Généalogie de Marguerite BROQUEDIS
Tennis et badminton, Médaillés d'or aux Jeux-Olympiques d'été
Né(e) Marguerite BROQUEDIS
Championne olympique de tennis
Né(e) le 17 avril 1893 à Pau, Pyrénées-Atlantiques , France
Décédé(e) le 23 avril 1983 à Orléans, Loiret , France
Origine du nom
Broquedis : Nom porté dans les Pyrénées-Atlantiques et les Landes (variante : Broquediz). Broquedis est le nom d'un hameau à Saint-André-de-Seignanx (40). Signification incertaine : on a évoqué (Palay, Dictionnaire du béarnais et du gascon modernes) la lucane ou le scarabée (gascon broca-dits).
Son arbre généalogique
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Elle est née le 17 avril 1893 dans la maison du Jeu de Paume du parc Beaumont à Pau, où son père Emile Broquedis était maître paumier.
... Marguerite Broquedis est une joueuse de tennis française du début du xxe siècle. Première française championne olympique toutes disciplines confondues, sa popularité fut immense avant la Grande Guerre.
Elle est née le 17 avril 1893 dans la maison du Jeu de Paume du parc Beaumont à Pau, où son père Emile Broquedis était maître paumier.
Toute la famille pratique le "law-tennis", Marguerite comme ses deux frères, Louis et Eugène Broquedis, professeurs de tennis au Club de sport de l'île de Puteaux.
Marguerite est réputée pour la fulgurance de son coup droit.
Seule femme membre de la délégation olympique française en 1912, elle décroche aux Jeux olympiques de Stockholm une médaille d'or en simple dames et une médaille de bronze en double mixte, associée à Albert Canet. Elle devient la première française championne olympique, toutes disciplines confondues. Elle est alors extrêmement populaire.
En 1913 et 1914, elle emporte le championnat de France (devenu les Internationaux de France en 1925), alors ouvert aux seuls Français, respectivement face à Jeanne Matthey et Suzanne Lenglen1.
La Grande Guerre l'éprouve durement. Son frère Louis Broquedis [archive], caporal au 103 ème régiment d'infanterie est tué le 22 août 1914. Quelques jours plus tard, le 6 septembre 1914, son second frère Eugène Broquedis [archive] est grièvement blessé, il restera paralysé du bras droit. Enfin sont encore tués ses cousins germains Pierre Lafaurie [archive], caporal au 7ème RIC, le 28 septembre 1915 et Bernard Luce [archive], second-maître mécanicien sur le croiseur Cassard le 26 février 1916.
Successivement épouse de Marcel-Louis Billout, décédé en 1923, puis du joueur professionnel de rugby et vice-champion olympique François Borde, elle reprend la compétition après-guerre, mais sa renommée est alors éclipsée par celle de Suzanne Lenglen. Elle remporte encore plusieurs titres majeurs sous ses noms d'épouse, Marguerite Billout puis après novembre 1925 Marguerite Borde.
Elle s'est notamment imposée aux internationaux de France de Roland-Garros avec Jean Borotra en double mixte en 1927 contre Lilí Álvarez et Bill Tilden.
Membre de l'équipe de France de tennis jusqu'en 1930, elle décède à Orléans le 23 avril 1983, âgée de 90 ans.
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Origines géographiques
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