Jean-Jacques BURNEL

Généalogie de Jean-Jacques BURNEL

Chanteurs et musiciens contemporains

FrançaisNé(e) Jean-Jacques BURNEL

Auteur-compositeur et producteur franco-anglais, bassiste du groupe anglais The Stranglers.

Né(e) le 21 février 1952 à Notting Hill, London, England , Royaume-Uni (72 ans)

Origine du nom

Voir Busnel : Nom très fréquent en Normandie (50, 14) et en Bretagne (35, 22). Il s'agit certainement d'une variante de Burnel, nom très répandu dans la Manche, présent aussi dans l'Est. Quant à Burnel, deux sens sont possibles : soit une métathèse de Brunel (diminutif de Brun), soit, solution possible dans la Manche, un diminutif formé sur le nom de personne norrois Björn (= ours).

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

Né le 21 février 1952 à Londres dans le quartier de Notting Hill, Jean-Jacques Burnel est le fils unique de restaurateurs normands installés en Angleterre. Enfant, en tant que fils d'immigrés français, il est souvent victime de moqueries de ses camarades d'école ce qui le conduira plus tard à se faire appeler John pour déguiser ses origines françaises. Cette rencontre précoce avec la xénophobie aura également un impact sur son tempérament explosif dans la vie et sur scène ainsi que sur sa manière de jouer.



Ses parents déménagent ensuite à Godalming, à côté de Guildford où ils ouvrent un restaurant. Son père le pousse à étudier la guitare classique et adolescent, il commence à fréquenter un pub local où se produisent des groupes de rock anglais. Il fait ses études secondaires à la Royal Grammar School de Guildford puis rejoint l'université de Huddersfield et celle de Bradford pour y étudier l'histoire sociale et économique. C'est là qu'il découvre pêle-mêle « les arts martiaux, les filles et la drogue »9. Il en ressort diplômé en 1973 et enchaîne les petits boulots pour survivre. Son intention initiale consiste à économiser suffisamment d'argent pour se rendre au Japon et y recevoir l'enseignement du maître en arts martiaux Oyama. Mais sa rencontre avec le futur guitariste des Stranglers, Hugh Cornwell, début 1974, va en décider autrement.

...   Né le 21 février 1952 à Londres dans le quartier de Notting Hill, Jean-Jacques Burnel est le fils unique de restaurateurs normands installés en Angleterre. Enfant, en tant que fils d'immigrés français, il est souvent victime de moqueries de ses camarades d'école ce qui le conduira plus tard à se faire appeler John pour déguiser ses origines françaises. Cette rencontre précoce avec la xénophobie aura également un impact sur son tempérament explosif dans la vie et sur scène ainsi que sur sa manière de jouer.



Ses parents déménagent ensuite à Godalming, à côté de Guildford où ils ouvrent un restaurant. Son père le pousse à étudier la guitare classique et adolescent, il commence à fréquenter un pub local où se produisent des groupes de rock anglais. Il fait ses études secondaires à la Royal Grammar School de Guildford puis rejoint l'université de Huddersfield et celle de Bradford pour y étudier l'histoire sociale et économique. C'est là qu'il découvre pêle-mêle « les arts martiaux, les filles et la drogue »9. Il en ressort diplômé en 1973 et enchaîne les petits boulots pour survivre. Son intention initiale consiste à économiser suffisamment d'argent pour se rendre au Japon et y recevoir l'enseignement du maître en arts martiaux Oyama. Mais sa rencontre avec le futur guitariste des Stranglers, Hugh Cornwell, début 1974, va en décider autrement.



En rentrant un soir au volant de son camion de livraison de peinture, il prend en stop le chanteur du groupe Johnny Sox que Hugh Cornwell vient de ramener de Suède. Invité à prendre un verre dans le magasin de spiritueux que tient le batteur, Jet Black, il fait la connaissance des futurs Stranglers. Quand le bassiste de Johnny Sox quitte le groupe quelques jours plus tard, Hugh Cornwell, qui ne connait personne à Guildford hormis ce jeune homme qu'il vient de rencontrer, propose le poste à JJ. Il lui vend alors sa propre basse (une Fender Precision, marque à laquelle JJ Burnel restera fidèle de longues années).



Entré par hasard dans un groupe de rock, Jean-Jacques Burnel va y faire toute sa carrière au côté du batteur Jet Black et du claviériste Dave Greenfield, arrivé un an plus tard. Pendant l'intense période de création discographique du groupe originel (1977-1990), il enregistre dix albums avec le groupe, ainsi que deux albums solo, une bande originale de film et deux albums avec le groupe de reprises qu'il a fondé.



Le premier album des Stranglers Rattus Norvegicus sort en avril 1977, en pleine période punk. Taxé d'opportunisme comme le reste du groupe, Jean-Jacques Burnel supporte très mal ces accusations. Plus jeune membre du groupe, il s'identifie totalement avec le mouvement punk et ce rejet dont il est victime lui remet en mémoire le racisme anti-français de ses camarades d'école. Ses relations avec les journalistes anglais et la plupart des autres groupes punk s'en ressentent. Durant les années 76-77-78, le groupe se retrouve souvent assailli par des hordes de protestataires à l'extérieur des salles de concert et par des provocateurs à l'intérieur. La plupart du temps, c'est JJ Burnel qui fait le coup de poing pour se défendre et défendre les autres.



En 1977, il se rend pour la première fois au Japon pour assurer la promotion du groupe. Amoureux de la culture japonaise, il écrira plusieurs chansons en relation directe avec ce pays (Death and Night and Blood sur l'album Black and White, Ice sur The Raven). Il y revient en 1978 après la sortie du troisième album des Stranglers pour travailler avec le maître de karaté Oyama. Entraîné à la dure pendant six semaines, il échoue à passer sa ceinture noire qu'il obtiendra finalement en Angleterre. Par la suite, il y fera de fréquents séjours pour s'initier puis se perfectionner dans l'art martial qu'il a adopté : le shidokan.



En avril 1979, Jean-Jacques Burnel publie Euroman Cometh, son premier album solo qu'il a enregistré pendant les sessions de l'album des Stranglers Black and White. La genèse de cet opus quasi expérimental est due au fait, d'une part, qu'il n'avait pas d'endroit où dormir, ce qui le forçait à passer ses nuits dans le studio où le groupe était en train d'enregistrer et, d'autre part, qu'il voulait donner au disque une « atmosphère très européenne » ce que les autres n'étaient pas prêts à faire, à l'époque, dans un album des Stranglers. C'est également, pour lui, l'occasion d'expérimenter les synthés et les boites à rythmes qui sont en train de se démocratiser.



Centré sur le concept des États-Unis d'Europe, l'album comprend des chansons en anglais, en allemand (Deutschland Nicht Uber Alles) et, pour la première fois, en français (Euroman, une moitié de Tout Comprendre). JJ Burnel y qualifie lui-même la musique d'euro-rock. L'album est plutôt bien reçu par la critique des deux côtés de la Manche, le magazine Best le jugeant « important dans l'absolu, puisqu'il [JJ] y synthétise mille influences européennes (...) avec astuce et motivation ». Qui plus est, le message européen semble passer auprès des journalistes comme des fans. L'album se classe à la 40e place des charts britanniques.



Dans la foulée, il se lance dans une tournée anglaise qui est un demi-échec, les salles étant à moitié remplies et les spectateurs, désorientés par une musique qui ressemble assez peu à celle des Stranglers. Il se fait accompagner lors de cette tournée par le guitariste des Vibrators, John Ellis, qui fera partie des Stranglers entre 1990 et 200022.



En 1979 toujours, il inaugure une carrière de producteur, qui se poursuit jusqu'à aujourd'hui, en produisant le groupe japonais Lizard. Ses participations les plus notables seront pour le groupe belge Polyphonic Size (dont il produit deux albums et plusieurs 45 t et maxi 45 t), et le groupe français Taxi Girl (pour leur unique album Seppuku ainsi que pour le 45 t de Laurent Sinclair, leur claviériste, après son départ du groupe).



En 1983, Jean-Jacques Burnel compose avec Dave Greenfield la bande originale du moyen métrage Écoutez vos murs réalisé par le français Vincent Coudanne. Celle-ci sort sur un album intitulé Fire and Water (Écoutez vos murs) qui ne rencontre pas un très grand succès. La musique, très électronique comme sur le précédent album solo, révèle des « ambiances qui, si elles rappellent parfois ce monde très particulier des Stranglers, n'en possèdent toutefois ni la violence rentrée ni la suffocation souvent insupportable ». Elle comprend sept chansons qui explorent des genres variés : jazz (Le soir), rap (Dino Rap), valse (Vladimir and Sergei) et trois instrumentaux qui sont, à l'image du film, plus expérimentaux (Conséquences).



En 1987, il joue de la basse sur l'album "C.Q.F.D...utronc" et participe à plusieurs dates de la tournée de Jacques Dutronc.



En 1988, Jean-Jacques Burnel enregistre Un Jour Parfait, un album qui est un hommage à ses racines françaises. Les textes, majoritairement en français, ont été écrits par divers auteurs dont JJ et Dominique Buxin, le parolier de Polyphonic Size. Autre différence avec ses albums « anglais » : les voix sont mixées très en avant. Il s'en explique dans une interview au magazine Best : « Dans la chanson française, j'ai remarqué que la voix est toujours en avant : pas à cause du sens des mots (...) mais probablement parce qu'à vos oreilles, leur musique doit avoir plus de présence, de charme, que la musique proprement dite ». L'album sort en France, où il reçoit un bon accueil critique, et dans quelques pays d'Europe continentale mais pas en Angleterre. La sortie de cet opus sera l'occasion de donner quelques concerts, dont un au Printemps de Bourges, à l'époque haut lieu de la chanson française.



Les Stranglers connaissant une période de creux entre 1986 et 1990, il fonde les Purple Helmets en compagnie de Dave Greenfield, John Ellis, Manny Elias, batteur de Tears for Fears et Alex Gifford, saxophoniste des Stranglers depuis la tournée de 1985. Leur répertoire est essentiellement constitué de standards du rhythm 'n' blues ou du rock 60's (de Booker T and the MG's aux Yardbirds) qu'ils reprennent « note pour note, à la manière d'un groupe de bal ». Le groupe enregistre deux albums Ride again (1988) et Rise again (1989) et donne quelques concerts, essentiellement en France et en Angleterre.



Période des Stranglers Mark II et III



Le départ de Hugh Cornwell, guitariste et membre fondateur des Stranglers, en 1990 le déstabilise pendant quelques années. Il ne parvient pas à remplacer le duo d'auteurs-compositeurs qu'il formait avec Hugh Cornwell. En effet, les deux nouveaux membres du groupe embauchés pour suppléer au départ de Hugh, John Ellis à la guitare et Paul Roberts au chant, travaillent de leur côté et JJ du sien. Le nouveau groupe produit quatre albums qui n'auront pas le succès des albums des Stranglers Mark I.



En 1993, Jean-Jacques Burnel renoue avec la chanson française en produisant et en jouant sur le disque de Dani N comme Never Again aux côtés de John Ellis et de Dave Greenfield. Mais le disque qui devait signer le retour de la chanteuse passe un peu inaperçu. Il collaborera de nouveau avec elle sur son album de 2010 le Paris de Dani pour lequel il compose Me and You qu'ils chantent en duo.



Profitant d'une nouvelle période de creux dans l'emploi du temps des Stranglers, il effectue, pour la première fois de sa carrière, une tournée acoustique solo en 2000. Intitulée Songs and Stories - Alone and Acoustic, elle s'effectue en deux parties : la première a lieu en mai-juin et la seconde en décembre. JJ y mélange les titres de ses albums solos, des morceaux inédits à l'époque (Norfolk Coast, Big Thing Coming) et des reprises des Stranglers, le tout entrecoupé d'anecdotes sur sa carrière.



Jean-Jacques Burnel reprend le format acoustique en décembre 2001 pour une tournée avec le supergroupe 3 Men + Black formé, pour l'occasion, par Jake Burns (Stiff Little Fingers), Pauline Black et Nick Welsh (The Selecter). Cette expérience représente la rencontre entre deux mouvements majeurs de la fin des années 1970 : le punk et le revival ska. Un album éponyme sort en 2005, sur lequel on retrouve en plus Bruce Foxton (The Jam) et où JJ interprète quatre chansons.



À partir de 2004, le regain d'intérêt du public et des médias pour les Stranglers le rend moins disponible pour poursuivre sa carrière solo. Néanmoins, il trouve le temps de composer la moitié de la BO du dessin animé japonais Gankutsuou à la demande de son réalisateur, Mahiro Maeda, qui est un fan des Stranglers. L'histoire étant inspirée par Le Comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas, c'est un prétexte pour retourner partiellement au français sur une chanson (Waltz in blue). L'album qui en est tiré ne sera disponible qu'au Japon à partir de 2005.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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