Charlton Heston perce à Hollywood au début des années 50. Sa stature imposante lui vaut d'apparaître dans plusieurs superproductions qui feront époque, parmi lesquelles The Ten Commandments (1956) et Ben Hur (1959) - qui lui vaut d'ailleurs l'Oscar du meilleur acteur. Pendant les années 60, son étoile continue de scintiller au firmament des stars hollywoodiennes. Il est associé à d'autres titres importants (El Cid (1961), The Greatest Story Ever Told (1965), Khartoum (1966)). Actif hors champ, il est élu président de la Guilde des acteurs de 1965 à 1971 et milite en faveur des droits civils. Sa participation à Planet of the Apes (1968) marque l'inauguration d'un cycle intéressant, quoique bref, qui dure le temps de The Omega Man (1971) et Soylent Green (1973). Ces rôles de héros "plus humain" comptent parmi ses plus intéressants. Par la suite, Heston renoue avec les projets enflés. Dans une décennie 70 portée sur la catastrophe, Airport et Earthquake (1974) constituent ses derniers "grands" rôles. Depuis, il accumule les projets modestes et se montre davantage préoccupé par sa vie privée. Il garde néanmoins un profil assez haut. À preuve, son élection à titre de président de la National Rifle Association (curieuse compte tenu des antécédents sociaux du personnage). En 2001, il tient un petit rôle dans le remake de Planet of the Apes réalisé par Tim Burton.
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