Généalogie de Arsène D'ARSONVAL
Scientifiques
Né(e) Jacques Arsène D'ARSONVAL
Médecin, physicien et inventeur français
Né(e) le 8 juin 1851 à La Porcherie, France , France
Décédé(e) le 31 décembre 1940 à La Porcherie, France
Son arbre généalogique
Signaler une erreur
Plus d'informations
Il est élève du lycée impérial de Limoges, puis du collège Sainte-Barbe à Paris. Il est ensuite étudiant en médecine et assiste aux cours de Claude Bernard, dont il devient le préparateur au Collège de France en 1873 (il sera aussi le préparateur de Brown-Séquard lorsque ce dernier succède à Claude Bernard en 1878). Il obtient son diplôme de médecin en 1876.
En 1881, s'inspirant sans doute d'un propos1 prêté par Jules Verne au capitaine Nemo, il propose de mettre à profit la différence de température entre la surface et le fond de l'océan tropical pour faire tourner une machine thermique et produire ainsi de l’électricité : c'est la première formulation correcte du principe de l'énergie thermique des mers (ETM).
... Né le 8 juin 1851 au château de la Borie à La Porcherie (Haute-Vienne), Jacques Arsène d'Arsonval est le fils de Pierre Catherine d'Arsonval (1805 - 1883), médecin, et de Marie-Louise Betzi de Beaune (1810 - 1870).
Il est élève du lycée impérial de Limoges, puis du collège Sainte-Barbe à Paris. Il est ensuite étudiant en médecine et assiste aux cours de Claude Bernard, dont il devient le préparateur au Collège de France en 1873 (il sera aussi le préparateur de Brown-Séquard lorsque ce dernier succède à Claude Bernard en 1878). Il obtient son diplôme de médecin en 1876.
En 1881, s'inspirant sans doute d'un propos1 prêté par Jules Verne au capitaine Nemo, il propose de mettre à profit la différence de température entre la surface et le fond de l'océan tropical pour faire tourner une machine thermique et produire ainsi de l’électricité : c'est la première formulation correcte du principe de l'énergie thermique des mers (ETM).
De 1882 à 1910, il dirige le laboratoire de biophysique du Collège de France, puis le nouveau laboratoire de Nogent-sur-Marne, dont il est le directeur jusqu’en 1931.
En 1894, il fonde l'Ecole Supérieure d'Electricité 2
D’Arsonval a marqué l'histoire de l'électrophysiologie par ses nombreuses découvertes dans le domaine de l’électricité médicale. Père de la haute fréquence médicale, il va faire naître la « d’arsonvalisation » ou « diathermie » en étudiant les effets des courants à haute fréquence sur les animaux. Pour déceler les faibles courants lors de l’étude des contractions musculaires, il construit de nombreux appareils, dont le plus connu est le galvanomètre balistique, réalisé en collaboration avec Marcel Deprez.
Parmi ses nombreux travaux, il met au point le premier téléphone adopté par les PTT, démontre expérimentalement le transport de l’énergie électrique, invente le vase d’Arsonval, un récipient de verre à double paroi, le vide étant fait dans l'espace séparant les cloisons extérieure et intérieure. Par son principe, ce récipient est à l'origine des bouteilles thermos. Vers 1902, il a collabore avec Georges Claude sur la liquéfaction des gaz et fait naître les industries de l’Air liquide à Champigny.
Il participe, avec Gustave Ferrié, aux premières émissions de TSF et aux premiers essais de téléphone sans fil en 1911. Pendant la Première Guerre mondiale, alors qu'il travaille sur les équipements électriques de transmission, il montre que les chocs électriques à haute tension ne provoquent pas forcément la mort immédiate, et qu’une réanimation est possible par respiration artificielle.
© Copyright auteur(s) de Wikipédia - Cet article est sous licence CC BY-SA 3.0
Origines géographiques
La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.