Marcel CARNÉ

Généalogie de Marcel CARNÉ

Réalisateurs, metteurs en scène, scénaristes...

FrançaisNé(e) Marcel CARNÉ

Chef de file des cinéastes français des années 30

Né(e) le 18 août 1906 à Paris, France , France

Décédé(e) le 31 octobre 1996 à Clamart, France

Origine du nom

C'est en Bourgogne que le nom est le plus répandu. Il semble qu'il s'agisse d'un surnom donné à celui qui est bien en chair. En Bretagne, où l'on rencontre aussi des Carné, c'est un nom de baptême, que l'on retrouve dans la commune de Saint-Carné (22).

Son arbre généalogique

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Marcel Carné est un réalisateur français.



Il commence sa carrière comme critique cinématographique dans les revues Hebdo-Film, Cinémonde et Film-Sonore, puis, après avoir réalisé quelques films publicitaires, il dirige, en 1929, en collaboration avec Michel Sanvoisin, son premier documentaire sous titre Nogent, Eldorado du dimanche, montrant la foule dominicale sur une grande plage.

...   Marcel Carné est un réalisateur français.



Il commence sa carrière comme critique cinématographique dans les revues Hebdo-Film, Cinémonde et Film-Sonore, puis, après avoir réalisé quelques films publicitaires, il dirige, en 1929, en collaboration avec Michel Sanvoisin, son premier documentaire sous titre Nogent, Eldorado du dimanche, montrant la foule dominicale sur une grande plage.



Ensuite il devient assistant pour la mise en scène de René Clair dans le film Sous les toits de Paris (1930), de Jacques Feyder pour Le Grand Jeu (1934), Pension Mimosas (1935) et La Kermesse héroïque (1935).



En 1936, grâce à l'aide de Feyder, il réussit à réaliser son premier film, Jenny et c'est à cette époque qu'il fait la connaissance de Jacques Prévert, le scénariste qui contribue à établir sa réputation. Le couple Carné-Prévert montre lors de leur premier film, Drôle de drame, une entente remarquable qui ne cesse de se renforcer.



Quai des brumes, tourné en 1938, marque un résultat important dans leur collaboration. Le film remporte un grand succès grâce à l'habileté de Carné dans la représentation des extérieurs et la direction des acteurs et au grand talent de Prévert qui réussit à amalgamer quelques-uns des thèmes du surréalisme tardif, typiques de sa poésie, avec une atmosphère inquiète à laquelle on doit certainement le charme du film.



En 1938, suivent Hôtel du Nord et en 1939, le remarquable Le Jour se lève où il raconte l'histoire d'un ouvrier qui, au moment où il va être arrêté par la police dans sa chambre, revit les instants qui l'ont amené à tuer par amour et, quand le soleil se lève, se suicide d'une balle. Dans ce film très engagé, la figure de l'ouvrier, que le Front populaire montre comme protagoniste social, devient un des thèmes de Prévert, qui interprètent la réalité en termes métaphysiques suivant lesquels c'est le destin qui trace les évènements de la vie, une figure socialement abstraite et anonyme. Cette forme de fatalisme existentiel marquera la fin des espoirs du premier Front populaire et il n'est pas un hasard si cette année-là sort aussi le film dramatique de Jean Renoir, La Règle du jeu.



Suit en 1943, Les Visiteurs du soir, légende médiévale à la recherche formelle poussée (bien que le réalisateur ait été peu satisfait des costumes).



Lorsque Paris est libérée, Carné et Prévert présentent leur chef-d'œuvre, Les Enfants du paradis, situé dans le Paris du XIXe siècle, qui raconte les histoires qui se situent autour d'un mime fameux, Jean-Gaspard Deburau, et d'un grand acteur, Frédérick Lemaître, de leurs carrières depuis leurs débuts jusqu'à la célébrité, de l'amour qu'ils portent en commun à la belle Garance. Le film réussit à fasciner par le sens du récit, par l'adresse avec laquelle sont présentés figures et événements, par le soin mis au cadrage et à la photographie et surtout par la prouesse des acteurs, de Jean-Louis Barrault à Pierre Brasseur, d'Arletty à Maria Casarès, de Marcel Herrand à Gaston Modot. L'année suivante, Carné et Prévert enchaînent avec un nouveau chef-d'œuvre Les Portes de la nuit



Par la suite, il produit des œuvres moins importantes, mais toutefois de qualité comme Thérèse Raquin (1953), Les Tricheurs (1958), Trois chambres à Manhattan (1965), Les Jeunes Loups (1968) et Les Assassins de l'ordre (1971).



Homosexuel, Marcel Carné traita dans plusieurs de ses films, de manière secondaire ou parfois oblique, de thèmes homosexuels : les relations ambiguës entre Jean Gabin et Roland Lesaffre dans L'Air de Paris, le personnage de Laurent Terzieff, qui se fait entretenir par des personnes des deux sexes dans Les Tricheurs, le gigolo bisexuel des Jeunes Loups.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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