Jean-Louis BORLOO

Généalogie de Jean-Louis BORLOO

Ministres & secrétaires d'Etat français (présidence Sarkozy)

FrançaisNé(e) Jean-Louis BORLOO

Homme politique Français, ministre

Né(e) le 7 avril 1951 à Paris, France , France (72 ans)

Origine du nom

Le nom vient de Belgique. Il renvoie à un toponyme. On a le choix entre Borlo, dans la province du Limbourg, et Borlon, dans la province de Luxembourg (également Borlo au Moyen Âge). Vu la localisation et la graphie du nom de famille, la première solution semble la plus probable.

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

Jean-Louis Borloo mène une scolarité plutôt brillante au lycée Janson de Sailly (Paris) et commence à se passionner pour la philosophie et l'histoire. Parallèlement à ses études, il assume le poste de chef scout durant de nombreuses années.

En 1972, Jean-Louis Borloo obtient une double licence en droit et philosophie. Il est également licencié en histoire et sciences économiques. Passionné par la Chine maoïste, il s'y rend et parvient à saluer Mao Zedong. Il parfait ensuite sa formation avec des études au MBA d'HEC (promotion 1976) où il effectue un programme d'échange à l'université de Manchester.
...   Jean-Louis Borloo mène une scolarité plutôt brillante au lycée Janson de Sailly (Paris) et commence à se passionner pour la philosophie et l'histoire. Parallèlement à ses études, il assume le poste de chef scout durant de nombreuses années.

En 1972, Jean-Louis Borloo obtient une double licence en droit et philosophie. Il est également licencié en histoire et sciences économiques. Passionné par la Chine maoïste, il s'y rend et parvient à saluer Mao Zedong. Il parfait ensuite sa formation avec des études au MBA d'HEC (promotion 1976) où il effectue un programme d'échange à l'université de Manchester.

À l'orée des années 1980, nommé avocat au barreau de Paris, il fonde un cabinet, d'abord spécialisé dans l'entreprise en difficulté puis dans la transmission, l'implantation d'entreprises, le marché financier, les fusions et acquisitions. S'entourant de jeunes ingénieurs, Jean-Louis Borloo se positionne alors comme l'un des conseils externes les plus recherchés par les grandes entreprises, et est classé par Forbes parmi les avocats les mieux payés au monde. Il est ainsi l'avocat d'affaires de Bernard Tapie.

À cette même époque, il enseigne l'analyse financière à HEC Paris. En 1986, âgé de 35 ans, Jean-Louis Borloo cherche à diversifier ses activités. À l'instar de son ami Bernard Tapie dirigeant l'Olympique de Marseille, il accède à la présidence de l'USVA (Union Sportive Valenciennes-Anzin), poste qu'il occupe jusqu'en 1991. Il découvre ainsi le nord de la France et s'inquiète de l'aspect sinistré de la région.

Jean-Louis Borloo est aussi un des fondateurs de Génération Écologie (1990) aux côtés de Brice Lalonde, Haroun Tazieff, Noël Mamère et bien d’autres écologistes de renom.

Le 21 juillet 2005, il s'est marié avec la journaliste Béatrice Schönberg à la mairie de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Le mariage a été célébré par Patrick Ollier, député-maire UMP de Rueil-Malmaison. Ce mariage a suscité de nombreuses critiques sur la collusion entre médias et politiques, notamment de la part des syndicats de journalistes.

Il se présente en 1989 à l'élection de la mairie de Valenciennes, sans aucune investiture politique. Grâce à sa présence sur le terrain depuis 1986 et à l'absence de réelle opposition, il y est élu maire avec plus de 76% des voix au second tour.

De mai 1989 à 1992, élu en deuxième position sur la liste de Simone Veil, Jean-Louis Borloo siège au Parlement européen et le 22 mars 1992, il devient conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais. Il occupe cette fonction jusqu'au 18 octobre 1993.

Le 2 avril 1993, il devient député de la 21e circonscription du Nord, sous la bannière Divers droite. Deux ans plus tard, il est réélu maire de Valenciennes avec 63% des voix pour sa liste au premier tour.

En 1997, désormais apparenté au groupe UDF, Jean-Louis Borloo voit son mandat de député renouvelé. Il est nommé porte-parole de ce parti en janvier 2001, et est réélu deux mois plus tard maire de Valenciennes, avec 63,36% des voix dès le premier tour, puis député en 2002.

Malgré un relatif échec au niveau de la lutte contre le chômage (plus de 19% de la population active) en dépit de l'implantation très médiatisée en 1998 d'une usine Toyota dans la ville voisine d'Onnaing, et d'une perte d'influence au profit des villes voisines, notamment de Lille, Jean-Louis Borloo a réussi à marquer son mandat par ses initiatives en matière de culture. Tentant de faire renaître le prestigieux passé artistique de Valenciennes, le maire a notamment mis en place au début des années 1990 un festival du film d'action et d'aventure, favorisé la création numérique et fait construire un grand théâtre, symboliquement baptisé le Phénix.

Pour faire face au dépérissement économique de cet arrondissement toujours sinistré, Jean-Louis Borloo lance à la fin des années 1990 un projet de grands travaux, baptisé Cœur de Ville, destiné à reconstruire entièrement le centre de Valenciennes et prévoyant la construction d'un tramway. Ainsi, le Centre Place d'Armes et les logements en résidence (dont une partie sont des logements sociaux) sont ouverts depuis avril 2006, et le tramway circule depuis juillet 2006.

Le 10 juin 2007, il est réélu député de la 21e circonscription du Nord, au premier tour des élections législatives.

Après le 21 avril 2002, il rejoint le Parti Radical, parti associé de l'Union pour la majorité présidentielle (actuel UMP).

Il est présent dans les gouvernements successifs depuis 2002 :
* Ministre délégué à la Ville et à la Rénovation urbaine de 2002 à 2004, sous le gouvernement Raffarin 2
* Ministre de l'Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale de 2004 à 2005, sous Raffarin 3
* Ministre de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement de juin 2005 à mai 2007, dans le gouvernement Villepin.

En décembre 2005, il devient avec André Rossinot co-président du Parti radical valoisien, parti autrefois associé à l'UDF, et depuis 2002 à l'UMP.

Il est l'un des membres des gouvernements Raffarin et Villepin les plus populaires, ce que les analystes attribuent à une forte image d'homme politique neuf (franchise, proximité avec le peuple) ainsi qu'à son rôle « social » dans ces gouvernements.

Durant ses mandats ministériels, il a notamment mis en place le plan de cohésion sociale. Ce projet, largement soutenu à droite, trouve également des soutiens à gauche. Sa mise en place se fait dans un contexte de baisse de chômage, que Jean-Louis Borloo admet ne pas être liée à son projet [citation nécessaire] : le chômage baisse d'un dixième de point en 2004. Beaucoup de spécialistes et élus (même UDF)[citation nécessaire] jugent que la baisse du chômage (qui retrouvait en août 2006 son niveau d'avril 2002), est en bonne partie due à l'augmentation des départs en retraite, au vieillissement de la population et à la création d'emplois aidés. En revanche, Jean-Louis Borloo estime que la baisse du chômage intervenue en 2005 et 2006 (huit dixièmes de point) est en grande partie liée à cette réforme.

Pour l'élection présidentielle de 2007, il déclare assez tardivement qu'il soutient Nicolas Sarkozy, moins d'un mois avant le premier tour de scrutin.

Du 18 mai au 18 juin 2007, il est ministre de l'Économie, des Finances et de l'Emploi dans le gouvernement François Fillon. Le 10 juin 2007, interrogé par Laurent Fabius, il n'exclut pas l'introduction d'une TVA sociale parmi d'autres mécanismes visant à un réaménagement de la fiscalité. L'échange est repris par Laurent Fabius et le Parti Socialiste[5], qui réussit un deuxième tour des Elections legislatives de 2007 meilleur que prévu. Certains élus UMP, dont Renaud Dutreil rendent Jean-Louis Borloo du moindre score de l'UMP, décrivant son intervention télévisée comme "une erreur majeure de communication" .

Depuis le 19 juin 2007, il est Ministre d'État, ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement et de l'Aménagement durables du gouvernement François Fillon. Il succède à Alain Juppé, démissionnaire en raison de sa défaite aux législatives. Ce changement de poste n'est pas analysé par les observateurs comme étant une promotion.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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