Jean-Michel BLANQUER

Généalogie de Jean-Michel BLANQUER

Ministres & secrétaires d'Etat français (présidence Macron)

FrançaisNé(e) Jean-Michel BLANQUER

Juriste, recteur d'académie, directeur de l'ESSEC, ministre de l’Éducation nationale

Né(e) le 4 décembre 1964 à Paris, France , France (59 ans)

Origine du nom

Nom de métier. Il s'agit du mégissier, c'est-à-dire un tanneur de peaux.

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Jean-Michel Blanquer, né le 4 décembre 1964 à Paris, est un juriste, haut fonctionnaire et homme politique français.



Ancien recteur d'académie et ancien directeur de l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC), il est nommé ministre de l’Éducation nationale dans le gouvernement Édouard Philippe sous la présidence d'Emmanuel Macron, le 17 mai 2017.

...   Jean-Michel Blanquer, né le 4 décembre 1964 à Paris, est un juriste, haut fonctionnaire et homme politique français.



Ancien recteur d'académie et ancien directeur de l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC), il est nommé ministre de l’Éducation nationale dans le gouvernement Édouard Philippe sous la présidence d'Emmanuel Macron, le 17 mai 2017.



Jeunesse et formation



En 1987, il rédige avec deux amis du collège Stanislas, François Baroin et Richard Senghor, une « Déclaration du troisième millénaire », qui se veut une version actualisée de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Il restera par la suite proche de Baroin, qu'il dira être son « presque frère ».



Il est titulaire d'une maîtrise en philosophie (université Panthéon-Sorbonne) et d'un diplôme d'études approfondies en science politique (IEP de Paris, 1989), docteur en droit (1993, université Panthéon-Assas), et agrégé de droit public (1996).



Parcours professionnel



Entre 1989 et 1991, Jean-Michel Blanquer est chercheur coopérant à l’Institut français d'études andines à Bogota en Colombie. Après son passage à l'université Harvard, il est attaché temporaire d’enseignement et de recherche à l’université Panthéon-Assas entre 1992 et 1994, puis maître de conférences en droit public à l’université François-Rabelais de Tours jusqu'en 1996 où il devient professeur de droit public à l’Institut d'études politiques de Lille.



En 1998, il est nommé directeur de l'Institut des hautes études de l'Amérique latine (IHEAL), et enseigne le droit constitutionnel, la théorie du droit et le droit communautaire à l'université Sorbonne-Nouvelle ainsi qu'à l'Institut d'études politiques de Paris. Il occupe ce poste jusqu'en 2004, année où il est nommé recteur de l'académie de la Guyane pour deux ans. En 2006, il est amené à occuper le poste de directeur adjoint du cabinet du ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Gilles de Robien, poste qu'il quitte le 21 mars 2007 pour devenir recteur de l’académie de Créteil. Sous la direction de Jean-Michel Blanquer, cette académie deviendra un laboratoire où sont expérimentées différentes mesures comme les conventions d'éducation prioritaires avec Sciences Po, ou encore l'expérience de l'internat d'excellence de Sourdun, qu'il qualifie lui-même d'« utopie éducative concrète »8,9 et qu'il est chargé de développer en France.



Le 23 décembre 2009, après des controverses (il propose de payer les élèves et de recruter des enseignants hors procédure), il devient le directeur général de l'enseignement scolaire (DGESCO) de Luc Chatel au ministère de l'Éducation nationale. Il est notamment l’inspirateur du projet de repérage des élèves présentant des risques pour les apprentissages dès la maternelle, qui provoque un tollé auprès de la communauté éducative à l’automne 2011.



Après avoir quitté le ministère le 21 novembre 2012, il tente une candidature infructueuse à la direction de l'IEP de Paris. Sur 32 prétendants, il fait partie des trois candidats retenus par le comité de recherche. Selon Patrick Fauconnier du Nouvel Obs, des universitaires membres des conseils de Sciences Po auraient subi des pressions pour voter Frédéric Mion. Par ailleurs, Jean-Michel Blanquer aurait aussi perdu des voix en ne portant pas de projet de création d'une « école d’affaires publiques ou de gouvernement » à Sciences Po, contrairement à Frédéric Mion. Selon Anne-Sophie Mercier du Canard enchaîné, Jean-Michel Blanquer est considéré comme « réac » et « trop à droite ».



Jean-Michel Blanquer devient directeur général du groupe ESSEC en juin 2013.



Proche d'Alain Juppé et du think tank Institut Montaigne (« une boutique qui a toujours défendu un courant libéral de l’enseignement ») , il est invité en 2015 par Sens commun pour une table ronde changer l'école à Marseille.



Ministre de l'Éducation nationale



Il est nommé ministre de l'Éducation nationale dans le gouvernement Édouard Philippe le 17 mai 201711. Son directeur de cabinet est Christophe Kerrero, ancien membre du cabinet de Luc Chatel au ministère de l'Éducation nationale. Son directeur adjoint de cabinet est Raphaël Muller, un normalien, qui était son ancien directeur de la communication à l'ESSEC, et son chef de cabinet est Christophe Pacohil, qui occupait le même poste auprès de François Baroin, dont il est un ami, au ministère de l'Économie.



Juste après sa nomination, l'association SOS Éducation « très liée au mouvement politique Sens commun », publie une interview dans laquelle Jean-Michel Blanquer discute du jargon du socle des connaissances. D'abord disponible en ligne, celle-ci disparaît ensuite, ce qui attire l'attention des médias. A sa lecture, Paul Devin, inspecteur de l'Éducation nationale et secrétaire général du syndicat national des personnels d'inspection SNPI-FSU, y voit une future privatisation du service public, à travers le développement des écoles privées. Le délégué général de l'association, « proche de la cathosphère » pour la journaliste du site Arrêt sur images, Juliette Gramaglia, justifie le retrait de l'interview, réalisée plusieurs semaines auparavant, par la crainte que l'image droitière de l'association ne cause du tort au ministre notamment lors des négociations avec les syndicats.



Ses premières mesures au ministère sont reçues avec enthousiasme par une partie de l'opinion, mais beaucoup doutent encore qu'il puisse réformer efficacement l'Éducation nationale dans un contexte budgétaire serré. Pour Maurice Szafran, de Challenges, Jean-Michel Blanquer, bien accueilli en politique, est par la suite devenu la cible des « pédagogistes » et du journal Le Monde alors que sa démarche serait pourtant dépourvue de tout dogmatisme.



La première action de Jean-Michel Blanquer est de revenir sur une partie de la réforme du collège de sa prédécesseure en publiant un décret qui rétablit les classes bilangues, renforce les langues anciennes, rend facultatifs les enseignements pratiques interdisciplinaires et augmente l'autonomie des établissements.



Peu avant la rentrée des classes 2017, il affirme vouloir que les enseignants s’appuient sur la méthode syllabique pour l'apprentissage de la lecture, et non pas sur la méthode globale, alors que celle-ci n'est plus utilisée depuis les années 198025. La secrétaire générale du Syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles et PEGC, syndicat majoritaire du premier degré, s'interroge : « est-ce de la méconnaissance ou la volonté de manipuler l'opinion en faisant croire que les enseignants appliquent la méthode globale, que l'école fait n'importe quoi et qu'on va remettre de l'ordre dans tout ça ? ».



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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