BUFFON

Généalogie de BUFFON

Ecrivains

FrançaisNé(e) Georges Louis LECLERC DE BUFFON

Naturaliste et écrivain

Né(e) le 7 septembre 1707 à Montbard, France , France

Décédé(e) le 16 avril 1788 à Paris, France

Origine du nom

Désigne celui qui détenait la seigneurie de Buffon, commune de la Côte-d'Or. Le toponyme (Betfons en 1126) contient sans doute l'élément "font" (= fontaine, source). Le premier élément est plus incertain (peut-être "buet" = lavoir).

Son arbre généalogique

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Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon (7 septembre 1707 à Montbard - 16 avril 1788 à Paris), est un naturaliste, mathématicien, biologiste, cosmologiste et écrivain français. Ses théories ont influencé deux générations de naturalistes, parmi lesquels notamment Jean-Baptiste de Lamarck et Charles Darwin. La localité éponyme Buffon, dans la Côte-d',Or, fut la seigneurie de la famille Leclerc.Son père se nomme Benjamin Leclerc et sa mère Anne-Christine Marlin. Ils sont mariés depuis un an lorsque Georges-Louis vient au monde. Il se prénomme Georges en l',honneur de son parrain et grand-oncle Georges-Louis Blaisot (?-1714), collecteur des impôts du duc de Savoie, et Louis ...   Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon (7 septembre 1707 à Montbard - 16 avril 1788 à Paris), est un naturaliste, mathématicien, biologiste, cosmologiste et écrivain français. Ses théories ont influencé deux générations de naturalistes, parmi lesquels notamment Jean-Baptiste de Lamarck et Charles Darwin. La localité éponyme Buffon, dans la Côte-d',Or, fut la seigneurie de la famille Leclerc.Son père se nomme Benjamin Leclerc et sa mère Anne-Christine Marlin. Ils sont mariés depuis un an lorsque Georges-Louis vient au monde. Il se prénomme Georges en l',honneur de son parrain et grand-oncle Georges-Louis Blaisot (?-1714), collecteur des impôts du duc de Savoie, et Louis en l',honneur de son grand-père, Louis Leclerc, procureur du roi et juge prévôt. La famille habitait près de la porte de la Boucherie qui commande l',une des portes de Montbard sur la route de Châtillon et de Dijon. La famille s',agrandit, naissent ainsi Jean-Marc en 1708, Jeanne en 1710, Anne-Madeleine en 1711 et Claude-Benjamin en 1712. Son père héritant, en 1717, de la fortune accumulée par Georges-Louis Blaisot, achète les propriétés de la seigneurie de Buffon, située à six kilomètres de Montbard, à Jean Bouhier, président du parlement de Bourgogne et lettré notoire. Benjamin Leclerc acquiert également une charge de commissaire général des maréchaussées qu',il revend trois ans plus tard pour une charge de conseiller au parlement de Dijon. La famille déménage alors à Dijon.

Après des études au collège des jésuites de Dijon, Buffon étudie le droit. Préférant les sciences, il part étudier les mathématiques et la botanique à Angers. Impliqué dans un duel, il se voit contraint de quitter l',université. Il voyage alors en Italie et en Angleterre, en compagnie d',un ami anglais et jusqu',au remariage de son père qui le motive à rentrer au plus tôt pour veiller à sa succession.

Ses premiers travaux portent sur les mathématiques, son domaine de prédilection. Il traduit d',abord de l',anglais plusieurs ouvrages de géométrie d',Isaac Newton et de botanique de Stephen Hales.

Il fait la connaissance de Voltaire et d',autres intellectuels à Paris et entre à l',Académie des sciences, à l',âge de 26 ans.

Dans son mémoire Sur le jeu du franc-carreau, il introduit pour la première fois le calcul différentiel et le calcul intégral en probabilité (voir ci-dessous : l',aiguille de Buffon). C',est à cette époque qu',il correspond avec le mathématicien suisse Gabriel Cramer.

En 1747, il prouvera,au Chateau de la Muette, lors d',une véritable exhibition, la réalité des miroirs ardents d',Archimède) devant un public acquis, composé de gens de qualité.

Exploitant forestier, il obtient l',appui de l',entourage du Roi, en faisant valoir des expérimentations personnelles discutables qui sont censées améliorer la qualité des bois destinés à la marine. Il sait ainsi notamment se faire valoir auprès du duc de Condé, dont l',appui pouvait lui être utile (en lui fournissant des échantillons de minéraux bourguignons et en le recevant fastueusement à Montbard). Maurepas lui propose la surintendance de toutes les forêts de son domaine. Il refuse.

Après une admirable campagne de relations publiques auprès de son prédécesseur mourant, il devient intendant du Jardin du roi (aujourd',hui et depuis la révolution Jardin des Plantes) en 1739. De jardin d',apothicaire, il le transforme en centre de recherche et en musée, faisant planter des arbres de toutes origines, qu',on lui fait parvenir du monde entier. Dès lors, il se consacre tout entier à l',histoire naturelle. Profitant des ressources que lui offre le grand établissement qu',il dirige et qu',il ne cesse d',enrichir, il entreprend de tracer le tableau de la nature entière. Excellent administrateur, propriétaire terrien et juriste de formation, il agrandira considérablement le parc d',environ un tiers, vers l',ouest et vers la Seine, en faisant exproprier violemment les anciens propriétaires.

Son Histoire naturelle, dont les premiers volumes paraissent en 1749, l',occupera tout le reste de sa vie. Placé par cet ouvrage au premier rang des écrivains aussi bien que des savants, Buffon reçoit récompenses et honneurs en tout genre : il est élu membre de l'Académie française en 1753.

Ses relations avec les savants de son époque sont souvent difficiles et il s',oppose souvent à eux, par exemple avec Réaumur et Carl von Linné, dont il conteste la méthode de classification. Il accueille avec scepticisme les travaux de Lazzaro Spallanzani ou de Charles Bonnet. Pour Buffon, les variations entre espèces sont dues à des dégénérescences.

Il se marie en 1752, mais sa femme meurt en 1769 à la suite d'une mauvaise chute de cheval. Ils ont eu un fils : Georges Louis Marie Leclerc de Buffon (1764-1794), dit le Buffonet, qui finira sur l',échafaud révolutionnaire.

Buffon entretient de très bonnes relations avec le roi Louis XV, qui lui permet notamment d'intégrer au Cabinet du roi les très riches collections de Réaumur, considérées comme les plus grandes de France, ceci en dépit du fait que Réaumur les avait léguées à l'Académie des sciences avant sa mort.

Il devient comte de Buffon en 1773. Avant qu',il ne meure en 1788, sa statue est érigée à l'entrée du Muséum d'histoire naturelle avec cette inscription : Majestati Naturae par ingenium.



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Origines géographiques

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