Jean-Baptiste COLBERT

Généalogie de Jean-Baptiste COLBERT

Personnalités politiques d'Ancien Régime

FrançaisNé(e) Jean-Baptiste COLBERT

Contrôleur-Général des Finances sous Louis XIV

Né(e) le 28 août 1619 à Reims, France , France

Décédé(e) le 6 septembre 1683 à Paris, France

Origine du nom

Peut-être nom de personne d'origine germanique, Coldberht (cold = froid + berht = brillant), le patronyme peut aussi correspondre à l'ancien français collibert, collivert, colvert (= serf, puis homme de basse condition). C'est dans la Somme et la Marne qu'il est le plus fréquent.

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

Ce fils de gros drapiers et merciers rémois est le type accompli du grand «commis » d'Ancien Régime. Entré dans les bureaux du secrétariat d'État à la Guerre dès 1640, conseiller d'État en 1649 grâce à l'appui du ministre Le Tellier, il passe au service de Mazarin, dont il devient l'intendant (1651) et qui le recommande au roi. C'est lui qui monte le dossier Fouquet qui permet à Louis XIV de faire condamner le surintendant, auquel Colbert succède en 1661. Dès lors, pendant plus de vingt ans, il sera le véritable administrateur des affaires du royaume. Sa puissance de travail, ...   Ce fils de gros drapiers et merciers rémois est le type accompli du grand «commis » d'Ancien Régime. Entré dans les bureaux du secrétariat d'État à la Guerre dès 1640, conseiller d'État en 1649 grâce à l'appui du ministre Le Tellier, il passe au service de Mazarin, dont il devient l'intendant (1651) et qui le recommande au roi. C'est lui qui monte le dossier Fouquet qui permet à Louis XIV de faire condamner le surintendant, auquel Colbert succède en 1661. Dès lors, pendant plus de vingt ans, il sera le véritable administrateur des affaires du royaume. Sa puissance de travail, son esprit méthodique lui permettent d'assumer les charges de surintendant des Bâtiments du roi (1664), de contrôleur général des Finances (1665), de secrétaire d'État à la Maison du roi (1668) et à la Marine (1669). Il assainit les finances, redistribuant l'impôt, dont il exige une meilleure comptabilité. Il dote le pays d'une importante flotte de guerre (18 vaisseaux à son entrée en fonction, 276 à sa mort), liée à la création d'arsenaux, et fonde le système de l'inscription maritime. Son effort principal porte sur l'économie : il applique une politique protectionniste et d'intervention de l'État destinée à augmenter la richesse intérieure. Pour atteindre ce but, il crée plus de 400 manufactures, prémices de la grande industrie. Il favorise les compagnies à monopole et simplifie les douanes intérieures , son activité administrative et économique, qui vise tout entière la gloire du roi, est complétée par une véritable politique culturelle. Il développe et rationalise le phénomène académique créé par Richelieu : il réglemente les réunions de l'Académie française (il crée les jetons de présence), fonde l'Académie des inscriptions (1663), qui se réunit chez lui, organise les Académies des sciences (1666), de la musique (1669 ) et de l'architecture (1671), soutient la publication du Journal des savants (1665). Il contrôle étroitement les artistes et les écrivains, par un système de pensions géré par deux collaborateurs indéfectibles, Charles Perrault et Chapelain. Sur la fin de sa vie, sa politique connaît un certain nombre de difficultés dues à l'animosité que lui porte Louvois, à la diminution de la faveur royale, mais surtout à la concurrence anglo-hollandaise, aux entreprises guerrières de Louis XIV et aux multiples hostilités que lui manifestent les agents économiques : refus des contrôles et des monopoles de la part des artisans et des commerçants, désintérêt pour les investissements extérieurs de la bourgeoisie d'affaires, refus de la noblesse de s'engager dans les grandes opérations industrielles et commerciales.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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