'âge de douze ans. À treize ans, il fera sa première rencontre avec la physique, alors qu'il séjourne à Bristol pour apprendre l'anglais. Il y rencontrera en effet un physicien italien du nom de Locchialini, qui pour ainsi dire l'initiera à la physique des hautes énergies. Plus tard, à l'âge de la préparation aux concours des grandes écoles, il bénéficiera d'une formation de haut niveau dont il conservera une grande facilité de calcul, tout en échappant à ce qu'il appelle “l'endoctrinement mathématique” en entrant, au lycée Saint-Louis, dans une classe où l'on fait à la fois des mathématiques, de la physique, mais aussi de la biologie. À l'âge de dix-sept ans, Pierre-Gilles de Gennes suivra un stage de biologie marine

C'est là qu'il apprend le dessin rigoureux des naturalistes et développe son talent d'observation. Il gardera d'ailleurs cette habileté du dessin tout au long de sa vie, bien qu'il se dise maladroit.

Entré à l'École Normale supérieure par la filière naturaliste, il en ressort diplômé en 1955. Il travaillera pendant les quatre années suivantes au Commissariat à l'énergie atomique de Saclay. Ses recherches porteront alors principalement sur la diffusion des neutrons par les métaux au voisinages des températures de transitions magnétiques. En effet, la perte de l'ordre magnétique s'accompagne de fortes fluctuations d'orientation des moments magnétiques qui diffusent les neutrons en question. Dans le cadre de ces recherches, de Gennes améliore une analyse du physicien hollandais Van Hove, bien qu'elle ne s'applique qu'assez loin des points critiques à une époque où la renormalisation de Wilson n'a pas encore vu le jour.

Déjà à cette période, ses collègues physiciens étaient impressionnés par son talent. Ainsi en fait foi cette anecdote selon laquelle Pierre-Gilles de Gennes aurait résolu en deux semaines un problème de propagation d'ondes de spins en résonance magnétique nucléaire dont avait fait mention Anatole Abragam au cours d'une discussion. Impressionnée, elle affirmera que “ce grand dadais ira loin!” 1

À la même époque, Jacques Friedel lui suggère d'appliquer sa thèse à la diffusion des électrons par le magnétisme dans les métaux des terres rares. La proposition sera fructueuse et Pierre-Gilles de Gennes en déduira les lois d'un couplage magnétique entre atomes de terres rares. Selon plusieurs, c'est là le début de sa renommée internationale.

En 1959, de Gennes complète un post-doctorat avec C. Kittel à Berkeley, et sert ensuite pendant vingt-sept mois dans la marine française en raison de la Guerre d'Algérie. En 1961, il devient maître de conférence à Orsay et organise bientôt une équipe de recherche sur les supraconducteurs. Plus tard, en 1968, il passe à l'étude des cristaux liquides. En 1971, il devient professeur au Collège de France et participe au STRASACOL (une collaboration entre Strasbourg, Saclay et le Collège de France) sur la physique des polymères. Au début des années 1980, il devient par ailleurs conseiller scientifique auprès de la société américaine Exxon et s'intéresse bientôt aux problèmes d'interface, et plus particulièrement à la dynamique du mouillage et du séchage. Récemment, il travaillait plutôt sur la chimie de l'adhésion. Entre temps, il sera devenu directeur de l'École de physique et de chimie industrielle de la ville de Paris, en 1976.

Par ailleurs, Pierre-Gilles de Gennes reçut de nombreux prix au cours de sa carrière, soulignant la qualité de son travail: entre autres, on retrouve le prix Holweck de la Société française et anglaise de physique, le prix Ampre de l'Académie française des sciences, la médaille d'or du CNRS français, la médaille Matteuci de l'Académie italienne, le prix Harvey et Wolf, tous deux d'Israël, le prix Nobel en 1991, la médaille Lorentz de l'Académie hollandaise des arts et des sciences et les prix de l'APS et de l'ACS pour ses études sur les polymères. Le prix Nobel de physique, obtenu en 1991, lui a été décerné pour avoir “découvert que des méthodes développées pour étudier les phénomènes d'ordre dans des systèmes simples pouvaient être généralisées à des formes plus complexes de la matière, en particulier aux cristaux liquides et aux polymères.”2

Aujourd'hui, Pierre-Gilles de Gennes est membre de l'Académie française des sciences, de l'Académie hollandaise des arts et des sciences, de la Royal Society, de l'American Academy of Arts and Sciences, et de la National Academy of Sciences (É.-U.).



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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