Vincent AURIOL

Généalogie de Vincent AURIOL

Chefs d'Etat

FrançaisNé(e) Jules Vincent AURIOL

Président de la République française le 16 janvier 1947

Né(e) le 27 août 1884 à Revel, Haute-Garonne , France

Décédé(e) le 1 janvier 1966 à Paris , France

Origine du nom

Le nom est fréquent dans le Tarn et dans l'Aude, ainsi que dans les Pyrénées-Orientales. On admet le plus souvent qu'il s'agit d'un sobriquet comparant l'individu à un loriot, soit en raison de la beauté de son chant, soit en raison de son infortune conjugale (vu la couleur de cet oiseau). Il est cependant possible que la couleur dorée soit un symbole de majesté (dans ce cas le nom serait formé directement sur l'adjectif latin aureolus), indissociable de l'auréole. C'est d'autant plus plausible qu'au moyen-âge il était fréquemment utilisé comme nom de baptême.

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

Fils de boulanger, licencié en droit en 1905, puis docteur en droit, il exerce la profession d'avocat à Toulouse, milite à la SFIO dès sa fondation et crée en 1908 un quotidien, Le Midi socialiste. Député de Muret de 1914 à 1940, puis maire de cette même ville en 1925, secrétaire du groupe socialiste à la Chambre des députés à partir de 1928, il devient progressivement l'expert financier du parti socialiste puis un de ses principaux leaders. Il fait adopter par la SFIO en 1921, puis par l'ensemble des partis socialistes européens en 1922, un plan de redressement prévoyant la création d'un Office central qui se chargerait de toutes les régions sinistrées et qui serait financé par des prêts à long terme consentis par le gouvernement. L'Allemagne paierait, via cet organisme, ses réparations, par des prélèvements sur les dividendes de ses banques et industries. Mais les socialistes ne sont alors pas assez puissants pour imposer un tel projet.



De 1924 à 1926, sous le Cartel des gauches, Vincent Auriol préside la commission des finances de la Chambre des députés.

...   Fils de boulanger, licencié en droit en 1905, puis docteur en droit, il exerce la profession d'avocat à Toulouse, milite à la SFIO dès sa fondation et crée en 1908 un quotidien, Le Midi socialiste. Député de Muret de 1914 à 1940, puis maire de cette même ville en 1925, secrétaire du groupe socialiste à la Chambre des députés à partir de 1928, il devient progressivement l'expert financier du parti socialiste puis un de ses principaux leaders. Il fait adopter par la SFIO en 1921, puis par l'ensemble des partis socialistes européens en 1922, un plan de redressement prévoyant la création d'un Office central qui se chargerait de toutes les régions sinistrées et qui serait financé par des prêts à long terme consentis par le gouvernement. L'Allemagne paierait, via cet organisme, ses réparations, par des prélèvements sur les dividendes de ses banques et industries. Mais les socialistes ne sont alors pas assez puissants pour imposer un tel projet.



De 1924 à 1926, sous le Cartel des gauches, Vincent Auriol préside la commission des finances de la Chambre des députés.



Ministre des Finances pendant le gouvernement du Front populaire, hostile aux accords de Munich, il est l'un des quatre-vingts parlementaires à refuser de voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, le 10 juillet 1940.



En septembre de cette année, le gouvernement de Vichy le fait arrêter. Vincent Auriol est d'abord incarcéré à Pellevoisin (Indre) puis à Vals-les-Bains (Ardèche) et entretient une correspondance avec Léon Blum, où il se montre tout à fait optimiste sur la victoire des démocraties face au nazisme et au fascisme. Vichy fait mener une enquête sur lui, mais le tribunal civil de Muret prononce un non-lieu. Il est libéré pour raisons de santé et placé en résidence surveillée août 1941. De sa maison, il conseille les socialistes résistants. En 1942, il passe à la clandestinité et entre dans la Résistance. Il écrit Hier et demain, qui sera publié en 1944 à Alger, et dans lequel il entame une reflexion sur les institutions qui, selon lui, devraient remplacer celles de la IIIe République. En 1943, il parvient à rejoindre Londres en avion. L'année suivante, il est président de la Commission des finances de l'Assemblée consultative d'Alger. Le général de Gaulle fait souvent appel à ses conseils.



En 1945 il est nommé ministre d'État par de Gaulle. En 1946, Vincent Auriol devient président de la première, puis de la seconde Assemblée constituante.



L'année suivante, il devient le premier président de la IVe République. Auriol n'entend pas, selon son expression, être un « président soliveau » : il exerce pleinement sa fonction d'arbitre.



En désaccord avec Guy Mollet, il quitte la SFIO en 1958 et profite de son statut d'ancien président et de leader historique du socialisme français pour collecter des fonds auprès des partis membres de l'Internationale socialiste au profit du nouveau PSA.



En 1959, il devient membre de droit du Conseil constitutionnel, mais il cesse de se rendre aux réunions dès 1960, pour protester contre l'interprétation outrageusement restrictive des compétences du Conseil et du Parlement qu'a le général de Gaulle : plusieurs lois, dont la loi Debré sur l'enseignement scolaire, ont été votées sans que le Conseil constitutionnel soit consulté. « Cette désinvolture à l'égard de la souveraineté nationale et de notre charte fondamentale oriente le régime constitutionnel de 1958 vers un système de pouvoir personnel et arbitraire en opposition avec les principes et les règles essentiels de la démocratie. » Vincent Auriol revient le 6 novembre 1962 pour voter sur la constitutionnalité de la loi référendaire modifiant le mode d'élection du président de la République. Son ultime acte politique est d'appeler à voter pour François Mitterrand lors de l'élection présidentielle de décembre 1965.



Marié à Michelle Aucouturier en 1912, il est le beau-père de l'aviatrice Jacqueline Auriol.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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