Michelle BACHELET

Généalogie de Michelle BACHELET

Personnalités politiques d'Amérique du Sud / Centrale

ChilienNé(e) Verónica Michelle BACHELET JERIA

Présidente de la République chilienne

Né(e) le 29 septembre 1951 à Santiago, Chile (72 ans)

Origine du nom

Bachelet : Fréquent en Normandie (76), le nom est un diminutif de Bachelier, qui correspond à l'ancien français bacheler (mentionné en 1080). Désigne en principe un jeune gentilhomme aspirant à devenir chevalier, mais a été souvent employé avec le sens de jeune homme.

Son arbre généalogique

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Michelle Bachelet est la fille du général de l'armée de l'air Alberto Bachelet, de lointaine ascendance française (vignerons de Bourgogne, dans la région des Maranges), et de l'anthropologue Ángela Jeria. Après avoir fréquenté un lycée pour jeunes filles dont elle est sortie avec le baccalauréat en 1969, elle a continué ses études en entrant, en 1970, à la faculté de médecine de l'université du Chili.





...   Michelle Bachelet est la fille du général de l'armée de l'air Alberto Bachelet, de lointaine ascendance française (vignerons de Bourgogne, dans la région des Maranges), et de l'anthropologue Ángela Jeria. Après avoir fréquenté un lycée pour jeunes filles dont elle est sortie avec le baccalauréat en 1969, elle a continué ses études en entrant, en 1970, à la faculté de médecine de l'université du Chili.





Durant le gouvernement du président Salvador Allende, le général Bachelet fut nommé à la tête du Bureau de distribution de produits alimentaires. Après le coup d'État du 11 septembre 1973, accusé de trahison, il fut détenu et torturé par le régime du général Pinochet. En mars 1974, il mourut d'un arrêt cardiaque sans doute dû aux mauvais traitements subis durant son emprisonnement, tandis que sa femme et sa fille étaient également incarcérées et torturées dans un autre centre de détention de Santiago. En 1975, après avoir été libérées par le régime, la veuve et la fille du général Bachelet se réfugièrent en Australie, où vivait son frère depuis 1969. Puis Michelle Bachelet partit étudier l'allemand à Leipzig et poursuivre ses études médicales à l'université Humboldt de Berlin.



Elle revint s'installer au Chili en 1979, pour y achever ses études, sanctionnées en 1982 par l'obtention d'un diplôme de chirurgien. De 1983 à 1986, elle s'est spécialisée dans la pédiatrie et la santé publique dans les services de l'hôpital pour enfants Roberto del Río.



C'est à cette époque qu'elle s'est engagée en politique, militant pour le rétablissement de la démocratie, tout en participant à des ONG d'aide aux enfants des personnes torturées et disparues : de 1986 à 1990, elle dirigea d'ailleurs l'une de ces organisations, la PIDEE.



Après la restauration de la démocratie en 1990, elle a travaillé pour le ministère de la Santé et comme conseillère pour l'Organisation panaméricaine de la santé, l'Organisation mondiale de la santé et la Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit (GTZ).



De 1994 à juillet 1997, Bachelet a exercé les fonctions de conseiller au cabinet du secrétaire d'État à la Santé. Intéressée par les relations entre le monde civil et l'armée, elle entreprit des études de stratégie militaire à l'Académie nationale des études politiques et stratégiques (Anepe) au Chili, obtenant la première place de sa promotion, ce qui lui permit de continuer des études aux États-Unis, à l'Inter-American Defense College, tout en bénéficiant d'une bourse présidentielle. En 1998, elle revint au Chili pour travailler comme conseiller auprès du ministre de la Défense, et fut encore diplômée, après avoir suivi un cursus de science militaire auprès de l'Académie de guerre de l'armée chilienne.







Michelle Bachelet a adhéré au Parti socialiste chilien dans les années 1970. Elle est devenue membre de son comité central en 1995 et, de 1998 à 2000, fut également membre du bureau politique.



En 1996, sous les couleurs socialistes, elle se présenta aux élections municipales à Las Condes, dans la banlieue de Santiago, mais n'y obtint que 2,35 % des suffrages.



Le 11 mars 2000, elle fut nommée ministre de la Santé par le président Ricardo Lagos puis, le 7 janvier 2002, ministre de la Défense, devenant la première femme à occuper ce poste en Amérique latine.



Au cours de l'année 2004, constatant sa brusque hausse de popularité dans les sondages d'opinion, et avec les encouragements implicites du président Lagos, Michelle Bachelet décida de se présenter à l'élection présidentielle devant se tenir le 11 décembre 2005, et démissionna du gouvernement afin de préparer sa campagne. Une élection primaire aurait normalement dû se tenir, au sein de la Coalition pour la démocratie, afin de désigner le candidat unique des quatre formations coalisées. Toutefois, sa seule rivale potentielle, la démocrate-chrétienne Soledad Alvear, ancienne ministre dans les deux derniers gouvernements de la coalition, se retira de la course en raison d'un manque de soutiens au sein de son propre parti et de sa faible cote de popularité dans les sondages.



Les principaux rivaux de Michelle Bachelet, pour le premier tour de l'élection présidentielle du 11 décembre 2005, sont, à droite, Joaquín Lavín, soutenu par l'Union démocrate indépendante (UDI, Unión Demócrata Independiente) et, au centre-droit, Sebastián Piñera, soutenu par la Rénovation nationale (RN, Renovación Nacional). M. Lavin avait déjà été candidat à l'élection présidentielle de 1999, obtenant 47,52 % des voix au premier tour, et 48,69 % au second tour, face à Ricardo Lagos.



Au soir du premier tour, Michelle Bachelet arriva en tête avec près de 45,87% des voix devant le candidat du parti de la Rénovation nationale, Sebastian Piñera (25,48%) et celui de l'UDM Joaquín Lavín (23,25%) et celui de l'extrême-gauche, Tomas Hirsch (5,37%) .



Lors de la campagne pour le second tour de l'élection, Ségolène Royal est venue au Chili la soutenir.



Le 15 janvier 2006, Michelle Bachelet remporte la présidentielle par 53,5% des voix contre 46,5% à son adversaire de droite Sebastián Piñera. C'est une victoire historique car c'est la première fois en Amérique du Sud qu'une femme est élue présidente au suffrage universel direct.



Pendant sa campagne, elle était soutenue par la « Coalition des partis pour la démocratie » (CPD, Concertación de Partidos por la Democracia), coalition au pouvoir, qui regroupe le Parti socialiste du Chili (PSC, Partido Socialista de Chile), le Parti pour la démocratie (PPD, Partido por la Democracia), le Parti radical social démocrate (PRSD, Partido Radical Socialdemócrata) et le Parti démocrate-chrétien du Chili (PDC, Partido Demócrata Cristiano de Chile).



Michelle Bachelet devient la cinquième femme parvenue à la magistrature suprême en Amérique latine, après Isabel Martínez de Perón (présidente de la République argentine de 1974 à 1976), Violeta Chamorro (présidente de la République du Nicaragua de 1990 à 1996), Janet Jagan (présidente de la République coopérative du Guyana de 1997 à 1999) et Mireya Moscoso (présidente de la République de Panama de 1999 à 2004).



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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