Marcel AYME

Généalogie de Marcel AYME

Ecrivains

FrançaisNé(e) Marcel AYME

Ecrivain français, auteur de nouvelles et de romans

Né(e) le 29 mars 1902 à Joigny, France , France

Décédé(e) le 14 octobre 1967 à Paris, France

Origine du nom

Fréquent dans le Vaucluse et les départements voisins, c'est un ancien nom de baptême, variante du prénom Aimé (latin Amatus = aimé). Il fut notamment popularisé par saint Aimé (début du VIIe siècle), un grenoblois qui fonda avec le comte Romaric un monastère à Remiremont (88). Il finit ses jours en ermite au fond d'une crevasse, recevant sa nourriture à l'aide d'une corde.

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

Aymé, Marcel (1902-1967), romancier, conteur, nouvelliste et auteur dramatique français dont l’œuvre combine, avec une savante naïveté, le merveilleux et le réalisme du quotidien.
Né à Joigny, Marcel Aymé, qui passe son enfance à la campagne, entreprend des études de mathématiques à Besançon, qu’il doit interrompre pour des raisons de santé. Il exerce ensuite à Paris différents métiers (il est tour à tour employé de banque, agent de change, journaliste) et publie en 1926 un premier roman (Brûlebois). Il se consacre dès lors à l’écriture et obtient en 1929 le prix Renaudot pour la Table-aux-Crevés. En 1933, la Jument verte
...   Aymé, Marcel (1902-1967), romancier, conteur, nouvelliste et auteur dramatique français dont l’œuvre combine, avec une savante naïveté, le merveilleux et le réalisme du quotidien.
Né à Joigny, Marcel Aymé, qui passe son enfance à la campagne, entreprend des études de mathématiques à Besançon, qu’il doit interrompre pour des raisons de santé. Il exerce ensuite à Paris différents métiers (il est tour à tour employé de banque, agent de change, journaliste) et publie en 1926 un premier roman (Brûlebois). Il se consacre dès lors à l’écriture et obtient en 1929 le prix Renaudot pour la Table-aux-Crevés. En 1933, la Jument verte rencontre un immense succès!, l’auteur y dépeint avec réalisme le monde rural. Tout en continuant à publier romans et nouvelles dans les journaux de l’époque, il écrit des textes de commande pour le cinéma, activité qu’il poursuivra sous l’Occupation.
Après Maison basse (1935), le Moulin de la Sourdine (1936) et Gustalin (1938), Marcel Aymé publie Travelingue (1941), dont l’action se situe à l’époque du Front populaire, et qui constitue le premier volet d’une trilogie romanesque. Étude de mœurs comique mettant en scène des personnages pittoresques comme le jeune boxeur Milou, poids mouche protégé par un vieux pédéraste, l’œuvre inaugure une fresque sociale fantaisiste et réaliste qui se poursuit avec le Chemin des écoliers (1946), tableau humoristique de la France sous l’Occupation, et s’achève avec Uranus (1948). Ce roman, dont l’action se situe pendant les mois qui suivent la Libération, sera adapté au cinéma par Claude Berri en 1991.
Marcel Aymé excelle également dans le genre du récit bref et incisif. Présentés comme des «histoires simples, sans amour et sans argent», ses Contes du chat perché, qui paraissent à partir de 1934 sous forme d’albums pour enfants — ils seront complétés en 1950 par les Autres Contes du chat perché, puis en 1958 par les Derniers Contes du chat perché —, mêlent le merveilleux et le quotidien dans des intrigues où les animaux et les hommes conversent librement. Son goût du merveilleux et du fantastique se manifeste également dans ses recueils de nouvelles comme le Passe-muraille (1943) et le Vin de Paris (1947).
On retrouve dans ses pièces de théâtre la même fantaisie réaliste et le même anticonformisme. Sa première pièce, Lucienne et le Boucher (1932), qui ne sera jouée qu’en 1948, est tout à la fois une comédie de mœurs et une farce. Dans Clérambard (1950), sa meilleure pièce sans doute, un hobereau tyrannique et cruel se transforme soudain en disciple de saint François d’Assise!, ses vices se muent en vertus, sa cruauté, en bontés excessives. Il en résulte un comique proche de l’absurde. Dans les Oiseaux de la lune (1956), le surveillant général d’un établissement scolaire acquiert, à force de lire des romans, le pouvoir féerique de transformer les gêneurs en volatiles. Outre Vogue la galère (1947), la Tête des autres (1952), la Mouche bleue (1957), et Louisiane (1961), on lui doit deux adaptations de pièces d’Arthur Miller (les Sorcières de Salem, 1954, et Vu du pont, 1958).

Source : Microsoft Encarta 2000.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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